Nous avons vu dans l'étude précédente sur le repentir et la grâce que le repentir ouvrait la porte à la grâce divine conduisant au pardon des péchés.
Examinons maintenant les conditions dans lesquelles s'exerce ce pardon et la justification qui s'en suit.
1. La loi et les œuvres.
Paul pose une position de principe : personne ne sera justifié par les œuvres de la loi !
« Nous savons aussi que l'homme n'est pas justifié par les œuvres de la loi, mais par la foi en Jésus Christ. Et nous avons cru en Jésus Christ afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi. Car personne ne sera justifié par les œuvres de la loi. » (Galates 2.16)
Ce message était adressé aux Galates qui étaient confrontés aux positions de Juifs désireux de leur imposer la Loi de Moïse, notamment la circoncision, afin d'être justifiés.
Mais Paul affirme que cette justification est le fruit de la foi et non d'une quelconque loi ...
« Celui qui vous a dispensé l'Esprit en opérant des miracles parmi vous le fit-il en suivant la loi ou par la transmission de la foi ?
C'est ainsi que : "Abraham eut foi en Dieu et cela lui fut compté comme justice."
Sachez-le donc : sont fils d'Abraham ceux qui vivent dans la foi !
L'Ecriture a prévu que Dieu justifierait les païens par la foi en annonçant d'avance à Abraham cette bonne nouvelle : "En toi, toutes les nations seront bénies."
De ce fait, ceux qui sont nés de la foi sont bénis avec Abraham, le croyant.
Mais tous ceux qui demeurent sous l'emprise de la loi sont sous le coup de la malédiction car il est écrit : "Maudit soit quiconque ne persévère pas dans l'accomplissement de tout ce qui est écrit dans le livre de la loi."
Que personne ne soit justifié devant Dieu par la loi est évident puisque : "Le juste vivra par la foi." »
(Galates 3.5-11)
A plusieurs reprises Paul va se référer dans ses épîtres à ce verset du prophète Habakuk qui affirmait que la vie reposait sur la foi.
Cependant la Loi de Moïse a fertilisé le terrain afin de conduire les Juifs vers le Christ :
« Ainsi la loi a été notre conducteur jusqu'à Christ, afin d'être justifiés par la foi.
La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur.
Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus Christ ! »
(Galates 3.24-26)
Puis le Seigneur est passé à la phase suivante de Son Plan salutaire par l'incarnation du Fils :
« Mais quand le temps fixé est venu, Dieu a envoyé Son Fils, né d'une femme, sous le régime de la loi.
Il pouvait ainsi racheter ceux qui étaient sous la loi afin que nous recevions le statut de fils. »
(Galates 4.4-5)
Dans ce processus de révélation progressive, la Loi avait permis une prise de conscience du péché :
« Aussi, personne ne sera justifié devant Lui par les œuvres de la loi, par laquelle vient cependant la connaissance du péché. » (Romains 3.20)
Cependant, il existe en tout individu des prédispositions pour prendre conscience du péché.
Les païens pouvaient ainsi s'écarter du péché par cette loi naturelle.
Il en est encore de même de nos jours car des millions d'individus agissent spontanément pour le bien sans se tenir obligés par une quelconque loi.
« Ce ne sont pas, en effet, ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés.
Quand les païens, qui n’ont point la loi, exécutent naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont pas de loi, une loi pour eux-mêmes.
Ils montrent que l’œuvre de la loi est inscrite dans leurs cœurs. Leur conscience en témoigne et leurs raisonnements intérieurs se confrontent, les accusant ou les excusant tour à tour.
Ce sera révélé le jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus Christ les comportements secrets des hommes. »
(Romains 2.13-16)
Paul annonce ici le jugement selon les œuvres qui se profile pour l'humanité.
Il annonce aussi le jugement de ceux qui, bien que circoncis, ne respectent pas les principes de la Loi qu'ils devaient pourtant appliquer :
« Et si l'incirconcis observe les prescriptions de la loi, son incirconcision ne lui sera-t-elle pas comptée comme circoncision ?
Et celui qui, tout en accomplissant la loi, est physiquement incirconcis, te jugera toi qui, malgré les Écritures et la circoncision, transgresse la loi.
Car ce n'est pas ce qui se voit qui fait le Juif, ni la circoncision visible dans la chair.
Mais c'est à l'intérieur que se trouve le Juif, par la circoncision du cœur qui relève de l'Esprit et non de la lettre, qui reçoit la louange non des hommes mais de Dieu. »
(Romains 2.26-29)
2. Ne pas régresser.
Les pressions exercées par les Juifs sur les Galates pouvaient inciter ceux-ci à se soumettre à la Loi en se détournant de la foi :
« Car je répète à tout homme qui se fait circoncire qu'il est obligé d'appliquer toute la loi.
