Depuis toujours et par conséquent avant le commencement car il fallait bien que le Créateur existe antérieurement à Sa création.
1.1. Autorité ou puissance ?
Sa puissance s'est manifestée et nous a été révélée par la Bible, et plus particulièrement dans les Evangiles où nous voyons Jésus exercer cette puissance dans le Nom du Père.
Une puissance qui s'exprime par des signes ("semeion" en grec) et des miracles, ce mot répondant en fait à la notion de puissance ("dunamis" en grec).
Le signe a une dimension plus personnelle et le miracle une fonction plus souvent collective.
Si Jésus veut attirer votre attention, Il vous fera un signe.
Si Jésus veut manifester Sa présence en puissance, ce sera un "dunamis", mot qui a donné "dynamite" en français, ce qui traduit bien l'ampleur de l'évènement.
1.1.1. D'où vient l'autorité ?
Dieu a créé l'univers et tous les êtres qui le composent, à commencer par les anges.
L'interprétation des textes bibliques conduit à considérer que le diable, appelé aussi Satan ("accusateur" en hébreu), manifesté sous la forme d'un serpent au début de la Genèse, était un ange rebelle à la tête d'une armée de démons et autres créatures qui se seraient révoltées contre le Créateur.
Leur ambition : ravir le pouvoir, l'autorité du Père, pour l'exercer à Sa place.
Le mythe d'Œdipe n'est-il pas une variante de ce dessein funeste : il faut tuer le Père pour épouser la "Terre-Mère", c'est-à-dire la Création ?
La lecture du Livre de Job, et des épreuves que Satan est autorisé à faire subir à Job, permet de mieux appréhender la fonction démoniaque ... et ses limites.
Satan dispose d'une certaine autorité, d'une puissance, avec des conditions que Dieu lui impose.
Les contemporains de Jésus croyaient en l'existence des forces du mal et le meilleur moyen de discréditer Jésus n'était-il pas de laisser entendre que Sa puissance venait du diable ?
« Il est possédé par Beelzébul, et c’est par le prince des démons qu’il expulse les démons. » (Marc 3.22 - Matthieu 12.24 - Luc 11.15)
Et quand ils ne L'accusaient pas de servir le diable, ils mettaient en doute la source de cette puissance ...
« De quelle autorité fais-tu cela ? Et qui t'a donné l'autorité de le faire ? » (Matthieu 21.23 - Marc 11.28 - Luc 20.2)
Jésus ne leur a pas répondu ... Il savait d'où venait Son autorité tout comme nous le croyons : elle vient du Père !
Il en est de même de toute autorité qui s'exerce sur la terre, comme Jésus l'a rappelé à Pilate en lui disant :
« Tu n'aurais aucun pouvoir sur moi s'il ne t'avait été donné d'en haut. » (Jean 19.11)
Ensuite, tout comme le diable a choisi de faire un mauvais usage de la puissance qui lui était consentie, les êtres humains restent libres de faire un bon ou un mauvais usage des pouvoirs dont ils disposent.
1.1.2. L'autorité en ce monde
L'autorité en ce monde repose le plus souvent sur des jeux de pouvoir, d'ambition, de cupidité.
Les plus puissants sont souvent les plus autoritaires, affirmant leur domination par tous moyens qui leur semblent bon, plus soucieux de laisser leur marque dans l'histoire que de servir les peuples qu'ils dirigent.
Pendant des siècles, les effigies se sont succédées sur les pièces monnaie, les billets ou encore les timbres postaux.
Quand on présenta à Jésus une pièce à l'effigie de l'empereur, Il dit :
« Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. » (Matthieu 22.21 - Marc 12.17 - Luc 20.25)
La gestion des affaires de ce monde doit être dissociée des questions spirituelles afin de ne pas tomber dans une compromission préjudiciable au croyant.
Cette compromission en a conduit plus d'un à se laisser guider par ses ambitions ... plutôt que par l'Esprit Saint.
Les disciples s'inquiétaient de savoir lequel d'entre eux serait le plus grand ... Jésus leur a répondu :
« Celui qui se rendra humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le Royaume des cieux. » (Matthieu 18.4 - Marc 9.35 - Luc 9.48)
Ainsi, même les plus proches disciples de Jésus étaient contaminés par cette ambition de pouvoir ce qui conduit Jésus à leur dire :
« Les rois des nations qui règnent et exerçent le pouvoir sur elles se font appeler bienfaiteurs.
