AVOIR LA FOI EN DIEU ... CROIRE EN JESUS CHRIST



La compromission


« Rien pour moi.

Seulement ce que les garçons ont mangé,

et la part des hommes qui étaient avec moi,

Aner, Echkol et Mamré, eux, ils prendront leur part. »

(Genèse 14.24)

La compromission

La comprommission est définie comme le fait d'exposer quelqu'un, ou de s'exposer, à un préjudice moral ou d'engager sa réputation dans une affaire douteuse.

Ceci peut conduire à un arrangement conclu par lâcheté ou intérêt.

Une autre notion proche de la compromission : c'est le compromis.

Un compromis est un arrangement dans lequel on se fait des concessions mutuelles.

Lorsque le roi de Sodome fit cette proposition a Abram ...

« Donne-moi ce qui est vivant, et les biens, prends-les pour toi ! » (verset 21)

... il pensait passer un arrangement, un compromis avec Abram.

Mais pour Abram, il ne s'agit pas d'un compromis mais d'une compromission avec quelqu'un qui n'est pas fréquentable.

En passant un accord avec lui, Abram aurait dénaturé sa propre réputation.

Or Abram est un homme de foi, un homme de Dieu, qui ne peut recevoir quoi que ce soit du roi de Sodome à propos duquel il est écrit :

« Les gens de Sodome étaient extrêmement malfaisants et immondes devant JHVH. »

Passer un accord avec ce roi, c'était passer une alliance avec le Mal !

« Ne formez pas un attelage disparate avec les incroyants. Car qu'y a-t-il de commun entre la justice et l’iniquité ? Et quelle convergence entre la lumière et les ténèbres ?

Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? Ou que peuvent partager un croyant et un incroyant ? » (2 Corinthiens 6.14-15)

L'apôtre Paul était catégorique dans ses recommandations.

Abram l'est tout autant dans sa prise de position :

« Rien pour moi ! »

On ne transige pas dans de telles situations.

« Rien pour moi. Seulement ce que les garçons ont mangé, et la part des hommes qui étaient avec moi, Aner, Echkol et Mamré, eux, ils prendront leur part. »

Mais Abram doit faire une concession, un compromis, non dans son intérêt, mais pour dédommager les hommes qui ont combattu à ses côtés.

Il laisse aussi le soin à ses alliés, Aner, Echkol et Mamré de pouvoir prendre leur part ... ce qui ne constitue nullement une obligation.

C'est à chacun d'agir en son âme et conscience, par conviction de foi.

Mais il est parfois difficile de discerner la barrière qui sépare le compromis de la compromission.

Nous avons relevé cette citation de l'un de nos contemporains originaire de Pologne : Adam Michnik.

"Le compromis, ça n'est pas la compromission, c'est l'envers du fanatisme. La compromission c'est la lâcheté. Le compromis , c'est le courage."

Nous ne citons pas cette phrase pour être en accord avec mais pour apporter un élément de réflexion.

Refuser un compromis, en considérant qu'il s'agit d'une compromission, conduit bien souvent à des positions intégristes, extrémistes.

C'est le propre des esprits fanatiques, totalitaires, qui refusent toute concession pour garder la tête haute ... ou parce qu'ils n'osent pas remettre en question leurs dogmes par peur de se fragiliser.

C'est en ce sens que l'on peut associer la compromission à une forme de lâcheté.

Faut-il en déduire pour autant que tous les compromis sont des actes courageux ?

Probablement pas ... car on trouverait des exemples multiples où des compromis, tout en étant valables, n'ont nullement nécessité d'être courageux.

Mais ce qui caractérise peut-être le plus la compromission, c'est son absence de valeurs morales.

Car ceux qui se livrent à de telles pratiques, ou qui les inspirent, sont le plus souvent des individus dépourvus de principes, ambitieux, arrivistes, opportunistes prêts à tout pour satisfaire leurs intérêts personnels.

Des gens sans foi ... ni loi !

