AVOIR LA FOI EN DIEU ... CROIRE EN JESUS CHRIST


A qui la faute ?


« La femme que tu m'as donnée, qui est avec moi,

m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. »

(Genèse 3.12)

A qui la faute ?


"Les Cépanou sont la plus vieille civilisation de l'Univers ... Mais une de leurs caractéristiques était de faire des gaffes, voire des bêtises, voire même des grosses bêtises. Et comme pour s'excuser à chaque fois ils disaient : C'est pas nous !"

Ce passage est extrait d'une histoire diffusée sur Internet.

L'auteur apporte aussi ce commentaire :

"Un couple de Cépanou porte un prénom qui ne peut être changé. Les enfants s'appellent du même prénom avec le qualificatif Junior. Quand les parents meurent ou disparaissent le qualificatif disparaît et ainsi de suite. Nous pouvons donc faire abstraction de la lignée généalogique et parler tout le temps d'Adam et Eve Cépanou."

Que l'on apprécie ou non ce type d'humour, il faut bien reconnaître que, dans la lignée du premier couple humain, la formule "c'est pas nous" a toujours rencontré un grand succès.

"C'est pas nous ... ou c'est pas moi" est souvent suivi d'une autre formule qui peut se résumer comme suit "c'est l'Autre ..." ou "c'est la faute aux autres".

Dans le meilleur des cas, on ne sait pas qui est ainsi visé, mais la plupart du temps le soi-disant coupable, "l'Autre", est bien ciblé.

Dans le cas d'Adam, "les autres" sont au nombre de deux :

- Adam renvoie la balle à son Créateur : "La femme que TU m'as donnée ..."

- Puis il transfère sa responsabilité sur son épouse qui lui "a donné de l'arbre."

Adam est frappé d'amnésie, il oublie qu'il était présent aux côtés de sa femme lorsque le serpent leur a laissé miroiter qu'ils deviendraient à l'égal de Dieu s'ils mangeaient du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Relisons Genèse 3.6 :

« Elle convoita l'arbre qui ouvre l’intelligence ; elle prit de son fruit et en mangea.

De plus, elle en donna à son homme, QUI ETAIT AVEC ELLE, et il en mangea. »

Adam s'est déchargé de toute responsabilité.

D'ailleurs n'était-il pas tenu de faire ce que sa femme lui a proposé ?

La traduction du Rabbinat parle de « la femme que tu m'as associée » en Genèse 3.12.

Cette formulation introduit la notion de contrat : l'homme et la femme se devant d'être solidaires, Adam ne pouvait faire autrement que de suivre son "associée" sur la voie du péché.

Alors ... à qui la faute ?

S'adressant ensuite à la femme, Dieu reçoit pour réponse :

« Le serpent m’a attirée, et j’en ai mangé. » (Genèse 3.13)

Effectivement, le serpent l'a "piégée" ... et elle aussi fut frappée d'amnésie en oubliant la recommandation de Dieu :

« Mais l'arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n'en mangeras pas ! Ce jour où tu en mangeras, c'est la mort : tu mourras ! » (Genèse 2.17)

Il est écrit dans la Bible que la femme fut extraite d'une côte, ou d'un côté, de l'homme.

Il n'est donc pas surprenant qu'elle réagisse comme son conjoint en s'efforçant de se décharger sur un tiers : le serpent.

Dieu ne demande pas au serpent de se justifier. Qu'aurait-il pu répondre ?

Le serpent n'est-il pas aussi une créature de Dieu ?

Que l'on aborde le problème d'un côté ou de l'autre, on peut effectivement trouver une causalité initiale reposant sur le Créateur de toutes choses et de tout être vivant.

Dieu a-t-il eu raison de nous créer tels que nous sommes ?

La Bible affirme que « Elohim vit tout ce qu’il avait fait et voici, c'était très bon ! » (Genèse 1.31)

Très bon, certes, mais pas parfait au sens d'immuable.

Très bon car en mesure d'évoluer DANS LE BON SENS au sein de la création.

Très bon car disposant d'un libre-arbitre permettant de vivre d'une façon autonome pour effectuer des choix et en assumer les conséquences.

Que se serait-il passé si l'homme et la femme, au lieu de se dérober, avaient reconnu leur péché ?

Auraient-ils été pardonnés ?