Qu'il n'en soit pas ainsi pour vous. Que le plus grand parmi vous soit comme le novice et le dirigeant comme le serviteur. » (Luc 22.25-26 - Matthieu 20.25-26 - Marc 10.42-43)
Des "bienfaiteurs" ... comme Hérode qui ordonna que l'on décapite Jean le baptiste après l'avoir emprisonné :
« Le roi envoya aussitôt un garde du corps avec l'ordre d'apporter la tête. » (Marc 6.27 - Matthieu 14.10)
Vraiment, qu'il n'en soit pas ainsi dans l'Eglise ... il n'aurait jamais dû en être ainsi !
Car la volonté de puissance a contaminé l'Eglise au cours des siècles et beaucoup se sont écartés des prescriptions du Seigneur ... ou de celles de Ses disciples comme Paul qui proclamait :
« Car quand je suis faible, alors je suis fort ! » (2 Corinthiens 12.10)
Cependant, Paul qui n'était qu'un homme, pouvait aussi fort bien se laisser contaminer par ce monde ...
« Car je sais que ce qui est bon n’habite pas en moi, dans ma chair, puisque vouloir le bien est à ma portée, mais non le pouvoir de le faire.
Ainsi, je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas. » (Romains 7.18-19)
1.2. La puissance souveraine.
1.2.1 La puissance s'exerce sur la matière.
Tout comme la puissance spirituelle du Créateur s'est exercée sur la matière en formant l'univers, la puissance de Jésus s'est d'abord manifestée sur la matière quand Il changea l'eau en vin :
« Ainsi s'accomplit, à Cana en Galilée, le commencement des signes de Jésus. Il manifesta Sa gloire et Ses disciples crurent en Lui. » (Jean 2.11)
Cette autorité sur les éléments matériels conduit les disciples à s'interroger quand Jésus calma la tempête :
« De quelle nature est-il donc, car même les vents et la mer lui obéissent ? » (Matthieu 8.27 - Marc 4.41 - Luc 8.25)
Sa puissance spirituelle Lui permettait de marcher sur la mer :
« Les disciples Le voyant marcher sur la mer furent troublés. Ils se dirent qu'il s'agissait d'un fantôme, et crièrent de peur. » (Matthieu 14.26 - Marc 6.49 - Jean 6.19)
Cette même puissance Lui a aussi permis de multiplier les éléments pour nourrir cinq mille hommes :
« Ordonnant aux foules de s'installer sur l'herbe, Il prit les cinq pains et les deux poissons, leva les yeux vers le ciel et prononça la bénédiction. Il les rompit et donna les pains aux disciples, puis les disciples aux foules. » (Matthieu 14.19 - Marc 6.41 - Luc 9.16 - Jean 6.11)
Ce repas miraculeux s'est renouvelé ensuite pour quatre mille hommes :
« Il prit les sept pains et les poissons. Il rendit grâces, les rompit et les donna aux disciples, puis les disciples aux foules. » (Matthieu 15.36 - Marc 8.6)
Enfin, tout comme Il marchait sur l'élément liquide, Il traverse les éléments solides après Sa résurrection :
« Comme ils parlaient ainsi, Il se tint parmi eux et leur dit :
La paix soit parmi vous ! » (Luc 24.36)
Et ce qui s'est produit pour Jésus après Sa résurrection pourrait fort bien se produire après la résurrection des disciples en Christ :
« En un instant, en un clin d'œil, à la dernière trompette, car elle sonnera, et les morts qui ressusciteront seront incorruptibles et nous, nous serons transformés. » (1 Corinthiens 15.52)
1.2.2. La puissance s'exerce sur les démons.
Dans l'ordre de la Création, si la matière apparut en premier, les forces démoniaques se manifestèrent ensuite, avant la formation des humains.
Les démons identifiaient tout de suite le Fils de Dieu qui leur intimait de sortir :
« Jésus le réprimanda en lui disant :
Tais-toi, et sors de cet homme. » (Marc 1.25 et Luc 4.35)
Son autorité sur les démons ne dépendait pas de leur nombre :
« Des démons sortirent aussi de beaucoup de personnes en criant. Ils disaient :
Toi, tu es le Fils de Dieu ! » (Luc 4.41 - Matthieu 4.24 - Marc 1.34)
Il pouvait libérer ceux qui étaient infestés ... quitte à envoyer les démons dans des animaux qui se sont ensuite noyés !
