=> 1. Tenez bon !
La première recommandation de Paul vise à s'attacher aux enseignements :
« Ainsi donc, frères, tenez bon et attachez-vous aux enseignements que nous vous avons transmis, soit par la parole, soit par une lettre. » (2 Thessaloniciens 2.15)
En procédant de la sorte, les disciples qui persévèrent seront mieux ancrés dans la foi :
« Aussi, frères, dans notre destinée et nos épreuves, nous avons été réconfortés à votre sujet, du fait de votre foi. Ainsi maintenant nous vivons, puisque vous demeurez fermes dans le Seigneur. » (1 Thessaloniciens 3.7-8)
Ce comportement doit s'inscrire dans la durée afin de progresser :
« Ainsi, frères, comme vous avez appris de nous comment il faut se conduire pour plaire à Dieu, nous vous demandons et nous vous exhortons dans le Seigneur Jésus à persévérer pour accomplir de nouveaux progrès. » (1 Thessaloniciens 4.1)
Et Paul en ressent une vive satisfaction quand il apprend que les disciples se conforment aux Ecritures :
« En tenant ferme à la parole de vie, vous êtes pour moi un sujet de fierté au jour du Christ, car je n'aurai pas couru en vain ni peiné pour rien. » (Philippiens 2.16)
=> 2. Résistez !
Il faut s'attendre aux offensives de l'adversaire, même si nous prions dans l'espérance que le Seigneur nous protège :
« Cependant, le Seigneur est fidèle, il vous affermira et vous gardera loin du Mauvais.
Nous plaçons notre confiance dans le Seigneur à votre sujet, car vous faites et continuerez de faire ce que nous prescrivons.
Que le Seigneur dirige vos cœurs vers l'amour de Dieu et la persévérance du Christ. »
(2 Thessaloniciens 3.3-5)
En se référant à la persévérance du Christ, Paul annonce ce qui va suivre ...
« Que personne ne soit ébranlé par les épreuves actuelles, car vous savez bien que nous sommes destinés à cela.
En effet, quand nous étions près de vous, nous vous avons prévenus que nous devions être persécutés. C'est ce qui est arrivé comme vous le voyez. »
(1 Thessaloniciens 3.3-4)
Destinés à être persécutés ... bon nombre de croyants l'ignorent ou ne veulent pas l'entendre.
Certes, le monde moderne nous permet d'afficher notre foi dans la plupart des pays occidentaux mais qu'en est-il dans le reste du monde ?
Il y a plus d'une cinquantaine de pays où les chrétiens sont de nos jours persécutés :
« Aussi sommes-nous fiers d'évoquer dans les Eglises de Dieu votre persévérance et votre foi au travers de toutes les persécutions et les épreuves que vous supportez. » (2 Thessaloniciens 1.4)
Et la Bible nous invite, les invite, à résister dans la foi :
« D'un zèle sans nonchalance, d'un esprit bouillant, servez le Seigneur !
Joyeux dans l'espérance, patients dans l’affliction, persévérants dans la prière ! »
(Romains 12.11-12)
La position de Paul est parfois très optimiste ...
« Ne vous inquiétez de rien, mais faites connaître vos requêtes à Dieu par toutes sortes de prières et de supplications accompagnées d'action de grâce. » (Philippiens 4.6)
2. Paul face aux épreuves.
Si Paul pouvait se montrer optimiste envers les autres, il se devait de l'être à l'égard de ses propres épreuves :
« Aussi je vous demande de ne pas vous décourager du fait des épreuves que je traverse pour vous : elles sont pour votre gloire ! » (Ephésiens 3.13)
Pourtant, ces épreuves n'avaient rien de négligeable ...
« Car il me semble que Dieu nous a exposés, nous les apôtres, comme les derniers, comme des condamnés à mort. Nous avons été donnés en spectacle au monde, aux anges et aux hommes.
Nous sommes fous à cause du Christ, tandis que vous êtes sages en Christ. Nous sommes faibles et vous forts. Vous êtes glorieux, et nous méprisés.
