Le jugement de l'humanité est le corollaire de la résurrection.
Jésus nous dit à ce sujet :
« Ceux qui ont fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui ont mal agi ressusciteront pour le jugement. » (Jean 5.29)
C'est blanc ou noir, sans nuances de gris.
Cette approche est assez déroutante car il nous est difficile de dire que tel ou tel individu est parfaitement bon ou mauvais.
Aussi, en l'état actuel de nos connaissances, mieux vaut s'abstenir de juger !
1. Se préparer au jugement.
Mieux vaut s'abstenir de juger et pourtant, qu'ils sont nombreux ceux qui se croient autorisés à juger les autres ...
« C'est pourquoi tu es inexcusable, ô homme, qui que tu sois, toi qui juges. Car en jugeant l'autre, tu te condamnes toi-même, puisque, toi qui juges, tu commets les mêmes actes.
Nous savons que le jugement de Dieu s'exerce selon la vérité contre ceux qui commettent de telles choses.
Espères-tu, ô homme, toi qui juges ceux qui les commettent en faisant de même, que tu échapperas au jugement de Dieu ?
Ou bien méprises-tu la richesse de Sa bonté, Sa patience et Sa générosité en ignorant que la bonté de Dieu te pousse à te repentir ?
Par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu amasses contre toi la colère pour le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu.
Il rendra à chacun selon ses œuvres.
Pour les uns, qui œuvrent avec persévérance à rechercher la gloire, l'honneur et l'incorruptibilité, ce sera la vie éternelle.
Pour les autres, esprits contestataires rebelles à la vérité mais soumis à l'injustice, ce sera la colère et la fureur.
Détresse et angoisse pour toute âme humaine ayant commis le mal, d'abord le Juif, mais le Grec aussi.
Gloire, honneur et paix, par contre, pour quiconque agit bien, d'abord le Juif, mais aussi le Grec. »
(Romains 2.1-10)
Il est facile de juger les autres ... et si difficile de se juger !
Notre ignorance, ou la mauvaise foi, l'orgueil, l'aveuglement ... nous poussent à voir les péchés des autres et à occulter les nôtres.
Heureusement, notre Seigneur peut tout voir, Il sait tout de nous et Il pourra donc discerner dans nos âmes le blanc du noir.
« Et toi, pourquoi juges-tu ton frère ? Ou toi, pourquoi méprises-tu ton frère ? Car nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Dieu.
Il a en effet été écrit : "Je suis vivant, moi, dit le Seigneur. Tout genou fléchira devant moi et toute langue célèbrera la gloire de Dieu."
Ainsi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même.
Ne nous jugeons donc plus les uns les autres, mais veillez plutôt à ne pas être pour un frère un obstacle ou une occasion de chute. »
(Romains 14.10-13)
Nous apprenons par ces versets que chacun comparaîtra devant Dieu pour assumer ses actes.
Et même si cela ne nous conduit pas à la condamnation, nous devons nous préparer à cette comparution où tout sera mis en lumière.
Pouvons-nous affirmer, comme Paul, que notre conscience ne nous reproche rien ?
« En ce qui me concerne, il m’importe fort peu d’être jugé par vous, ou par un tribunal humain. Je ne me juge même pas moi-même.
Car ma conscience ne me reproche rien. Mais ce n’est pas pour cela que je suis justifié. Celui qui me juge, c’est le Seigneur.
Aussi, ne jugez de rien avant le moment, avant que vienne le Seigneur. Il mettra en lumière ce qui est secrètement dans les ténèbres, et manifestera les desseins des cœurs. Alors chacun recevra de Dieu sa part de louange. »
(1 Corinthiens 4.3-5)
La condamnation ou la rétribution dépendront de nos œuvres.
Si nous avons été justifiés par notre foi, cela suppose que le Seigneur a déjà commencé à nous juger.
Selon Paul, ce processus de jugement reposera aussi sur les épaules des saints :
« L'un de vous a-t-il un différend avec un autre, et il ose aller en justice devant les païens au lieu de s'en remettre aux saints ?
Ne savez-vous donc pas que les saints jugeront le monde ? Et si vous devez juger le monde, seriez-vous indignes de juger des affaires mineures ?
Ne savez-vous pas que nous jugerons des anges ? A plus forte raison, les affaires courantes de cette vie ! »
(1 Corinthiens 6.1-3)
Il va de soi que notre incapacité actuelle à prononcer un jugement découle de notre ignorance.