« Si tu nous jettes dehors, envoie-nous dans ce troupeau de porcs. » (Matthieu 8.31 - Marc 5.12 - Luc 8.32)
Quoi qu'il en soit : « Les esprits impurs, quand ils Le voyaient, se prosternaient devant Lui ... » (Marc 3.11)
Cependant, on ne sait pas toujours comment les démons se manifestaient, comme ce fut la cas pour la fille de cette femme qui dit à Jésus :
« Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est cruellement possédée du démon. » (Matthieu 15.22 et Marc 7.25)
On peut aussi s'interroger sur les croyances des contemporains de Jésus qui auraient imputé à tort aux démons des maladies ou des infirmités :
« Quand ils furent sortis, on Lui amena un homme sourd-muet possédé d'un démon. » (Matthieu 9.32)
Le fait d'être sourd-muet n'est pas nécessairement lié à la présence d'un démon ... pas plus que l'épilepsie :
« Il y a un esprit qui se saisit de lui, il crie tout à coup, le secoue violemment et il écume, puis le quite à grand-peine après l'avoir brisé. » (Luc 9.39 - Matthieu 17.15 - Marc 9.22)
Cependant la mort comme les maladies ou infirmités ont une source commune : le fait d'avoir écouté le serpent, le diable, plutôt que l'Eternel-Dieu.
En ce sens, tous les maux ont la même cause initiale qui est d'ordre démoniaque.
De plus, il ne faut pas se limiter aux manifestations visuelles des forces démoniaques car l'adversaire est subtil.
Il peut très bien nous manipuler sans que pour autant nous nous roulions par terre, nous incitant simplement à produire des pensées, des paroles ou des actes malveillants.
Si nous en prenons conscience, n'hésitons pas à prier le Seigneur afin que Son autorité exerce la puissance nécessaire à notre délivrance.
Jésus nous a recommandé de prier ainsi :
« Ne nous emporte pas dans l'épreuve, mais délivre-nous du Malin. » (Matthieu 6.13)
1.3. Les guérisons.
La puissance souveraine du Seigneur s'est exercée sur la matière, sur les démons et, ce qui importe aussi, sur nos corps mortels en opérant de multiples guérisons ... et des résurrections !
« Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez.
Les aveugles voient de nouveau et les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés et les sourds-muets entendent, les morts se relèvent et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle. » (Matthieu 11.4-5 et Luc 7.22)
1.3.1. Guérisons corporelles.
Le Psaume 103.3 nous enseigne ceci à propos du Seigneur :
« C'est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies. »
Jésus a mis ce principe en pratique et, selon Jean, après les noces de Cana ...
« Ce fut le second signe que Jésus accomplit en allant de Judée en Galilée. » (Jean 4.54)
Jésus avait guéri le fils d'un officier avant que celui-ci ne meure.
Mais Il est aussi intervenu dans de nombreux domaines ...
1. La stérilité :
« N'aie pas peur, Zacharie ! Car ta prière a été exaucée. Ainsi, ta femme Elisabeth t’enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. » (Luc 1.13)
Ils n'avaient pas d'enfant, car Elisabeth était stérile, et tous deux étaient d'un âge avancé.
2. La fièvre :
Outre le fils de l'officier mentionné ci-dessus ...
« C'est hier, à la septième heure que la fièvre l'a quitté. » (Jean 4.52)
... Jésus a aussi guéri d'une fièvre la belle-mère de Pierre :
« Il lui toucha la main et la fièvre la quitta. » (Matthieu 8.15 - Marc 1.31 - Luc 4.39)
Comme l'avait annoncé le prophète Ésaïe :
« Il a pris nos faiblesses et a porté nos maladies. » (Ésaïe 53.4)
3. La lèpre :
La lèpre était et demeure un fléau mondial, elle peut être contagieuse et l'on fuyait les malades.
Jésus n'a pas craint de les approcher, de les toucher :
« Alors un lépreux vint se prosterner devant Lui en disant :
Seigneur, si tu veux, tu peux me rendre pur. » (Matthieu 8.2 - Marc 1.40 - Luc 5.12)
4. Les blessures :
Jésus pouvait aussi guérir de simples blessures :
« Et ayant touché son oreille, Il le guérit. » (Luc 22.51)
5. Les hémorragies :
Ou bien des hémorragies ...
« Or une femme perdant du sang depuis douze ans s'approcha par derrière et toucha la frange de Son vêtement. » (Matthieu 9.20 - Marc 5.28 - Luc 8.44)
6. La cécité :
Mais il est plusieurs fois question des aveugles, et notamment ceux qui croient :
« Alors Il toucha leurs yeux en disant :
Que vous soyez exaucés selon votre foi. » (Matthieu 9.29 - Marc 8.25 - Jean 9.7)
Et pour ceux qui L'imploraient, c'est la compassion de Jésus qui agissait :
« Emu de compassion, Jésus toucha leurs yeux, et aussitôt ils retrouvèrent la vue et Le suivirent. » (Matthieu 20.34 - Marc 10.52 - Luc 18.43)
S'ils manquaient de foi avant de Le rencontrer, la guérison fut décisive : ils L'ont suivi !
