Le plan de Dieu

Le repentir et la grâce




Il y a un lien invisible entre le repentir, la grâce, le pardon et la justification.

Examinons d'abord la relation entre repentir et grâce avant de passer au pardon et à la justification qui sont abordés par Paul dans différents versets.

1. Le repentir.

Se repentir c'est exprimer des regrets, publiquement ou intérieurement, avec le désir de ne plus recommencer et de réparer, si possible, les dommages causés.

Mais bien souvent, la réparation n'est pas possible et ceux qui ont subi les dommages peuvent ne jamais pardonner.

Le Seigneur nous voit et sait si le repentir est sincère.

Quoi qu'il en soit, en toutes situations le vrai repentir est bénéfique :

« Car si je vous ai attristés par ma lettre, je ne le regrette pas. Et si je l’ai regretté, c'est en constatant que cette lettre vous attristerait momentanément.

Mais maintenant je me réjouis, non de vous avoir attristés, mais parce que votre tristesse vous a conduits à la repentance. Car vous avez été attristés selon Dieu, afin de ne subir aucun dommage de notre part.

En effet, la tristesse selon Dieu produit un repentir salutaire que l'on ne regrette jamais. Mais la tristesse du monde produit la mort.

Voici même que cette tristesse selon Dieu a produit en vous de l'empressement, des excuses, de l'indignation, de la crainte, un désir ardent, du zèle. » (2 Corinthiens 7.8-11)

La tristesse du monde sera peut être celle de ceux qui ont subi les conséquences de vos fautes.

Et la tristesse selon Dieu sera celle qui vous poussera à vous repentir, et pourra inciter au pardon ceux envers lesquels vous avez péché.

Leur cheminement spirituel vers le pardon passera peut-être par une prise de conscience de leurs propres fautes, de leur part de responsabilité dans cette affaire.

Car il faut reconnaître ses péchés avant de voir ceux des autres :

« C'est pourquoi tu es inexcusable, ô homme, qui que tu sois, toi qui juges. Car en jugeant l'autre, tu te condamnes toi-même, puisque, toi qui juges, tu commets les mêmes actes.

Nous savons que le jugement de Dieu s'exerce selon la vérité contre ceux qui commettent de telles choses.

Espères-tu, ô homme, toi qui juges ceux qui les commettent en faisant de même, que tu échapperas au jugement de Dieu ?

Ou bien méprises-tu la richesse de Sa bonté, Sa patience et Sa générosité en ignorant que la bonté de Dieu te pousse à te repentir ? » (Romains 2.1-4)

Sur ce point, Jésus nous a montré le mode d'emploi du repentir qui doit se substituer au jugement que nous serions tentés de prononcer envers les autres ... avant de nous être examinés :

« Que regardes-tu la paille dans l'œil de ton frère, ne remarques-tu pas la poutre dans ton œil ?

Comment peux-tu dire à ton frère : "Laisse, je fais sortir la paille de ton œil" ? Or voici, la poutre est dans ton œil !

Hypocrite, fais d'abord sortir la poutre de ton œil et alors tu verras clairement pour faire sortir la paille de l'œil de ton frère. » (Matthieu 7.3-5)

2. La miséricorde de Dieu.

Après le repentir, voici venir le temps de la grâce.

Pour les incirconcis, c'est-à-dire les païens convertis ...

« Vous qui étiez morts par vos fautes, et par l’incirconcision de votre chair, Il vous a rendus à la vie avec Lui, vous faisant grâce de toutes vos fautes. » (Colossiens 2.13)

... mais aussi pour les circoncis appelés à revenir vers Dieu, afin que la grâce se répande sur tous :

« Vous qui avez autrefois désobéi à Dieu, vous avez maintenant obtenu miséricorde par leur désobéissance.

Actuellement, ils ont ainsi désobéi consécutivement à votre miséricorde, afin d'obtenir aussi miséricorde.

Car Dieu a enfermé tous les hommes dans la désobéissance, pour faire miséricorde à tous.

