35. Puis Il leur dit : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, ni sac, ni sandales, avez-vous manqué de quelque chose ? » Ils répondirent : « De rien. »
36. Alors il leur dit : « Mais maintenant, que celui qui a une bourse la prenne, de même pour le sac, et que celui qui n’a pas d’épée vende son manteau et s'en achète une.
37. Car, je vous le dis, il faut que ceci, qui a été écrit, s’accomplisse en moi : "Il a été compté dans le nombre des malfaiteurs." En ce qui me concerne, c'est sur le point d’arriver. »
38. Ils dirent : « Seigneur, voici deux épées. » Et il leur dit : « C'est assez. »
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Commentaires et annotations
Envoyés en mission
Jésus sait qu'Il va devoir quitter les disciples, qu'Il sera traité comme un malfaiteur. Eux, seront mis à l'épreuve par l'adversaire.
Jésus a prévenu Pierre en ces termes : « Simon, Simon, Satan vous a réclamés pour vous cribler comme le froment. » (Luc 22.31)
Pour mener ce combat, il va falloir disposer aussi de moyens matériels : bourse, sac, épée ... ce dont ils n'avaient pas eu besoin quand Jésus les avait envoyés en mission (Luc 10.4).
Mais le Seigneur sait qu'Il ne sera plus là !
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L'arme principale du croyant, c'est la foi :
« En effet, les armes de notre combat n'ont pas d'origine charnelle. Elles tiennent leur puissance de Dieu pour détruire des forteresses et renverser les raisonnements prétentieux. » (2 Corinthiens 10.4)
Est-ce à dire qu'il faudrait en toutes situations refuser de se battre face à un adversaire armé ?
Chacun demeure libre de son appréciation à ce sujet sachant que la violence entraîne la violence.
Mais si l'usage de la force devient incontournable, il ne faut pas pour autant en faire une règle, et se précipiter sans discernement :
« N'imite pas le cheval ou la mule stupides dont mors et bride doivent freiner la fougue. » (Psaume 32.9)
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