7. Toutes sortes de maladies et infirmités :
« De nombreuses foules s'approchèrent de Lui. Parmi elles des boiteux, des aveugles, des estropiés, des muets et bien d'autres encore. On les conduisit à Ses pieds et Il les guérit. » (Matthieu 15.30 et Marc 7.32)
La liste semble interminable, d'autant que des intercesseurs se sont aussi manifestés, comme ce centurion pour son serviteur ...
« Puis Jésus dit au centurion : "Va, comme tu as cru, qu’il en soit ainsi pour toi." Et le serviteur fut guéri dans l’heure. » (Matthieu 8.13 et Luc 7.9)
La foi poussait les malades a simplement vouloir toucher Jésus et la puissance qui rayonnait de Lui opérait les guérisons.
« Tout le monde cherchait à Le toucher parce que la puissance qui émanait de Lui les guérissait tous. » (Luc 6.19)
Faute de pouvoir Le toucher tant il y avait de monde, il suffisait de toucher une partie de Son vêtement :
« On Lui amena tous les malades. Ils lui demandaient de toucher seulement la frange de Son vêtement, et tous ceux qui Le touchaient furent sauvés. » (Matthieu 14.35-36 et Marc 6.56)
1.3.2. Autorité sur le sabbat.
A plusieurs reprises, il fut reproché à Jésus de ne pas respecter le sabbat.
C'est notamment le cas d'un homme à la main paralysée qu'Il a guéri :
« Ils L'interrogèrent, en Lui disant afin de L'accuser :
Est-il permis de guérir pendant le sabbat ? » (Matthieu 12.10 - Marc 3.1 - Luc 6.6)
Une autre fois, Jésus entendit ces mots de la part du chef d'une synagogue :
« Il y a six jours pendant lesquels il faut travailler. Venez-donc pour être soignés pendant ceux-ci et non le jour du sabbat ! » (Luc 13.14)
Guérir, soigner, délivrer des pauvres de leurs handicaps ... était-ce incompatible avec le sabbat ?
« Jésus s'adressa aux légistes et aux Pharisiens en disant :
Est-il permis, oui ou non, de soigner un jour de sabbat ? » (Luc 14.3)
Jésus ne considérait pas le sabbat comme un obstacle à l'amour du prochain ... donc aux guérisons.
« Aussi les Juifs s'en prirent à Jésus parce qu'Il avait fait cela un jour de sabbat.
Mais Jésus leur répondit :
Mon Père est à l'œuvre jusqu’à présent, et moi aussi, j’agis. » (Jean 5.16-17)
En se référant au Père, Jésus songeait peut-être à ce qui est écrit :
« Et il acheva, Elohim, au septième jour, l'ouvrage qu'il avait fait. Et il cessa, au septième jour, tout ouvrage qu'il faisait. » (Genèse 2.2)
L'œuvre du Seigneur s'est poursuivie au septième jour, et Jésus s'inscrivait dans ce cadre en accomplissant des guérisons qui étaient autant de bénédictions.
Mais si Elohim a cessé Son ouvrage le même jour, c'est pour inviter les humains à se reposer un jour dans la semaine avant d'engager une nouvelle semaine d'activités.
« Le sabbat existe à cause de l'homme, et non l'homme à cause du sabbat.
Ainsi, le Fils de l'homme est aussi Seigneur du sabbat. » (Marc 2.27-28 - Matthieu 12.8 - Luc 6.5)
1.4. La puissance de l'Esprit.
1.4.1. Edification de la puissance.
La puissance de l'Esprit ne se pose pas au hasard car l'Esprit sait où porter du fruit.
« Alors Jésus fut conduit dans le désert par l'Esprit pour être tenté par le diable.
Ayant jeûné quarante jours et quarante nuits, Il eut finalement faim. » (Matthieu 4.1-2 et Luc 4.2)
Il fallait que Jésus traverse cette épreuve pour recevoir la puissance de l'Esprit.
« Alors Jésus s'en retourna en Galilée avec la puissance de l'Esprit ... » (Luc 4.14)
Cet évènement sur l'édification de la puissance spirituelle est un enseignement pour les disciples.
L'épreuve, les épreuves conçues par le Seigneur, ne visent pas à nous détruire mais à nous tester pour mieux nous construire.
1.4.2. Omniscience des évènements.
Puissamment armé des forces de l'Esprit, Jésus a pu mener à bien Son ministère sur la terre.
