AVOIR LA FOI EN DIEU ... CROIRE EN JESUS CHRIST



La dîme


« Alors il lui donna la dîme de tout. »

(Genèse 14.20)

La dîme

Après avoir entendu les bénédictions de Melchisédek, Abram lui donne la dîme, c'est-à-dire le dixième, des biens qu'il avait recueillis auprès de ses adversaires.

C'est la première fois qu'une telle pratique apparaît dans la Bible.

Quels sont les motifs qui poussent Abram à agir de la sorte ?

Que lui a donc donné Melchisédek ?

Simplement du pain, du vin, et une bénédiction !

Le don de Melchisédek est essentiellement spirituel.

Car si le don du pain et du vin peut être conçu comme un don matériel, il est surtout symbolique.

C'est un symbole d'accueil chaleureux, de convivialité, mais c'est aussi le symbole du corps et du sang du Christ comme nous l'avons exposé précédemment (voir en ce sens "Du pain et du vin ...")

Melchisédek n'a rien demandé : le don du pain et du vin comme la bénédiction envers Abram sont des dons "gratuits", sans rien attendre en retour.

Tout comme Jésus a donné Sa vie pour sauver le monde, gratuitement, sans rien attendre en retour ... laissant chacun libre d'accepter Son sacrifice en réparation de nos péchés et de le reconnaître comme notre Sauveur.

Comme nous l'avons indiqué dans notre étude précédente ("Du pain et du vin ..."), le pain et le vin offerts par Melchisédek préfigurent le repas de la "Cène" bien connu des chrétiens qui le pratiquent dans leurs lieux de culte.

Mais que se passe-t-il bien souvent après la Cène ?

Les fidèles sont invités à verser librement leur dîme.

Ainsi l'ordre des évènements relatés dans ce chapitre de la Genèse (pain et vin puis dîme) se retrouve dans le déroulement d'un culte chrétien.

Ce n'est pas un hasard si les choses sont ainsi ordonnancées.

C'est écrit dans la Bible !

La dîme du chrétien est conçue comme une reconnaissance spontanée et naturelle envers Dieu et son Fils unique qui s'est sacrifié pour nous.

C'est pourquoi il nous est demandé de donner non en comptant, en calculant, mais au gré de notre cœur, de notre amour envers le Seigneur.

« Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, non à regret ou par nécessité, car Dieu aime celui qui donne avec joie. » (2 Corinthiens 9.7)

Avec le Nouveau Testament, la notion de dîme est devenue une référence, non une obligation.

Ce ne fut pas toujours le cas ... et beaucoup le vivent encore comme une contrainte.

Ne sommes-nous pas soucieux de conserver d'abondantes réserves ?

Pourtant, ce n'est pas ce que Jésus enseigne :

« Ne vous amassez pas de trésors sur la terre, là où mite et rongeur ravagent, et là où les voleurs percent et dérobent.

Amassez-vous des trésors dans le ciel, là où ni mite ni rongeur ne ravagent, et là où les voleurs ne percent ni ne dérobent.

Ainsi, là où est ton trésor, là sera aussi ton cœur. » (Matthieu 6.19-21)

Vivre la dîme comme une obligation, comme un commandement, c'est vivre encore sous le régime de la loi ... et non sous celui de la foi.

Car la loi de Moïse comportait entre autres prescriptions :

« Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à JHVH ; c'est une chose consacrée à JHVH. » (Lévitique 27.30)

Cette dîme consacrée à JHVH était ensuite affectée aux prêtres suivant la volonté divine exprimée dans l'Ancien Testament :

« Je donne comme possession aux fils de Lévi toute dîme en Israël, pour le service qu'ils font, le service de la tente d'assignation. » (Nombres 18.21)

De ce fait, les Lévites n'avaient reçu aucune terre lors du partage des terres conquises par les Hébreux.

Sur le fond, le principe de la rétribution des prêtres (ou pasteurs) grâce à la dîme demeure en vigueur dans le monde chrétien.

Mais c'est à chacun d'apprécier, en son âme et conscience, ce qu'il doit donner ...