Vous avez rompu avec Christ, si vous cherchez à être justifiés par la loi, vous avez été déchus de la grâce. »
(Galates 5.3-4)
Ce comportement est une régression spirituelle car, dans un premier temps, les Galates s'étaient convertis sur les fondements de l'Evangile.
Or l'Evangile annonce le salut pour ceux qui croient que Jésus est mort pour leurs péchés.
Revenir en arrière, c'est retourner aux erreurs du passé comme le dit aussi Pierre dans son épître où il cite Proverbes 26.11 :
« Car si, en ayant échappé aux souillures du monde par la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus Christ, ils se laissent de nouveau entortiller et dominer, cette dernière situation devient pour eux pire que la première.
En effet, il aurait mieux valu pour eux n'avoir jamais connu la voie de la justice plutôt que de s'en être détourné après avoir connu le saint commandement qui leur avait été transmis.
Il leur est arrivé ce que dit justement le proverbe : "Le chien est retourné à son vomissement", et "la truie à peine lavée se vautre dans le bourbier." »
(2 Pierre 2.20-22)
3. Notre juge et intercesseur.
La conversion ne confère aucune supériorité aux disciples du Christ.
Notre héritage, c'est notre nature pécheresse qui ne nous distingue pas du reste du monde.
A l'appui de sa démonstration sur ce point, Paul se réfère à plusieurs Psaumes de l'Ancien Testament :
« Alors, sommes-nous supérieurs ? Pas du tout, car nous avons démontré que tous, Juifs comme Grecs, sont sous l'emprise du péché.
D'ailleurs, il est écrit : "Il n'est aucun juste, pas même un. Il n'y en a aucun de sensé, aucun qui cherche Dieu. Ils s'en sont tous détournés, dans un ensemble de vauriens. Aucun n'est vertueux, pas un seul."
Leur gorge est un sépulcre béant, de leurs langues ils sèment la ruse, un venin d'aspic sous leurs lèvres."
Leur bouche abonde en malédiction et amertume."
Leurs pieds sont prompts à verser le sang.
La ruine et le malheur sont sur leurs chemins.
"Et ils n'ont pas connu le chemin de la paix."
"Aucune crainte de Dieu devant leurs yeux."
Nous savons que tout ce que dit la loi s'adresse à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée et le monde entier reconnu coupable devant Dieu.
Aussi, personne ne sera justifié devant Lui par les œuvres de la loi, par laquelle vient cependant la connaissance du péché.
Mais à présent, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, ce dont attestent la loi et les prophètes.
C'est la justice de Dieu par la foi en Jésus Christ pour tous les croyants. Car il n’y a aucune distinction.
Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.
Mais ils sont gratuitement justifiables par Sa grâce, du fait de la délivrance accomplie en Jésus Christ. »
(Romains 3.9-23)
Si la Loi de Moïse a permis d'identifier le péché et d'établir des règles afin de se repentir, elle n'a pas pour autant abouti à une justification du peuple juif.
S'il en était ainsi, Dieu n'aurait pas eu besoin de sacrifier Son Fils pour le salut des Juifs comme du reste du monde.
Ce sacrifice, et la foi que nous Lui accordons, nous permet de reconnaître le Seigneur comme Seul juge :
« En ce qui me concerne, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain. Je ne me juge même pas moi-même.
Car ma conscience ne me reproche rien. Mais ce n’est pas pour cela que je suis justifié. Celui qui me juge, c’est le Seigneur. »
(1 Corinthiens 4.3-4)
Qui pourrait encore nous juger en ce monde ?
« Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus Christ et par l’Esprit de notre Dieu. » (1 Corinthiens 6.11)
Purifiés par le sacrifice du Fils de Dieu, il importe d'avoir un comportement digne du prix payé pour le rachat de nos péchés :
« Car vous avez été rachetés à grand prix. Glorifiez donc Dieu par votre corps ! » (1 Corinthiens 6.20)
La foi permet de prendre position face au monde, face au diable, avec la certitude d'avoir un intercesseur sans équivalent :
« Que dire donc de plus à ce sujet ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ?
Lui qui n'a pas épargné Son propre Fils, mais L'a livré pour nous tous, comment, avec Lui, ne nous donnerait-Il pas tout ?
Qui se porterait accusateur des élus de Dieu ? C'est Dieu, Celui qui justifie !
Qui oserait condamner ? Jésus Christ, Lui qui est mort, bien plus, ressuscité, est aussi à la droite de Dieu et intercède pour nous. »
(Romains 8.31-34)
Jésus intercède et, indiciblement, opère un transfert de Ses disciples dans ce monde vers Son Royaume :
« Il nous a arrachés à la puissance des ténèbres pour nous transférer dans le Royaume de Son Fils bien-aimé.
En Lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés. »
(Colossiens 1.13-14)
Jésus est le seul à pouvoir agir ainsi en notre faveur ... et nul autre :
« Car il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes : Jésus Christ fait homme. Il s’est donné Lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu au temps fixé. » (1 Timothée 2.5-6)
Au regard de cette affirmation biblique, le Seul qui puisse entendre nos prières : c'est Jésus !
4. La justification par la foi.
Paul cite à plusieurs reprises Habakuk 2.4 :
« La justice de Dieu se révèle en effet en Lui, de la foi vers la foi, ainsi qu'il est écrit : Le juste vivra par la foi. » (Romains 1.17)
Cette affirmation de Paul mérite d'être développée et il s'y emploie ensuite :
« Mais ils sont gratuitement justifiables par Sa grâce, du fait de la délivrance accomplie en Jésus Christ.
C’est Lui que Dieu a destiné, pour ceux qui croient en l'expiation par Son sang, à être la démonstration de Sa justice, parce qu’Il avait laissé impunis les péchés antérieurs.
Au temps de Sa patience, Il montre Sa justice dans le temps présent, afin d'être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.
Serait-ce donc un motif d'orgueil ? C'est exclu ! En vertu de quelle loi ? Celle des œuvres ? Nullement, mais par la loi de la foi.
Car nous estimons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi.
Ou alors, Dieu serait-Il seulement le Dieu des Juifs ? Ne l’est-Il pas aussi des païens ? Oui, Il l’est aussi pour les païens.
Car il y a un seul Dieu, qui justifiera par la foi les circoncis, et par la foi les incirconcis.
Abolirons-nous donc la loi à cause de la foi ? Nullement ! Au contraire, nous confirmons la loi. »
(Romains 3.24-31)
Concrètement, vivre par la foi a plusieurs implications :
1. Le fait de proclamer sa foi est lié à la conversion qui induit la reconnaissance de Jésus comme sauveur.
2. Celui qui est justifié va vivre sa foi en conséquence et les œuvres qu'il accomplira s'inscriront dans le prolongement de sa conversion.
3. Au terme d'une vie terrestre où le disciple de Jésus aura vécu par la foi, il connaîtra la vie éternelle du fait de sa persévérance dans la foi.
Toujours dans la même épître, Paul va rappeler en Romains 4.1-25 le processus de justification d'Abraham qui permet d'élargir la justification à tous les peuples.
Justifiés par notre foi, nous sommes entrés en paix avec Dieu :
« Ainsi, justifiés par la foi, nous obtenons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus Christ. » (Romains 5.1)
Justifiés par notre foi, nous ne sommes plus exposés à la condamnation si nous demeurons en Jésus Christ jusqu'au bout :
« Donc, il n'y a maintenant plus aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus Christ. Car la loi de l'Esprit de vie en Jésus Christ t'a affranchi de la loi du péché et de la mort. » (Romains 8.1-2)
Au regard de la vie éternelle qui se profile, notre vie terrestre n'est plus qu'un état transitoire auquel il convient de ne pas s'attacher :
« C'est ainsi que je considère que tout est une perte en regard de ce qui est prééminent : la connaissance de Jésus Christ, mon Seigneur. C'est pour Lui que j'ai tout perdu, ce que je considère comme déchets, afin de gagner Christ.
Ceci pour être trouvé en Lui, non par ma propre justice, celle qui vient de la loi, mais celle venant de la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu fondée sur la foi. »
(Philippiens 3.8-9)
C'est ainsi que : "Abraham eut foi en Dieu et cela lui fut compté comme justice."
Sachez-le donc : sont fils d'Abraham ceux qui vivent dans la foi !
L'Ecriture a prévu que Dieu justifierait les païens par la foi en annonçant d'avance à Abraham cette bonne nouvelle : "En toi, toutes les nations seront bénies."
Mais tous ceux qui demeurent sous l'emprise de la loi sont sous le coup de la malédiction car il est écrit : "Maudit soit quiconque ne persévère pas dans l'accomplissement de tout ce qui est écrit dans le livre de la loi."
Que personne ne soit justifié devant Dieu par la loi est évident puisque : "Le juste vivra par la foi." »
La foi étant venue, nous ne sommes plus sous ce conducteur.
Car vous êtes tous fils de Dieu par la foi en Jésus Christ ! »
(Galates 3.24-26)Il pouvait ainsi racheter ceux qui étaient sous la loi afin que nous recevions le statut de fils. »
(Galates 4.4-5)Quand les païens, qui n’ont point la loi, exécutent naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont pas de loi, une loi pour eux-mêmes.
Ils montrent que l’œuvre de la loi est inscrite dans leurs cœurs. Leur conscience en témoigne et leurs raisonnements intérieurs se confrontent, les accusant ou les excusant tour à tour.