Il a souvent manifesté Sa connaissance, Son anticipation des évènements, reflétant ainsi l'omniscience du Créateur même si Jésus, dans Sa dimension humaine, ne pouvait tout savoir.
Lui-même le dit à propos de Son avènement :
« Au sujet de ce jour et de cette heure, personne ne sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais seulement le Père. » (Matthieu 24.36-37 et Luc 17.26)
Cependant, à l'approche de Son sacrifice, quand Il est entré dans Jérusalem, Jésus a encore manifesté Son omniscience :
« Allez en ville, un homme portant une cruche d'eau viendra à votre rencontre, suivez-le.
Là où il entrera, dites au maître de maison : "Le Maître dit : Où est ma salle, celle où je mangerai la Pâque avec mes disciples ?"
Et il vous montrera une grande chambre, à l'étage, déjà approvisionnée et disponible. Préparez-la pour nous. » (Marc 14.13-15 - Matthieu 26.18 - Luc 22.10-12)
C'est ainsi que les disciples pouvaient Le croire :
« Maintenant nous savons que tu sais tout ... » (Jean 16.30)
2. ... et pour toujours.
2.1. Une puissance hors normes.
2.1.1. Le discernement des esprits.
Si Jésus savait tout, et à plus forte raison maintenant qu'Il est auprès du Père, il est logique qu'Il dispose du don de discernement des esprits.
« Comme Il était à Jérusalem, pendant la fête de la Pâque, plusieurs crurent en Son nom, à la vue des signes qu’Il faisait.
Mais Jésus, Lui-même, ne les croyait pas, parce qu’Il les connaissait tous.
Car Il n’avait pas besoin qu’on Lui rende témoignage au sujet de l'homme. Lui-même, en effet, savait ce qui est dans l'homme. » (Jean 2.23-25)
Jésus peut discerner ce qui est mauvais en chacun d'entre nous comme ce qui est bon.
Il a ainsi anticipé la trahison de Judas lors du repas de la Cène :
« Celui qui plonge avec moi la main dans le plat, c'est lui qui me livrera. » (Matthieu 26.23 - Marc 14.20 - Luc 22.21 - Jean 13.26)
Et, juste après, le reniement de Pierre :
« A vrai dire, cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. » (Matthieu 26.34 - Marc 14.30 - Luc 22.34 - Jean 13.38)
2.1.2. La conception par l'Esprit.
Cette capacité de discernement des esprits est l'un des fruits de Sa propre conception par l'Esprit.
« Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre Marie pour ta femme, ce qui est en elle est engendré de l'Esprit Saint. » (Matthieu 1.20)
L'incarnation de Jésus par la puissance de l'Esprit a suscité une vive émotion dans les cieux comme en témoignent les anges quand ils proclament : « Gloire à Dieu dans les cieux élevés, et paix sur la terre parmi les hommes bienveillants ! » (Luc 2.14)
C'est aussi la puissance de l'Esprit qui a révélé la naissance de Jésus aux mages par l'apparition d'un astre :
« Où est le roi des Juifs qui est né ? En effet, nous avons vu son astre à l'Orient et nous sommes venus nous prosterner devant Lui. » (Matthieu 2.2)
Mais cette conception du Fils sorti de Dieu est loin d'être crue par tous :
« Si Dieu était votre père, vous m'aimeriez. Car moi je suis sorti et je viens de Dieu. Je ne suis pas venu de moi-même mais c'est Lui qui m'a envoyé. » (Jean 8.42)
Aussi ne pouvaient-ils croire, comme Nicodème, que la perception du Royaume de Dieu par les humains est le fruit d'une nouvelle naissance.
Car ceux qui sont ainsi conçus par l'Esprit peuvent recevoir, entre autres dons, le discernement spirituel ...
« Oui, à vrai dire, si un homme n'est pas engendré d'en haut, il ne peut voir le Royaume de Dieu. » (Jean 3.3)
Ils rejoignent ainsi une multitude de frères qui, à l'image du Christ, sont conçus par le Seigneur pour être appelés, justifiés ... et glorifiés !
« Car ceux qu'Il a connus d'avance, Il les a aussi prédestinés conformes à l'image de Son Fils, afin que Celui-ci soit le premier-né parmi beaucoup de frères.
Ceux qu'Il a prédestinés, Il les a aussi appelés. Et ceux qu'Il a appelés, Il les a aussi justifiés. Ceux qu'Il a justifiés, Il les a aussi glorifiés. » (Romains 8.29-30)
2.2. Les limites à la puissance.
2.2.1. Mise à l'épreuve de la puissance.
La puissance de guérison du Seigneur fut confrontée à différentes attitudes.