Jusqu'à ce jour, nous avons faim et soif, nous sommes nus, maltraités et sans domicile.
Nous peinons en travaillant de nos propres mains. Insultés ? Nous bénissons ! Persécutés ? Nous supportons !
Calomniés ? Nous consolons ! Jusqu'à maintenant, nous sommes devenus comme l'ordure du monde, le résidu de tous. »
(1 Corinthiens 4.9-13)
Il tenait ce discours à l'intention des Corinthiens qui ne semblaient guère, pour leur part, trop tourmentés :
« Nous sommes pressés de toute part, mais pas pour autant écrasés. Dans l'impasse, nous arrivons à passer.
Pourchassés, mais non rejoints. Mis à terre, mais non achevés.
Nous portons sans cesse et partout l'agonie de Jésus dans notre corps, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps.
Nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre corps mortel.
Ainsi la mort agit en nous, mais la vie en vous. »
(2 Corinthiens 4.8-12)
Paul entendait cependant manifester son attachement à ces disciples :
« Je vous parle en toute liberté, je suis très fier de vous, je suis pleinement consolé, débordant de joie au milieu de nos détresses.
Car, depuis notre arrivée en Macédoine, nous n'avons connu aucun répit, affligés de toutes parts : combats au-dehors, craintes au-dedans. »
(2 Corinthiens 7.4-5)
A l'inverse, ceux qui s'efforçaient de détourner les disciples, devaient vivre en paix :
« Sont-ils ministres du Christ ? Je parle comme dépourvu de raison : je le suis plus encore ! Dans les fatigues : bien plus ! Dans les prisons : bien plus ! Sous les coups : bien plus encore ! En danger de mort : bien souvent !
Cinq fois j’ai reçu des Juifs quarante coups moins un.
Trois fois j’ai été fouetté, une fois j’ai été lapidé, trois fois j’ai fait naufrage, j’ai passé un jour et une nuit dans l’abîme.
Voyageant souvent à pied, j’ai été en danger sur les fleuves, face aux brigands, face à mes frères de race, face aux païens, en danger en ville, dans le désert, sur la mer, et parmi les faux frères.
Fatigué et dans la peine, exposé aux veilles, à la faim et à la soif, aux jeûnes multiples, au froid et au dénuement.
Sans parler du reste, avec pour préoccupation quotidienne de me soucier de toutes les Eglises. »
(2 Corinthiens 11.23-28)
Il semble cependant que tout ceci lui soit profitable :
« Non seulement, car nous mettons aussi notre orgueil dans les détresses, sachant que la détresse produit la persévérance.
La persévérance met la foi à l'épreuve et la foi éprouvée produit l'espérance.
L'espérance ne déçoit pas, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné. »
(Romains 5.3-5)
Face aux épreuves, l'exhaltation et l'enthousiasme de Paul demeurent intact :
« Qui nous séparera de l'amour du Christ ? La détresse ? L'angoisse ? La persécution ? La faim ? Le dénuement ? Le danger ? Le glaive ?
Conformément à ce qui est écrit : "A cause de toi, nous sommes mis à mort tout au long du jour. Nous avons été considérés comme des brebis pour la boucherie."
Mais en tout cela, nous sommes plus que vainqueurs par Celui qui nous a aimés.
Car j'ai la conviction que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l'avenir, ni les puissances,
Ni ce qui est en haut, ni ce qui est en bas, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l'amour que Dieu a manifesté en Jésus Christ notre Seigneur. »
(Romains 8.35-39)
Et lorsque l'Esprit Saint le prévient du péril, Paul ne faiblit pas !
« Si ce n'est que l'Esprit Saint m'atteste de ville en ville que des chaînes et des tourments m'attendent.