Il n'en ira pas de même devant le tribunal de Dieu où les saints, assesseurs du Seigneur, auront une connaissance totale des individus soumis à leurs jugements :
« Car à présent, nous voyons comme dans un miroir, d’une manière confuse, mais alors ce sera face à face. A présent, je connais en partie, mais alors je connaîtrai en vérité comme j’ai été connu. » (1 Corinthiens 13.12)
Le Seigneur nous connaît, nous apprécie et nous corrige afin de nous améliorer :
« Si nous nous examinions nous-mêmes, nous échapperions éventuellement au jugement.
En nous jugeant, le Seigneur nous corrige, afin de ne pas être condamnés avec le monde. »
(1 Corinthiens 11.31-32)
Nous paraîtrons ainsi à visage découvert en temps voulu :
« Car il nous faudra tous paraître à découvert devant le tribunal du Christ, afin que chacun soit rétribué selon le bien ou le mal qu’il aura fait dans ce corps.
Donc, en connaissance de la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes. Face à Dieu, nous sommes à découvert. J'espère aussi être à découvert dans vos consciences. »
(2 Corinthiens 5.10-11)
2. Le jugement.
Lorsque Paul évoque le jugement de Dieu, son approche est ciblée.
Il vise à réconforter les disciples persécutés en annonçant la condamnation des persécuteurs.
Cette approche peut toujours être d'actualité face aux oppresseurs des temps modernes qui ne respectent aucune valeur humanitaire.
Mais nous demeurons dans l'expectative envers ceux qui, durant leur vie, ne se sont engagés ni d'un côté ni de l'autre.
« Il est vrai que la justice de Dieu rendra l’affliction à ceux qui vous affligent.
Et vous les affligés, vous aurez du repos avec nous, lorsque le Seigneur Jésus se révèlera dans le ciel avec les anges de Sa puissance.
Un feu flamboyant tirera vengeance de ceux qui ne connaissent pas Dieu et qui n’obéissent pas à l’Evangile de notre Seigneur Jésus.
Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et loin de Sa puissance glorieuse. »
(2 Thessaloniciens 1.6-9)
Beaucoup vivent dans l'incertitude, sans prendre position, sans être néfastes envers leur entourage tout en fermant les yeux sur les sévices, voire les crimes, dont ils ont connaissance.
Ils ont vu, mais se sont tus !
Paul nous livre peut-être ici une indication sur les conditions de leur jugement ...
« Ainsi seront jugés tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité mais qui ont pris plaisir à l’injustice. » (2 Thessaloniciens 2.12)
La masse des indécis, cette majorité silencieuse qui a toujours existé, aura-t-elle simplement fermé les yeux ... ou pris plaisir à l'injustice par sa complicité ?
3. La destruction.
Au terme de ce parcours où la grâce du Seigneur a pu se manifester, nous voyons poindre une dernière échéance.
Car si la vie éternelle se profile, cela implique la disparition de la mort pour l'éternité.
L'une et l'autre sont incompatibles ...
« Il nous a sauvés et appelés à une sainte vocation, non à cause de nos œuvres, mais selon son propre dessein et selon la grâce qui nous a été donnée en Jésus Christ avant les temps éternels.
Elle a maintenant été manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus Christ, qui anéantit la mort et a mis en lumière la vie et l’immortalité par l’Evangile. »
(2 Timothée 1.9-10)
La résurrection de Jésus a porté un coup fatal à la mort.
Et quand viendra la fin, après le jugement, la mort sera détruite car elle n'a pas sa place dans le Royaume de Dieu.
Mais cette destruction frappe aussi toute forme d'adversité à la puissance du Seigneur :
« Ensuite viendra la fin, quand Il remettra la royauté à Dieu qui est Père, après avoir détruit toute domination, toute autorité et toute puissance.
Car il faut qu’Il règne jusqu’à ce qu’Il place tous Ses ennemis sous Ses pieds.
Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort.
Car Il a tout mis sous Ses pieds. Lorsqu’Il dit que tout Lui a été soumis, il est évident que c'est à l'exception de Celui qui Lui a tout soumis.