Les plus positives émanent de ceux qui ont manifesté leur foi mais surtout de la part de ceux qui intercédaient.
Ainsi, ce n'est pas la foi du paralytique mais celle de ceux qui l'ont porté qui pousse Jésus à dire :
« On porta alors près de Lui un paralytique couché sur un lit. En voyant leur foi, Jésus dit au paralysé :
Aie courage, mon enfant, tes péchés te sont remis. » (Matthieu 9.2 - Marc 2.5 - Luc 5.19-20)
Une parole qui Lui valut aussitôt des réactions de rejet de la part de ceux qui ne pouvaient supporter que Jésus pardonne et guérisse dans le Nom du Seigneur.
Il leur répondit alors :
« Qu'est-il plus facile de dire : Tes péchés te sont remis, ou bien de dire : Lève-toi et marche ? » (Matthieu 9.5 - Marc 2.9 - Luc 5.23)
Ceux qui s'opposaient ainsi formaient un obstacle à l'exercice de Sa puissance.
« Et Il ne fit guère de miracles ici à cause de leur manque de foi. » (Matthieu 13.58 - Marc 6.5)
Le manque de foi est une entrave à l'accomplissement du Plan de Dieu.
2.2.2. Le respect du libre arbitre.
Ils étaient dix à prier Jésus afin d'être guéris de la lèpre.
Tous furent guéris, un seul est revenu vers Son Sauveur qui Lui dit :
« N'avez-vous pas été purifiés tous les dix ? Où sont les neuf autres ? Aucun n'a été trouvé faisant demi-tour pour rendre gloire à Dieu, sinon cet étranger ?
Alors Il lui dit : "Lève-toi et va, ta foi t'a sauvé !" » (Luc 17.17-19)
Neuf sur dix ont fait le mauvais choix ... mais c'est leur doit !
Le Seigneur respecte notre libre arbitre :
« Car ils aimèrent la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu. » (Jean 12.43)
Il est certes plus facile de faire allégeance aux gloires éphémères de ce monde que de reconnaître la Gloire éternelle de Dieu.
Un jour viendra cependant où tout le monde devra s'incliner, voire tomber à terre, comme ce fut le cas de ceux qui sont venus arrêter Jésus :
« Au moment où Il leur dit : "Je le suis", ils reculèrent et tombèrent à terre. » (Jean 18.6)
"Je le suis" ... en prononçant ces Paroles, Jésus se référait au Tout-Puissant qui révéla Son Nom à Moïse en ces termes :
« Je suis celui que je serai. » (Exode 3.14)
L'Eternel avait annoncé qu'Il était celui qu'Il sera.
Tout s'est accompli en Jésus qui est Celui que l'Eternel avait promis.
Jésus a ainsi reçu le Nom qui est au-dessus de tout nom !
« Il s’est humilié Lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même à mourir sur la croix.
C’est pourquoi Dieu L’a souverainement élevé, et Lui a fait le don du Nom qui est au-dessus de tout nom.
Afin que, au nom de Jésus, tout genou fléchisse dans les cieux, sur la terre et sous la terre.
Et que toute langue confesse que Jésus Christ est Seigneur, pour la gloire de Dieu le Père. » (Philippiens 2.8-11)
2.3. Quelle puissance pour l'Eglise ?
2.3.1. Autorité et puissance dans l'Eglise.
L'Eglise chrétienne s'est-elle toujours illustrée en préférant la Gloire de Dieu à celle des hommes ?
Fut-elle différente de son ancêtre, le judaïsme, qui s'était largement compromis avec le monde quand Jésus est arrivé ?
L'autorité dans l'Eglise primitive a été établie par Jésus quand Il dit à Pierre :
« Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église, et les portes de l'enfer seront sans force contre elle. » (Matthieu 16.18)
Mais rien n'indique dans la Bible que cette autorité devait se transmettre au travers d'une institution religieuse.
C'est la tradition qui, à partir du IVe siècle, fait émerger l'évêque de Rome en qualité de pape.
Une succession de dépositaires de l'autorité au sein de l'Eglise a ainsi été imaginée.
Etait-ce nécessaire ?
« Quand viendra l'Esprit de vérité, Il vous guidera dans toute la vérité. » (Jean 16.13)
L'église de Rome s'est rapidement accaparé le pouvoir et la gloire, considérant être seule dépositaire de la vérité.
Mais la vérité vient de l'Esprit ... et non des hommes.
« Moi, je suis la vigne, vous les sarments. Celui qui demeure en moi, et moi en lui, porte du fruit en abondance, car sans moi vous ne pouvez rien faire. » (Jean 15.5)
Une Eglise dont l'autorité et la puissance repose sur l'Esprit de vérité, telle était le plan du Seigneur.
