Evangile selon Matthieu : Chapitre 9
35. C'est ainsi que Jésus parcourait toutes les villes et les villages, enseignait dans leurs synagogues, proclamait l'évangile du Royaume et guérissait de toute maladie et de toute infirmité.
36. En voyant les foules, Ses entrailles se nouèrent à leur sujet, car elles étaient fatiguées et abattues, comme des brebis sans berger.
37. Alors Il dit à Ses disciples : « La moisson est grande, mais les ouvriers sont peu nombreux.
38. Priez donc le Seigneur de la moisson afin qu'Il fasse sortir des ouvriers dans sa moisson. »
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Commentaires et annotations
Le bon berger
Nous pouvons lire en Marc 6.34 d'une part :
« En débarquant, Il vit la foule nombreuse et fut profondément ému parce qu'ils étaient tous comme des brebis sans berger. Il commença à leur enseigner beaucoup de choses. »
Et d'autre part, Jésus dit en Luc 10.2 :
« La moisson est abondante mais les ouvriers peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson afin qu'il envoie des ouvriers dans sa moisson. »
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Matthieu a rapproché deux versets, nous restituant ainsi une situation où le Seigneur a exprimé Sa compassion pour la foule.
En l'absence de berger, la foule errait comme des brebis. Jésus, le bon berger, a parcouru sans cesse les villes et les villages pour répandre l'espérance.
Mais Il savait que, tôt ou tard, Il serait ôté de ce monde et qu'il faudrait des disciples actifs.
Bien peu étaient prêts à Le suivre au début.
Mais le Seigneur, maître de la moisson, est à l'écoute des prières qui appellent à répandre Sa parole.
C'est ainsi que les disciples se sont multipliés.
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