Ainsi, quand tout Lui aura été soumis, alors le Fils Lui-même se soumettra à Celui qui Lui a tout soumis, afin que Dieu soit tout en tous. »
(1 Corinthiens 15.24-28)
Que Dieu soit tout en tous peut se traduire en d'autres termes :
« Voici la demeure de Dieu avec les hommes. Il y vivra avec eux et Ses peuples avec Lui. Et Lui sera : Dieu avec nous. » (Apocalypse 21.3)
Dieu avec nous ou Dieu parmi donne un prénom en Hébreu : Emmanuel ! (Matthieu 1.23)
Et la mort qui habitait nos corps depuis l'aube de l'humanité va mourir à son tour :
« Puis la mort et l'Hadès furent jetés dans l'étang de feu. Voici la seconde mort : l'étang de feu ! » (Apocalypse 20.14)
4. La vie éternelle.
La mort, c'est le salaire du péche originel qui a contaminé la Création.
La vie éternelle, c'est le salaire de la foi en Jésus Christ et de la grâce accordée par le Seigneur :
« Car le salaire du péché, c'est la mort. Mais le don gratuit de Dieu, c'est la vie éternelle en Jésus Christ notre Seigneur. » (Romains 6.23)
La foi a pour conséquence de nous inscrire dans le Livre de vie :
« Et je demande aussi à toi, véritable compagnon, de leur venir en aide. Elles ont lutté avec moi pour l'Evangile, avec Clément et d'autres compagnons, dont les noms sont inscrits dans le Livre de vie. » (Philippiens 4.3)
L'existence d'un Livre de vie est aussi attestée dans l'Apocalypse selon Jean lors du jugement dernier :
« Je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Un autre livre fut ouvert, celui de la vie. Les morts furent jugés, selon ce qui était écrit dans les livres, en fonction de leurs œuvres. » (Apocalypse 20.12)
Le Livre de vie recueille les noms de ceux qui ont vécu et ont péri dans la foi.
Ils ont part à la première résurrection (Apocalypse 20.5-6).
Le reste de l'humanité relève de la seconde résurrection (Apocalypse 20.12).
Ceux-ci seront jugés selon leurs œuvres.
Ce jugement peut conduire à rejoindre ceux qui ont cru en Christ.
Mais il est hautement préférable d'être inscrit dans le Livre de vie pour relever de la première résurrection !
Car ce n'est pas en vain que Jésus s'est sacrifié :
« C’est une parole digne de foi et d'être intégralement reçue : Jésus Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis, moi, le premier.
Et c'est pourquoi il m'a été fait miséricorde : afin que Jésus Christ montre en moi, en premier, Sa pleine patience, afin de servir d’exemple à ceux qui doivent croire en Lui en vue de la vie éternelle. »
(1 Timothée 1.15-16)
Tout comme nous, Paul était un pécheur ... mais un pécheur qui s'est repenti.
En changeant de vie, le converti connaît une nouvelle naissance ...
« Car nous aussi, autrefois, étions insensés, désobéissants, égarés, asservis aux désirs et plaisirs de toutes sortes, passant notre temps dans la méchanceté et l'envie, odieux, nous haïssant les uns les autres.
Cependant, la bonté de Dieu notre Sauveur et Son amour envers les hommes se sont manifestés.
Il nous a sauvés, non en vertu d'œuvres justes que nous aurions accomplies, mais au gré de Sa miséricorde, par le bain de la nouvelle naissance et du renouvellement dans l'Esprit Saint.
Il l'a répandu sur nous en abondance par Jésus Christ notre Sauveur.
Ainsi justifiés par Sa grâce, nous devenons, selon l'espérance, héritiers de la vie éternelle. »
(Tite 3.3-7)
La nouvelle naissance nous rend héritiers de la vie éternelle.
Et cette espérance doit nous accompagner jusqu'au dernier souffle afin que l'espérance devienne ... récompense !
Nous savons que le jugement de Dieu s'exerce selon la vérité contre ceux qui commettent de telles choses.
Espères-tu, ô homme, toi qui juges ceux qui les commettent en faisant de même, que tu échapperas au jugement de Dieu ?
Ou bien méprises-tu la richesse de Sa bonté, Sa patience et Sa générosité en ignorant que la bonté de Dieu te pousse à te repentir ?
Par ton endurcissement et ton cœur impénitent, tu amasses contre toi la colère pour le jour de la colère et de la révélation du juste jugement de Dieu.
Il rendra à chacun selon ses œuvres.
Pour les uns, qui œuvrent avec persévérance à rechercher la gloire, l'honneur et l'incorruptibilité, ce sera la vie éternelle.
Pour les autres, esprits contestataires rebelles à la vérité mais soumis à l'injustice, ce sera la colère et la fureur.
Détresse et angoisse pour toute âme humaine ayant commis le mal, d'abord le Juif, mais le Grec aussi.