Ce sera révélé le jour où, selon mon Évangile, Dieu jugera par Jésus Christ les comportements secrets des hommes. »
(Romains 2.13-16)Et celui qui, tout en accomplissant la loi, est physiquement incirconcis, te jugera toi qui, malgré les Écritures et la circoncision, transgresse la loi.
Car ce n'est pas ce qui se voit qui fait le Juif, ni la circoncision visible dans la chair.
Mais c'est à l'intérieur que se trouve le Juif, par la circoncision du cœur qui relève de l'Esprit et non de la lettre, qui reçoit la louange non des hommes mais de Dieu. »
(Romains 2.26-29)
Vous avez rompu avec Christ, si vous cherchez à être justifiés par la loi, vous avez été déchus de la grâce. »
(Galates 5.3-4)En effet, il aurait mieux valu pour eux n'avoir jamais connu la voie de la justice plutôt que de s'en être détourné après avoir connu le saint commandement qui leur avait été transmis.
Il leur est arrivé ce que dit justement le proverbe : "Le chien est retourné à son vomissement", et "la truie à peine lavée se vautre dans le bourbier." »
(2 Pierre 2.20-22)
D'ailleurs, il est écrit : "Il n'est aucun juste, pas même un. Il n'y en a aucun de sensé, aucun qui cherche Dieu. Ils s'en sont tous détournés, dans un ensemble de vauriens. Aucun n'est vertueux, pas un seul."
Leur gorge est un sépulcre béant, de leurs langues ils sèment la ruse, un venin d'aspic sous leurs lèvres."
Leur bouche abonde en malédiction et amertume."
Leurs pieds sont prompts à verser le sang.
La ruine et le malheur sont sur leurs chemins.
"Et ils n'ont pas connu le chemin de la paix."
"Aucune crainte de Dieu devant leurs yeux."
Nous savons que tout ce que dit la loi s'adresse à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée et le monde entier reconnu coupable devant Dieu.
Aussi, personne ne sera justifié devant Lui par les œuvres de la loi, par laquelle vient cependant la connaissance du péché.
Mais à présent, la justice de Dieu a été manifestée sans la loi, ce dont attestent la loi et les prophètes.
C'est la justice de Dieu par la foi en Jésus Christ pour tous les croyants. Car il n’y a aucune distinction.
Tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu.
Mais ils sont gratuitement justifiables par Sa grâce, du fait de la délivrance accomplie en Jésus Christ. »
(Romains 3.9-23)Car ma conscience ne me reproche rien. Mais ce n’est pas pour cela que je suis justifié. Celui qui me juge, c’est le Seigneur. »
(1 Corinthiens 4.3-4)Lui qui n'a pas épargné Son propre Fils, mais L'a livré pour nous tous, comment, avec Lui, ne nous donnerait-Il pas tout ?
Qui se porterait accusateur des élus de Dieu ? C'est Dieu, Celui qui justifie !
Qui oserait condamner ? Jésus Christ, Lui qui est mort, bien plus, ressuscité, est aussi à la droite de Dieu et intercède pour nous. »
(Romains 8.31-34)En Lui nous avons la rédemption, le pardon des péchés. »
(Colossiens 1.13-14)
C’est Lui que Dieu a destiné, pour ceux qui croient en l'expiation par Son sang, à être la démonstration de Sa justice, parce qu’Il avait laissé impunis les péchés antérieurs.
Au temps de Sa patience, Il montre Sa justice dans le temps présent, afin d'être juste tout en justifiant celui qui a la foi en Jésus.
Serait-ce donc un motif d'orgueil ? C'est exclu ! En vertu de quelle loi ? Celle des œuvres ? Nullement, mais par la loi de la foi.
Car nous estimons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi.
Ou alors, Dieu serait-Il seulement le Dieu des Juifs ? Ne l’est-Il pas aussi des païens ? Oui, Il l’est aussi pour les païens.
Car il y a un seul Dieu, qui justifiera par la foi les circoncis, et par la foi les incirconcis.
Abolirons-nous donc la loi à cause de la foi ? Nullement ! Au contraire, nous confirmons la loi. »
(Romains 3.24-31)Ceci pour être trouvé en Lui, non par ma propre justice, celle qui vient de la loi, mais celle venant de la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu fondée sur la foi. »
(Philippiens 3.8-9)
Voyons ce que nous avons perdu par notre conversion ... et ce que nous avons gagné.
Imaginons une balance où se sont accumulés, années après années, nos péchés qui pèsent et font manifestement pencher la balance vers le bas, vers la mort.
Puis, de l'autre côté, le sacrifice de Jésus vient non seulement équilibrer la balance en annulant nos péchés, mais il nous tire vers le haut, vers le ciel, en nous incitant à persévérer dans la foi.
Convertis ou non, nous n'emporterons rien de ce monde.
Mais de l'autre côté, qu'allons-nous trouver ?