Aussi, le premier don de l'Esprit fut manifesté en ces termes :
« Recevez l'Esprit Saint. Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. » (Jean 20.22-23)
Les disciples reçoivent ainsi une puissance d'en Haut : celle du pardon !
« Restez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en haut. » (Luc 24.49)
D'autres dons de l'Esprit étaient annoncés :
« Des signes accompagneront ceux qui auront cru : ils expulseront les démons en mon nom, ils parleront des langues nouvelles.
Ils prendront des serpents dans leurs mains et s'ils boivent quelque poison mortel, cela ne leur nuira pas. Ils imposeront les mains sur des infirmes qui se porteront bien. » (Marc 16.17-18)
Les signes d'autorité dont Jésus fait état rappellent ceux dont les Douze furent investis avant de partir en mission :
« Guérissez les malades, réveillez les morts, purifiez les lépreux, expulsez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. » (Matthieu 10.8 - Marc 6.7 - Luc 9.1)
Dès le début, le Seigneur avait conçu tout cela :
« Il appela auprès de Lui les douze disciples. Il leur donna le pouvoir d'expulser les esprits impurs et de guérir toute maladie et toute infirmité. » (Matthieu 10.1 et Marc 3.15)
Ce fut ensuite le tour des 72 disciples d'être investis d'une puissance de guérison :
« Guérissez les malades qui y résident et dites leur : Le Royaume de Dieu s'est approché de vous. » (Luc 10.9)
A leur retour, les disciples étaient enthousiastes :
« Seigneur, même les démons nous sont soumis en ton nom. » (Luc 10.17)
Ces manifestations de puissance sur le monde avaient fait l'objet d'une promesse du Seigneur :
« Venez à ma suite, et je ferai de vous des pêcheurs d'hommes. » (Matthieu 4.19 - Marc 1.17 - Luc 5.10)
C'est par une métaphore que le Seigneur annonçait la mission des disciples, une puissance qui permettrait d'édifier l'Eglise.
Le poisson allait devenir le symbole d'une première pêche miraculeuse ... une simple pièce de monnaie :
« Mais, afin de ne pas les scandaliser, va à la mer jeter l'hameçon et remonte le premier poisson venu. En ouvrant sa bouche, tu trouveras un statère. Prends-le et donne-leur pour moi et pour toi. » (Matthieu 17.27)
Mais la pêche suivante fut plus volumineuse ...
« Simon-Pierre remonta et tira le filet à terre rempli de cent cinquante trois grands poissons. » (Jean 21.11)
Celle-ci préfigurait la pêche qui devait édifier l'Eglise dans le puissant Nom du Seigneur :
« Et moi, je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon église, et les portes de l'enfer seront sans force contre elle. » (Matthieu 16.18)
2.3.2. La transfiguration.
Ce serait une lacune d'évoquer la puissance, l'autorité et la Gloire du Seigneur et d'oublier l'épisode de la transfiguration :
« Il fut métamorphosé devant eux. Sa face brillait comme le soleil. Ses vêtements étaient devenus blancs comme la lumière. » (Matthieu 17.2 - Marc 9.3 - Luc 9.29)
Cette métamorphose qui reflétait Sa Gloire annonce la métamorphose du peuple chrétien né de nouveau après avoir reçu le baptême dans l'Esprit :
« Nous tous, qui avons eu le visage voilé, reflétons maintenant la gloire du Seigneur comme dans un miroir.
Nous sommes transfigurés en cette même image, de gloire en gloire, par le Seigneur, qui est l'Esprit. » (2 Corinthiens 3.18)
2.4. Puissance et Gloire.
2.4.1. Autorité sur la mort.
Paul a écrit :
« Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. » (1 Corinthiens 15.26)
Et Jean nous a livré cette révélation :
« Puis la mort et l'Hadès furent jetés dans l'étang de feu. Voici la seconde mort : l'étang de feu ! » (Apocalypse 20.14)
Mais avant que ceci ne s'accomplisse, il aura fallu franchir bien des étapes ...
Le cantique de Marie, au début de l'Evangile selon Luc, glorifie le Seigneur dans des termes qui semblent évoquer le passé ... mais qui annoncent ce qui n'était pas encore accompli :
« Il a montré la force de Son bras. Il a dispersé les orgueilleux au cœur gonflé de pensées.
Il a mis à terre les souverains sur leurs trônes et Il élève les humbles.
