AVOIR LA FOI EN DIEU ... CROIRE EN JESUS CHRIST



A qui la faute ?

« Mon tort retombe sur toi.

C'est moi qui ai mis ma servante sur ton sein.

Et en voyant qu'elle était enceinte, j'ai perdu de l'estime à ses yeux.

JHVH sera juge entre moi et toi. »

(Genèse 16.5)

Le mépris

Humiliée par Hagar, la servante que Saraï a poussée vers Abram pour avoir un enfant, Saraï prend conscience de l'ampleur de sa faute.

Elle reconnaît son tort ... mais entend le faire partager à son mari, Abram.

Effectivement, celui-ci a accepté la proposition de son épouse de s'accoupler avec Hagar pour avoir un enfant.

Et Abram aurait pu refuser ...

Combien d'hommes cèderaient, comme Abram, à une telle proposition ?

Et bien peu auraient la sagesse et le discernement qui permet d'anticiper les conséquences néfastes d'un comportement qui ne s'inscrit pas dans le plan de Dieu.

JHVH s'était précédemment engagé auprès d'Abram :

« C'est celui qui sortira de tes entrailles qui sera ton héritier. » (Genèse 15.4)

Mais JHVH n'avait pas précisé qui serait la mère de cet enfant.

Ceci atténue la responsabilité d'Abram.

Mais Saraï aurait pu répondre, en dénonçant l'égoïsme d'Abram, comme l'écrivait le rabbin Rachi en commentant ce verset :

"Quand tu as prié le Saint béni soit-Il, en ces termes :

« Que me donneras-tu, alors que je m’en vais sans postérité ? » (Genèse 15.2)

Tu n’as prié que pour toi. C’est pour nous deux que tu aurais dû prier, et alors j’aurais été exaucée avec toi."

Alors, à qui la faute ?

Cette façon de se renvoyer la responsabilité d'une faute au sein d'un couple, ou de toute autre association entre humains, n'est pas nouvelle.

Elle trouve ses précurseurs avec Adam et Eve en Genèse 3.

Et par la suite, il y eut des millions d'hommes et de femmes pour se renvoyer ainsi la balle de leurs propres dérives.

Dans cette affaire, quelle pourrait bien être la position de Dieu lorsque Saraï en appelle à son jugement ?

Vous est-il un jour arrivé d'entrer en discorde avec votre conjoint ... ?

Bien peu ont la chance de n'avoir jamais connu cela !

Mais rares sont ceux qui se sont alors tournés vers Dieu pour lui demander :

"Que faire Seigneur ?"

Faire appel au jugement de Dieu comme le fit Saraï n'est probablement pas la meilleure solution.

D'ailleurs rien ne nous indique dans la Bible que Dieu lui ait répondu en ce sens.

Au contraire, Abram et Saraï ont réglé seuls leur problème ... pas pour le mieux !

Au verset 6, nous voyons Abram se décharger de cette affaire entre les mains de son épouse qui va maltraiter Hagar.

Mais imaginons que Saraï, ou Abram, ait prié en ce sens ...

"Que faire Seigneur ?

Je ne te demande pas de nous juger, de trancher entre nous, mais de nous aider à surmonter ce conflit dans l'amour."

Ils auraient peut-être reçu ce verset ... ou une parole de Dieu similaire :

« Recherchons ce qui contribue à la paix et à l’édification mutuelle. » (Romains 14.19)

Alors, ensemble, solidaires, dans la bénédiction de Dieu, ils auraient pu surmonter les conséquences de leur péché dans la paix ... et l'édification mutuelle.

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Traduction interlinéaire
de la Genèse

Chapitre 16 ~ Versets 16.1 à 16.16
1. Saraï, la femme d'Abram, ne lui avait pas donné d'enfant. Elle avait une servante égyptienne du nom de Hagar.

2. Saraï dit alors à Abram : « Voici donc ! JHVH m'a privée de pouvoir enfanter. S'il te plaît, va vers ma servante. Peut-être que je concevrai par elle. » Et Abram écouta la voix de Saraï.

3. Et Saraï, la femme d'Abram, prit Hagar, sa servante Egyptienne, dix ans après qu'Abram se soit installé en terre de Canaan, pour la donner comme femme à Abram, son homme.

4. Et il alla vers Hagar qui fut enceinte. Voyant qu'elle était enceinte, sa maîtresse fut désestimée à ses yeux.

5. Alors Saraï dit à Abram : « Mon tort retombe sur toi. C'est moi qui ai mis ma servante sur ton sein. Et en voyant qu'elle était enceinte, j'ai perdu de l'estime à ses yeux. JHVH sera juge entre moi et toi. »

6. Abram dit à Saraï : « Voici ! Ta servante est entre tes mains ! Fais lui ce qui est bon à tes yeux. » Alors Saraï l'humilia, et elle s'enfuit loin de sa face.

7. Un messager de JHVH la trouva près d'une source d'eaux dans le désert, la source qui est sur la route de Shour.

8. Et il dit : « Hagar, servante de Saraï, d’où viens-tu ? Où vas-tu ? » Elle dit : « Je fuis loin de la face de Saraï, ma maîtresse. »

9. Le messager de JHVH lui dit : « Retourne auprès de ta maîtresse pour te remettre entre ses mains ! »

10. Puis le messager de JHVH lui dit : « Je fais croître : je ferai de ta semence une telle multitude qu'elle ne pourra être dénombrée. »

11. Le messager de JHVH lui dit encore : « Te voici enceinte et tu vas enfanter d'un fils. Tu lui donneras le nom d'Ishmaël, car JHVH a eu connaissance de ton humiliation.

12. Cet homme ressemblera à un âne sauvage, sa main partout, et toute main contre lui. Et il demeurera face à tous ses frères. »

13. Alors, elle proclama le nom de JHVH qui lui avait parlé. « Tu es le Dieu qui m'a vue ... » dit-elle « ... j'ai vu plus ici que je ne verrai par la suite. »

14. Aussi a-t-on appelé ce puits « Le Vivant qui me voit », c'est ici, entre Kadesh et Bered.

15. Ensuite, Hagar enfanta un fils pour Abram, et Abram appela son fils du nom d'Ishmaël. C'est celui que Hagar enfanta.

16. Abram avait quatre-vingt-six ans quand Hagar enfanta un fils pour Abram : Ishmaël.