Quelle profondeur, que la richesse, la sagesse et la science de Dieu ! Que Ses jugements sont insondables et Ses voies impénétrables ! » (Romains 11.30-33)

La grâce passe par Jésus Christ et nul autre :

« Il nous gratifie dans Son Bien-aimé pour célébrer la gloire de Sa grâce.

En Lui nous avons la rédemption par Son sang, le pardon des fautes, selon la richesse de Sa grâce. » (Ephésiens 1.6-7)

La grâce est la source du salut que nous attendons avec espérance dans la persévérance par la foi :

« Car la grâce de Dieu a été manifestée comme source de salut pour tous les hommes.

Elle nous enseigne à renoncer à l’impiété et aux désirs de ce monde, et à vivre dans le siècle présent selon la sagesse, la justice et la piété.

Nous attendons la bienheureuse espérance et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur : Jésus Christ. » (Tite 2.11-13)

3. La foi et la grâce.

La grâce sauve ceux qui croient. Elle vient de Dieu tout comme la foi.

C'est à nous de faire le bon choix, celui de la foi qui nous est proposée afin de connaître le salut éternel ...

« Mais Dieu est riche en miséricorde à cause du grand amour dont Il nous a aimés.

Et bien que morts à cause de nos fautes, Il nous a fait vivre avec le Christ, et c'est par la grâce que vous êtes sauvés.

Il nous a ressuscités avec Lui pour nous faire asseoir au plus haut des cieux, en Jésus Christ.

Ainsi montre-t-Il aux siècles à venir la richesse débordante de Sa grâce par Sa bonté envers nous, en Jésus Christ.

Car vous êtes sauvés par la grâce, par la foi. Et ceci ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. » (Ephésiens 2.4-9)

Abraham est le référent de la foi, et de la grâce ainsi offerte à tous les peuples, suivant cet enseignement que nous rappelle Paul :

« C'est donc par la foi, afin que ce soit par la grâce que la promesse est tenue pour toute la descendance, non seulement celle issue de la loi, mais aussi celle issue de la foi d'Abraham, notre père à tous.

Car il est écrit : "J'ai fait de toi le père de nombreux peuples."

Il en est ainsi devant Celui en qui il a cru, le Dieu qui fait vivre les morts et fait exister ce qui n'existait pas.

Il a espéré en l'absence de toute espérance. Il eut foi et devint le père de nombreux peuples, comme il est écrit : "Telle sera ta descendance."

Sans faiblir dans la foi, il regarda son propre corps à l'approche de la mort, âgé de cent ans environ, et l'état de stérilité du sein de Sarah.

Il ne douta pas de la promesse de Dieu par manque de foi, mais il fut fortifié par la foi et rendit gloire à Dieu.

Il était tout à fait convaincu que ce qu'Il lui avait promis, Il avait la puissance de le réaliser.

C'est pourquoi cela lui fut aussi compté comme justice. » (Romains 4.16-22)

Pour Abraham, la promesse portait sur une descendance qui recevrait un territoire.

Pour nous la promesse c'est le salut, la vie éternelle par la foi.

« C'est aussi par Lui que nous obtenons, par la foi, l'accès à la grâce en laquelle nous demeurons. Notre orgueil, nous le mettons dans l'espérance de la gloire de Dieu. » (Romains 5.2)

Une promesse dont l'accomplissement demeure notre espérance au cours de cette vie terrestre.

Il importe maintenant de s'examiner.

Il est certes difficile de faire l'inventaire de tous les péchés commis depuis notre naissance et dont nous devrions nous repentir.

Ils sont pourtant là, quelque part, dans notre mémoire.

Prions le Seigneur afin qu'il intervienne sur notre conscience afin de faire remonter à la surface ce qui doit faire l'objet d'un repentir sincère et soumis à la miséricorde de Dieu.

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Récapitulatif

des versets cités

dans leurs contextes

1 ... 2 Corinthiens 7.8-11

2 ... Romains 2.1-4

3 ... Matthieu 7.3-5

4 ... Colossiens 2.13

5 ... Romains 11.30-33

6 ... Ephésiens 1.6-7

7 ... Tite 2.11-13

8 ... Ephésiens 2.4-9

9 ... Romains 4.16-22

10 .. Romains 5.2