L'apôtre Paul cite plusieurs passages du Premier (Ancien) Testament pour rappeler que la grâce de Dieu relève de Sa souveraineté.
Il peut être difficile d'admettre que tel ou telle soit grâcié plutôt que tel ou telle autre.
Mais qui pourrait juger Dieu dans Ses œuvres ?
« C'est ma bonté tout entière que je veux te montrer et je proclamerai devant toi qui je suis. Je ferai grâce à qui je veux faire grâce, j'aurai pitié de qui je veux avoir pitié. » (Exode 33.19)
En Romains 8.29-30, Paul exposait sa conception de la prédestination qui va toucher un certain nombre d'individus.
« Car ceux qu'Il a connus d'avance, Il les a aussi prédestinés conformes à l'image de Son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né parmi beaucoup de frères.
Ceux qu'Il a prédestinés, Il les a aussi appelés. Et ceux qu'Il a appelés, Il les a aussi justifiés. Ceux qu'Il a justifiés, Il les a aussi glorifiés. »
Cette approche de la prédestination va très loin, avant même la naissance.
Aussi Paul ajoute ce commentaire...
« Bien plus encore, il y a Rebecca. Elle ne conçut que du seul Isaac, notre père.
Ses enfants n'étaient pas encore nés, n'ayant commis ni bien, ni mal, afin que le dessein de Dieu se perpétue selon le libre choix.
Ce n'est donc pas en fonction des œuvres, mais selon Celui qui appelle, qu'il lui fut dit :
L'aîné sera asservi au cadet. » (versets 10 à 12)
Tout est-il ainsi figé d'avance ?
N'est-il pas possible que des hommes et des femmes, non prédestinés, rejoignent les rangs de ceux que Dieu a "connus d'avance" ?
Bien sûr que si !
Car le libre choix de Dieu Lui permet aussi d'accorder Sa grâce bien au-delà d'un groupe dont l'effectif serait limité à un peuple d'élus préalablement déterminés.
C'est ainsi que l'élection fut dans un premier temps offerte au seul peuple d'Israël.
Elle fut ensuite, avec Jésus Christ, étendue à tous les peuples du monde entier, par le moyen de la foi.
Outre le fait que celui qui est prédestiné pour être appelé peut, c'est son libre arbitre, refuser de répondre à l'appel, à l'inverse celui qui répond à l'appel ne le fait pas pour se tourner les pouces.
Il a une mission à accomplir : porter la parole de Dieu et l'espérance du salut auprès de ceux qui n'ont pas été « connus d'avance ».
Aussi, la Bible peut-elle conclure, en son dernier verset, par cette note d'espérance...