Lecture de la Bible au quotidien |
Les sept coupes
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Lecture du
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Avec les sept coupes de la colère de Dieu, nous approchons du terme. Tout comme la Création fut accomplie en 7 jours, celle-ci s'achève sous le régime des septuples.
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Cette bête « couverte de noms de blasphème, avec sept têtes et dix cornes » est apparue en Apocalypse 13.1 :
« Alors je vis monter de la mer une bête avec dix cornes et sept têtes. Sur ses cornes il y avait dix diadèmes et sur chaque tête des noms de blasphème. »
Par la suite, cette bête devient un support d'idolâtrie en Apocalypse 13.14 :
« Elle dit aux habitants de la terre de faire une image en l'honneur de la bête blessée par l’épée et qui avait survécu. »
Ceci nous incite à penser que la femme dans le désert n'est pas assise sur une bête vivante mais sur ce qu'elle représente : l'idolâtrie !
De quelle forme d'idolâtrie s'agit-il ?
C'est en étudiant le nombre de la bête, ce fameux "666", que nous avons pu comprendre la nature de cette idolâtrie.
Il s'agit de la richesse, que Jésus appelait "Mamon", un terme araméen, une richesse essentiellement fondée sur les transactions commerciales et financières, ce pouvoir économique dont les cornes peuvent symboliser le pouvoir politique...
« Ainsi, personne ne pourrait acheter ou vendre sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. » (Apocalypse 13.17)
Cette femme dans le désert a choisi de s'installer dans le confort des richesses, de se prostituer en vendant son âme à "Mamon"... et de s'écarter ainsi du seul vrai Dieu.
Qui est cette femme ? Ou plutôt de qui est-elle le symbole ?
Une "femme dans un désert" est mentionnée précédemment en Apocalypse 12.6...
« La femme s'enfuit au désert où Dieu lui a préparé un lieu afin qu'elle y soit nourrie mille deux cent soixante jours. »
Or, en analysant ce passage, nous en avons conclu que cette femme symbolisait l'Eglise qui serait enlevée avant le règne de Satan sur la terre :
« Les deux ailes du grand aigle furent données à la femme afin qu'elle s'envole au désert dans le lieu où elle sera nourrie, loin de la face du serpent, pour un temps, des temps, et la moitié d'un temps. » (Apocalypse 12.14)
Mais le désert où se trouve « une femme assise sur une bête écarlate » est d'une toute autre nature.
Il ne s'agit pas du lieu de refuge réservé à l'Eglise... mais d'un désert "spirituel".
Ce lieu est réservé à une tout autre "église", ou aux églises dévoyées, dont la compromission est grande.
Son "désert" est spirituel car elle est fermement installée sur la terre, dans les richesses et autres perversions de ce monde matériel...
« Et la femme que tu as vue, c'est la grande cité qui règne sur les rois de la terre. » (verset 18)
Elle est l'antithèse de la première femme qui symbolisait la véritable Eglise, tout comme l'antéchrist s'oppose au Christ !