Lecture de la Bible au quotidien


Le corps de gloire

Evangile selon Jean (19.36 ~ Traduit du grec) :

« Ces choses sont arrivées

afin que l’Écriture soit accomplie :

Aucun de ses os ne sera brisé. »

Lecture du

28 juin



Ce passage se réfère aux versets du Premier (Ancien) Testament qui préfigurent la vie et l'œuvre de Jésus.

Jésus est mort avant que les soldats viennent pour briser les jambes des trois hommes crucifiés.

Il fallait en effet accélérer le supplice à l'approche de la Pâque afin que la mort par asphyxie survienne plus rapidement.

« Arrivés à Jésus, ils virent qu'Il était déjà mort. Ils ne Lui brisèrent pas les jambes. » (verset 33)

La lecture du texte des Psaumes donne tout son sens à cet évènement :

« Car l'Eternel est proche de ceux qui ont le cœur brisé.

Il sauve ceux qui ont un esprit abattu.

Le juste doit passer par beaucoup de souffrances mais l'Eternel l'en délivre toujours.

Il veille sur ses os : aucun d'eux n'est brisé. » (Psaume 34.19-21)

A ceux qui ont le cœur brisé, Jésus dit :

"Je suis avec toi car J'ai connu tes souffrances."

La promesse de délivrance du juste ne s'accomplira pas nécessairement en ce monde, mais cette promesse demeure pour toujours :

« Car c'est en espérance que nous sommes sauvés. » (Romains 8.24)

Pour l'éternité, le juste se présentera avec tous ses os, dans un corps de gloire, et non dans un corps qui serait affecté d'une quelconque claudication.

Les malades, handicapés et autres déshérités de la vie renaîtront pour l'éternité...

« Les aveugles voient de nouveau et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sours-muets entendent, les morts se relèvent ... » (Matthieu 11.5)

Le corps de gloire des ressuscités sera à l'image de la Gloire de Jésus.

Face à la mort, Il a tout accompli jusqu'au bout.

Jésus est allé jusqu'au bout de l'Évangile, jusqu'au bout de la proclamation de la Bonne Nouvelle par Son sacrifice.

La Gloire de Jésus, tout comme celle de ceux qui Le rejoindront dans Son règne, résulte de cette capacité à tenir ferme dans la foi jusqu'au dernier souffle.

« Celui qui restera ferme jusqu’à la fin, lui sera sauvé. » (Matthieu 24.13)

Le salut n'est pas acquis sans la persévérance.

Paul le comprenait ainsi lorsqu'il évoquait l'espérance du salut (Romains 8.24), plaçant celui-ci au terme d'une vie de combat :

« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. » (2 Timothée 4.7)

Au terme de la course, voici la Gloire qui attend ceux qui auront persévéré jusqu'à la fin :

« Le vainqueur, Je lui accorderai de s'asseoir avec Moi sur Mon trône, comme Moi aussi, après la victoire, Je me suis assis avec Mon Père sur Son trône. » (Apocalypse 3.21)

La moisson

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L'accomplissement

Evangile selon Jean

Traduit du grec : versets 19.23 à 19.42

23. Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent Ses vêtements et en firent quatre parts. Une part pour chaque soldat et la tunique à part. La tunique était sans couture, tissée d'une pièce depuis le haut.

24. Ils se dirent alors entre eux : "Ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera." Ainsi s’accomplît cette parole de l’Ecriture : « Ils se sont partagé mes vêtements, et ils ont tiré au sort ma tunique. » Voilà ce que firent les soldats. (Psaume 22.19)

25. Près de la croix de Jésus se tenaient Sa mère et la sœur de Sa mère, Marie, épouse de Clopas, et Marie de Magdala.

26. Jésus vit Sa mère et, près d’elle, le disciple qu’Il aimait. Il dit à Sa mère : "Femme, voici ton fils."

27. Il dit ensuite au disciple : "Voici ta mère." Et, dès cette heure, le disciple la prit chez lui.

28. Après cela, sachant que tout était achevé, afin que l’Écriture soit accomplie, Jésus dit : "J’ai soif." (Psaume 22.16)

29. Il y avait un vase plein de vinaigre. Ils approchèrent de Sa bouche une éponge pleine de vinaigre fixée à une branche d’hysope.

30. Quand Il prit le vinaigre, Jésus dit : "Tout est accompli" et, inclinant la tête, Il rendit l’Esprit.

31. Comme c'était la Préparation, afin que les corps ne restent pas sur la croix pendant le sabbat, car ce sabbat était un grand jour, les Juifs demandèrent à Pilate qu’on leur brise les jambes et qu’on les enlève.

32. Les soldats y allèrent, et ils brisèrent les jambes du premier, puis de l’autre qui avait été crucifié avec Lui.

33. Arrivés à Jésus, ils virent qu'Il était déjà mort. Ils ne Lui brisèrent pas les jambes.

34. Mais un des soldats Lui transperça le côté avec sa lance, et aussitôt il sortit du sang et de l’eau.

35. Celui qui a vu cela en a rendu témoignage, et son témoignage est vrai. Et il sait qu’il dit vrai, afin que vous aussi, vous croyiez.

36. Ces choses sont arrivées afin que l’Écriture soit accomplie : « Aucun de ses os ne sera brisé. » (Exode 12.46 ; Nombres 9.12 ; Psaume 34.21)

37. Par ailleurs l’Ecriture dit encore : « Ils verront celui qu’ils ont transpercé. » (Zacharie 12.10)

38. Après quoi, Joseph d'Arimathée, ce disciple de Jésus qui s'était caché par crainte des Juifs, demanda à Pilate d'enlever le corps de Jésus. Pilate lui permit. Il alla donc enlever Son corps.

39. Nicodème vint aussi. C'est lui qui L'avait rencontré de nuit la première fois. Il apporta environ cent livres d'un mélange de myrrhe et d'aloès.

40. Ainsi, ils prirent le corps de Jésus et L'enveloppèrent de bandelettes avec des aromates, selon l'usage des Juifs pour l'ensevelissement.

41. A l'endroit où Il avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf où personne n'avait encore été déposé.

42. Ils y déposèrent Jésus, à cause de la Préparation des Juifs, parce que le tombeau était proche.

Jean 20.1 à 20.31 >>>