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Traduction interlinéaire
de la Genèse

Chapitre 14 ~ Versets 14.1 à 14.24
1. En ces jours-là, Amraphel, roi de Shinéar ; Ariok, roi d'Ellasar ; Kedorlaomer, roi d'Elam ; et Tidal, roi des Goyim ;

2. firent la guerre à Bera, roi de Sodome, allié de Birsha, roi de Gomorrhe ; de Shinab, roi d'Adma ; de Shemeber, roi de Tzeboïm ; et du roi de Bèla, c'est-à-dire Zoar.

3. Tous ceux-là firent jonction dans la vallée des Sidim, c'est-à-dire la Mer du sel.

4. Ils avaient servi Kedorlaomer pendant douze ans et il se révoltèrent la treizième année.

5. Au cours de la quatorzième année, Kedorlaomer vint avec les rois qui étaient avec lui. Ils frappèrent les Rephaïm à Ashteroth-Karnaïm, les Zouzim à Ham, les Emim à Shaveh Kiriataïm,

6. et les Horites dans leur montagne de Séïr jusqu'à El-Paran, près du désert.

7. Ils s'en retournèrent et allèrent vers En-Mishpat, c'est-à-dire Kadesh, et frappèrent le territoire de l'Amalécite, puis de l'Amorite résidant à Hazezon-Tamar.

8. Le roi de Sodome s'avança, ainsi que le roi de Gomorrhe, le roi d'Adma, le roi de Tzeboïm et le roi de Bèla, c'est-à-dire Zoar, et ils se mirent en ordre pour se battre contre eux dans la vallée des Sidim,

9. contre Kedorlaomer, roi d'Elam ; Tidal, roi des Goyim ; Amraphel, roi de Shinéar ; et Ariok, roi d'Ellasar ; quatre rois contre cinq.

10. Il y avait des puits dans la vallée des Sidim, des puits de bitume. Le roi de Sodome et celui de Gomorrhe s'enfuirent et y tombèrent. Ceux qui restaient s'enfuirent dans la montagne.

11. Alors ils prirent tous les biens de Sodome et Gomorrhe, et toute leur nourriture, puis s'en allèrent.

12. Ils prirent Loth, le fils du frère d'Abram qui habitait Sodome, avec tous ses biens, et partirent.

13. L'un des fuyards vint le dire à Abram, l'Hébreu, qui campait aux chênes de Mamré, l'Amorite, frère d’Echkol et frère d’Aner, qui avaient passé un accord avec Abram.

14. Quand Abram entendit que son frère avait été capturé, il équipa ceux qui lui étaient dévoués, nés dans sa maison, trois cent dix-huit, et lança la poursuite jusqu'à Dan.

15. Il se glissa sur eux avec ses serviteurs, de nuit. Il les battit et les poursuivit jusqu'à Hoba, qui est à gauche de Damas.

16. Il récupéra tous les biens, ainsi que Loth, son frère, qui récupéra ses biens, les femmes et le peuple.

17. A son retour, le roi de Sodome sortit pour le rencontrer dans la vallée de Shavé, c'est-à-dire la Vallée du roi, alors qu'il venait de battre Kedorlaomer et les rois qui étaient avec lui.

18. Melchisédek, roi de Salem, apporta du pain et du vin. Il était prêtre du Dieu suprême.

19. Il le bénit en disant : « Béni soit Abram par le Dieu suprême, maître des cieux et de la terre.

20. Béni soit le Dieu suprême qui a livré tes adversaires entre tes mains. » Alors il lui donna la dîme de tout.

21. Le roi de Sodome dit à Abram : « Donne-moi ce qui est vivant, et les biens, prends-les pour toi ! »

22. Abram répondit au roi de Sodome : « Je lève la main vers JHVH, Dieu suprême, maître des cieux et de la terre.

23. Depuis le fil jusqu'au lacet de sandale, je ne prendrai rien qui soit à toi. Ainsi, tu ne pourras dire : "J'ai enrichi Abram."

24. Rien pour moi. Seulement ce que les garçons ont mangé, et la part des hommes qui étaient avec moi, Aner, Echkol et Mamré, eux, ils prendront leur part. »