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Traduction interlinéaire
de la Genèse

Chapitre 14 ~ Versets 14.1 à 14.24
1. En ces jours-là, Amraphel, roi de Shinéar ; Ariok, roi d'Ellasar ; Kedorlaomer, roi d'Elam ; et Tidal, roi des Goyim ;

2. firent la guerre à Bera, roi de Sodome, allié de Birsha, roi de Gomorrhe ; de Shinab, roi d'Adma ; de Shemeber, roi de Tzeboïm ; et du roi de Bèla, c'est-à-dire Zoar.

3. Tous ceux-là firent jonction dans la vallée des Sidim, c'est-à-dire la Mer du sel.

4. Ils avaient servi Kedorlaomer pendant douze ans et il se révoltèrent la treizième année.

5. Au cours de la quatorzième année, Kedorlaomer vint avec les rois qui étaient avec lui. Ils frappèrent les Rephaïm à Ashteroth-Karnaïm, les Zouzim à Ham, les Emim à Shaveh Kiriataïm,

6. et les Horites dans leur montagne de Séïr jusqu'à El-Paran, près du désert.

7. Ils s'en retournèrent et allèrent vers En-Mishpat, c'est-à-dire Kadesh, et frappèrent le territoire de l'Amalécite, puis de l'Amorite résidant à Hazezon-Tamar.

8. Le roi de Sodome s'avança, ainsi que le roi de Gomorrhe, le roi d'Adma, le roi de Tzeboïm et le roi de Bèla, c'est-à-dire Zoar, et ils se mirent en ordre pour se battre contre eux dans la vallée des Sidim,

9. contre Kedorlaomer, roi d'Elam ; Tidal, roi des Goyim ; Amraphel, roi de Shinéar ; et Ariok, roi d'Ellasar ; quatre rois contre cinq.

10. Il y avait des puits dans la vallée des Sidim, des puits de bitume. Le roi de Sodome et celui de Gomorrhe s'enfuirent et y tombèrent. Ceux qui restaient s'enfuirent dans la montagne.

11. Alors ils prirent tous les biens de Sodome et Gomorrhe, et toute leur nourriture, puis s'en allèrent.

12. Ils prirent Loth, le fils du frère d'Abram qui habitait Sodome, avec tous ses biens, et partirent.

13. L'un des fuyards vint le dire à Abram, l'Hébreu, qui campait aux chênes de Mamré, l'Amorite, frère d’Echkol et frère d’Aner, qui avaient passé un accord avec Abram.

14. Quand Abram entendit que son frère avait été capturé, il équipa ceux qui lui étaient dévoués, nés dans sa maison, trois cent dix-huit, et lança la poursuite jusqu'à Dan.

15. Il se glissa sur eux avec ses serviteurs, de nuit. Il les battit et les poursuivit jusqu'à Hoba, qui est à gauche de Damas.

16. Il récupéra tous les biens, ainsi que Loth, son frère, qui récupéra ses biens, les femmes et le peuple.

17. A son retour, le roi de Sodome sortit pour le rencontrer dans la vallée de Shavé, c'est-à-dire la Vallée du roi, alors qu'il venait de battre Kedorlaomer et les rois qui étaient avec lui.

18. Melchisédek, roi de Salem, apporta du pain et du vin. Il était prêtre du Dieu suprême.

19. Il le bénit en disant : « Béni soit Abram par le Dieu suprême, maître des cieux et de la terre.

20. Béni soit le Dieu suprême qui a livré tes adversaires entre tes mains. » Alors il lui donna la dîme de tout.

21. Le roi de Sodome dit à Abram : « Donne-moi ce qui est vivant, et les biens, prends-les pour toi ! »

22. Abram répondit au roi de Sodome : « Je lève la main vers JHVH, Dieu suprême, maître des cieux et de la terre.

23. Depuis le fil jusqu'au lacet de sandale, je ne prendrai rien qui soit à toi. Ainsi, tu ne pourras dire : "J'ai enrichi Abram."

24. Rien pour moi. Seulement ce que les garçons ont mangé, et la part des hommes qui étaient avec moi, Aner, Echkol et Mamré, eux, ils prendront leur part. »