Mais peu importe ! Je donne du prix à ma vie pourvu que j'achève ma course et la mission que le Seigneur Jésus m'a confiée : témoigner de la Bonne Nouvelle de la grâce de Dieu ! »
(Actes 20.23-24)
Il invite les disciples à l'accompagner dans cette voie :
« N’aie donc pas honte du témoignage à rendre pour notre Seigneur, ni de moi, enchaîné pour Lui. Mais souffre avec moi pour l’Evangile, avec la puissance de Dieu. » (2 Timothée 1.8)
Paul a en effet la conviction que rien n'arrêtera l'Evangile :
« Je souffre pour Lui comme un malfaiteur au point d'être enchaîné. Mais la parole de Dieu n'est pas enchaînée !
C'est pourquoi je supporte tout à cause de ceux qui sont élus, afin qu'ils obtiennent eux aussi le salut en Jésus Christ avec la gloire éternelle. »
(2 Timothée 2.9-10)
Il est aussi convaincu qu'il ne sera pas le seul à connaître des tribulations :
« Mais toi, tu as suivi fidèlement mon enseignement sur la conduite, le dessein, la foi, la patience, l'amour, la persévérance.
Les persécutions, les souffrances, auxquelles je fus exposé à Antioche, à Iconium, à Lystres ? J'en ai tant subies et le Seigneur m’a délivré de toutes !
Ainsi, tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus Christ seront persécutés. »
(2 Timothée 3.10-12)
Et ceux qui auront connu cette voie pourront proclamer comme Paul au terme ce cette vie :
« Car moi, je sers déjà de libation, et le moment de mon départ est arrivé.
J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. »
(2 Timothée 4.6-7)
3. L'espérance du salut.
Si Paul pouvait proclamer avoir achevé la course à la fin de sa vie, il avait su auparavant afficher l'espérance d'atteindre son but :
« J'espère ainsi avoir part à la résurrection d'entre les morts.
Car ce n'est pas fini, je n'ai pas encore atteint le but, mais je poursuis ma course dans l'espoir de tout obtenir, parce que Christ m'a totalement absorbé.
Frères, moi-même j'estime ne pas en avoir fini. J'ai pour seul souci d'oublier le chemin parcouru et de me tendre vers ce qui reste à faire.
Je m'élance vers le but en vue du prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus Christ. »
(Philippiens 3.11-14)
Les épreuves que l'on a pu, ou que l'on peut encore rencontrer, s'inscrivent dans le plan que le Seigneur a conçu :
« En effet, la création a été soumise à la vanité, non de son gré, mais à cause de celui qui l'y a soumise, avec cette espérance :
Que la création soit elle-même libérée de l'esclavage de la corruption pour partager la liberté et la gloire des enfants de Dieu.
Car nous savons que la création tout entière gémit et souffre jusqu'à maintenant des douleurs de l'enfantement.
Non seulement elle, mais nous aussi qui possédons les prémices de l'Esprit. Nous aussi, nous gémissons intérieurement en attendant l'adoption, la délivrance de notre corps.
Car c'est en espérance que nous avons été sauvés. Voir ce que l'on espère, ce n'est plus espérer, car comment espérer ce que l'on voit ?
Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance. »
(Romains 8.20-25)
Le salut est une espérance, il n'est pas derrière nous, lors de notre conversion, mais devant nous, au terme d'une vie guidée par la persévérance dans la foi :
« Mais maintenant, Il vous a réconciliés par Sa mort dans un corps de chair afin de vous présenter saints et irréprochables, inattaquables devant Lui.
A condition que vous demeuriez fermement ancrés dans la foi, sans vous écarter de l'espérance de l'Evangile que vous avez entendu, qui est proclamé à toute créature sous le ciel, et dont moi, Paul, je suis devenu ministre.
Maintenant, je me réjouis dans les souffrances endurées pour vous et je subis pour ma part, dans ma propre chair, la suite des épreuves du Christ pour Son corps, qui est l'Eglise. »
(Colossiens 1.22-24)
Ainsi, demeurer fermement ancré dans la foi est une condition du salut individuel.
Car derrière le salut, c'est la vie éternelle qui se profile ...
« Nous sommes dans l'espérance de la vie éternelle promise par le Dieu qui ne ment pas de toute éternité. » (Tite 1.2)