Gloire, honneur et paix, par contre, pour quiconque agit bien, d'abord le Juif, mais aussi le Grec. »
(Romains 2.1-10)Il a en effet été écrit : "Je suis vivant, moi, dit le Seigneur. Tout genou fléchira devant moi et toute langue célèbrera la gloire de Dieu."
Ainsi, chacun de nous rendra compte à Dieu pour soi-même.
Ne nous jugeons donc plus les uns les autres, mais veillez plutôt à ne pas être pour un frère un obstacle ou une occasion de chute. »
(Romains 14.10-13)Car ma conscience ne me reproche rien. Mais ce n’est pas pour cela que je suis justifié. Celui qui me juge, c’est le Seigneur.
Aussi, ne jugez de rien avant le moment, avant que vienne le Seigneur. Il mettra en lumière ce qui est secrètement dans les ténèbres, et manifestera les desseins des cœurs. Alors chacun recevra de Dieu sa part de louange. »
(1 Corinthiens 4.3-5)Ne savez-vous donc pas que les saints jugeront le monde ? Et si vous devez juger le monde, seriez-vous indignes de juger des affaires mineures ?
Ne savez-vous pas que nous jugerons des anges ? A plus forte raison, les affaires courantes de cette vie ! »
(1 Corinthiens 6.1-3)En nous jugeant, le Seigneur nous corrige, afin de ne pas être condamnés avec le monde. »
(1 Corinthiens 11.31-32)Donc, en connaissance de la crainte du Seigneur, nous cherchons à convaincre les hommes. Face à Dieu, nous sommes à découvert. J'espère aussi être à découvert dans vos consciences. »
(2 Corinthiens 5.10-11)
Et vous les affligés, vous aurez du repos avec nous, lorsque le Seigneur Jésus se révèlera dans le ciel avec les anges de Sa puissance.
Un feu flamboyant tirera vengeance de ceux qui ne connaissent pas Dieu et qui n’obéissent pas à l’Evangile de notre Seigneur Jésus.
Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et loin de Sa puissance glorieuse. »
(2 Thessaloniciens 1.6-9)
Elle a maintenant été manifestée par la venue de notre Sauveur Jésus Christ, qui anéantit la mort et a mis en lumière la vie et l’immortalité par l’Evangile. »
(2 Timothée 1.9-10)Car il faut qu’Il règne jusqu’à ce qu’Il place tous Ses ennemis sous Ses pieds.
Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort.
Car Il a tout mis sous Ses pieds. Lorsqu’Il dit que tout Lui a été soumis, il est évident que c'est à l'exception de Celui qui Lui a tout soumis.
Ainsi, quand tout Lui aura été soumis, alors le Fils Lui-même se soumettra à Celui qui Lui a tout soumis, afin que Dieu soit tout en tous. »
(1 Corinthiens 15.24-28)
Et c'est pourquoi il m'a été fait miséricorde : afin que Jésus Christ montre en moi, en premier, Sa pleine patience, afin de servir d’exemple à ceux qui doivent croire en Lui en vue de la vie éternelle. »
(1 Timothée 1.15-16)Cependant, la bonté de Dieu notre Sauveur et Son amour envers les hommes se sont manifestés.
Il nous a sauvés, non en vertu d'œuvres justes que nous aurions accomplies, mais au gré de Sa miséricorde, par le bain de la nouvelle naissance et du renouvellement dans l'Esprit Saint.
Il l'a répandu sur nous en abondance par Jésus Christ notre Sauveur.
Ainsi justifiés par Sa grâce, nous devenons, selon l'espérance, héritiers de la vie éternelle. »
(Tite 3.3-7)
La vie éternelle qui est offerte à l'humanité nous renvoie aux premiers temps de la Création.
Dans le jardin d'Eden, les humains auraient pu vivre éternellement.
L'existence du diable incarné en serpent a conduit l'humanité sur la voie du péché par la connaissance du bien et du mal.
Paul nous annonce que la mort sera le dernier ennemi détruit (1 Corinthiens 15.26).
Car l'étang de feu va aussi accueillir le diable (Apocalypse 20.10).
Celui-ci ne pourra plus nuire.
La parabole du riche et du pauvre Lazare apporte cet enseignement sur la séparation entre le Royaume éternel de Dieu et l'étang de feu :
« Entre nous et vous, un vaste abîme a été établi afin que ceux qui voudraient passer d'ici vers vous ne le puissent pas, et que l'on ne puisse traverser de là-bas vers nous. » (Luc 16.26)
Cette parabole atteste de cette séparation.