Laissons parler le seul qui soit habilité à nous juger :

« L’Eternel, l’Eternel, Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et en fidélité, qui conserve son amour jusqu’à mille générations, qui pardonne l’iniquité, la rébellion et le péché, mais qui ne tient point le coupable pour innocent, et qui punit l’iniquité des pères sur les enfants et sur les enfants des enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération ! » (Exode 34.6-7)

Cette proclamation, toute en nuances, privilégie le pardon sans que son bénéficiaire soit pour autant tenu pour innocent.

Toutefois, si la sanction peut porter ses effets sur trois ou quatre générations, la puissance du pardon va jusqu'à mille !

On dit couramment qu'une "faute avouée est à moitié pardonnée".

A moitié ... seulement ? Peut-être, chez les humains.

Ou totalement pardonnée ... par notre Père divin !

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Traduction interlinéaire
de la Genèse

Chapitre 3 ~ Versets 3.1 à 3.24
1. Le serpent était le plus rusé de tous les animaux du champ que JHVH Elohim avait faits. Il dit à la femme : « Vraiment ? Elohim a-t-il dit que vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? »

2. La femme répondit au serpent : « Nous mangeons du fruit de tout arbre du jardin.

3. Mais à propos du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Elohim a dit : Vous n’en mangerez pas et vous ne le toucherez pas, de peur d'en mourir. »

4. Le serpent dit à la femme : « Vous ne mourrez pas !

5. Mais Elohim sait que le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous deviendrez comme Elohim, en connaissant le bien et le mal. »

6. Alors la femme vit que l’arbre était bon à manger et attirait les yeux. Elle convoita l'arbre qui ouvre l’intelligence ; elle prit de son fruit et en mangea. De plus, elle en donna à son homme, qui était avec elle, et il en mangea.

7. Leurs yeux à tous deux s’ouvrirent, et ils connurent qu’ils étaient nus. Ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures.

8. Ils entendirent le son de JHVH Elohim qui parcourait le jardin au souffle du jour. Adam et sa femme se cachèrent loin des faces de JHVH Elohim, au milieu de l'arbre du jardin.

9. JHVH Elohim appela Adam et lui dit : « Où es-tu ? »

10. Il répondit : « Je t’ai entendu dans le jardin, et j’ai eu peur car je suis nu, alors je me suis caché. »

11. Il dit alors : « Qui t’a dit que tu es nu ? As-tu mangé de l’arbre dont tu avais pour instruction de ne pas manger ? »

12. Adam répondit : « La femme que tu m'as donnée, qui est avec moi, m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. »

13. JHVH Elohim dit à la femme : « Pourquoi as-tu fait cela ? » Et la femme répondit : « Le serpent m’a attirée, et j’en ai mangé. »

14. JHVH Elohim dit au serpent : « Pour avoir fait cela, tu es maudit parmi toute bête et parmi tout animal du champ. Tu iras sur ton ventre et tu mangeras de la poussière tous les jours à vivre.

15. Je mets l'hostilité entre toi et la femme, entre ton germe et son germe. Lui, il te blessera à la tête, et toi, tu lui blesseras le talon. »

16. Il dit à la femme : « J'accrois, j’augmente ta douleur et ta grossesse, tu enfanteras dans la douleur et tu seras poussée vers ton homme, et lui, il dominera sur toi. »

17. Il dit à Adam : « Puisque tu as écouté la voix de ta femme, et que tu as mangé de l’arbre dont tu avais pour instruction de ne pas manger, la terre est maudite à cause de toi. C’est dans la peine que tu t'en nourriras tous les jours à vivre.

18. Elle te fera pousser des épines et des chardons : mange l’herbe du champ !

19. C’est à la sueur des visages que tu mangeras du pain, jusqu’à ton retour à la terre d’où tu as été pris. Car tu es poussière, et à la poussière tu retourneras. »

20. Adam appela sa femme du nom d'Eve, car c'est elle qui devint la mère de tous les vivants.

21. JHVH Elohim fit pour Adam et sa femme des tuniques de peau, et il les en revêtit.

22. JHVH Elohim dit : « Voici que l'humain est devenu comme l'un de nous par la connaissance du bien et du mal. Maintenant, il est à craindre qu'il tende sa main pour prendre aussi de l'arbre des vies, en mange et vive à jamais. »

23. JHVH Elohim le renvoya du jardin d’Eden, pour qu’il serve la terre d’où il fut pris.

24. C’est ainsi qu’il chassa l'humain et qu'il fit demeurer à l’est du jardin d’Eden les chérubins, qui font tournoyer en tous sens une épée flamboyante, pour garder le chemin de l’arbre des vies.