Il a comblé de biens les affamés et a renvoyé les riches à vide. » (Luc 1.51-53)
Marie exhaltait l'omnipotence de Dieu et nous ouvrait la perspective à venir du Royaume de Dieu.
La première étape de l'accomplissement du Royaume de Dieu passe par l'incarnation de Jésus qui nous annonce la vie éternelle pour ceux qui croient en Lui :
« Mais celui qui boit de l'eau que je lui donnerai n'aura plus jamais soif. Car l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau d'où jaillira la vie éternelle. » (Jean 4.14)
En effet, quand le Fils s'adresse au Père, c'est pour glorifier le don de la vie :
« Tu lui as donné pouvoir sur toute chair, afin qu'il donne la vie éternelle à tous ceux que Tu lui as donnés. » (Jean 17.2)
Mais il fallait que cela se manifeste concrètement.
C'est la seconde étape.
Aussi Jésus a manifesté Son autorité sur la mort par plusieurs résurrections.
Celle du fils d'une veuve ...
« Il s'approcha et toucha le cercueil. Les porteurs s'arrêtèrent et Il dit : "Jeune homme, je te le dis, réveille-toi !"
Alors le mort s'assit et se mit à parler, et Il le rendit à sa mère. » (Luc 7.14-15)
Celle d'une fillette ...
« Retirez-vous, en effet la fillette n'est pas morte mais elle dort. » (Matthieu 9.24 - Marc 5.39 - Luc 8.52)
Celle de Lazare ...
« Celui qui était mort sortit, avec les pieds attachés et des bandelettes aux mains, son visage était enveloppé par un suaire. » (Jean 11.44)
Jésus est l'espérance de vie éternelle, la lumière du monde face à la mort, et Son sacrifice a provisoirement masqué la lumière :
« De la sixième heure jusqu’à la neuvième, des ténèbres couvrirent toute la terre. » (Matthieu 27.45 - Marc 15.33 - Luc 23.44)
La seconde étape s'est achevée ... voici la troisième !
Car Sa victoire face à la mort s'est traduite par de multiples résurrections :
« Alors, le rideau du sanctuaire se déchira en deux, de haut en bas. La terre trembla et les roches se fendirent.
Les tombeaux s’ouvrirent, et de nombreux corps de saints endormis se relevèrent. » (Matthieu 27.51-52)
Ces résurrections n'étaient que les prémices de la Sienne :
« Pourquoi cherchez-vous Le vivant parmi les morts ?
Il n'est pas ici car Il est réveillé. Souvenez-vous de ce qu'Il vous a dit quand Il était encore en Galilée. » (Luc 24.5-6 - Marc 16.6-7 - Matthieu 28.6-7 - Jean 20.1-2)
Prémices de Sa résurrection, et prémices de toutes celles qui restent à venir avec la dernière étape :
« Entendant cela, les disciples très étonnés dirent : "Qui donc peut être sauvé ?"
Les fixant du regard, Jésus Leur dit : "Aux hommes, c'est impossible, mais à Dieu tout est possible !" » (Matthieu 19.25-26 - Marc 10.26-27 - Luc 18.26-27)
La dernière étape, celle du salut lors de la résurrection et du jugement, est préalable à l'éradication définitive de la mort :
« Je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Un autre livre fut ouvert, celui de la vie. Les morts furent jugés, selon ce qui était écrit dans les livres, en fonction de leurs œuvres. » (Apocalypse 20.12)
2.4.2. La Gloire de Dieu.
Quand Il entra dans Jérusalem, Jésus entendit les foules glorifier le Messie de Dieu :
« Béni soit celui qui vient au Nom du Seigneur ! » (Matthieu 21.9 - Marc 11.9 - Luc 19.38 - Jean 12.13)
Ceci permettait à Jésus de dire :
« Maintenant, le Fils de l’homme est glorifié, et Dieu est glorifié en lui. » (Jean 13.31)
Mais la glorification du Fils comme du Père nécessitait un préalable : le sacrifice du Fils !
« A présent, mon âme est troublée et, que dirai-je ? Père, sauve-moi de cette heure ? Mais c'est pour cette heure que je suis venu ! Père, glorifie ton nom !
Alors une voix descendit du ciel : "Je l'ai glorifié et le glorifierai à nouveau". » (Jean 12.27-28)
Après Sa mort et Sa résurrection, le Fils a pu affirmer Sa puissance :
« Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. » (Matthieu 28.18)
Et celle-ci fut confirmée lors de Son enlèvement auprès du Père :
« Après leur avoir parlé, le Seigneur Jésus fut pour sa part enlevé dans le ciel pour s'asseoir à la droite de Dieu. » (Marc 16.19 et Luc 24.51)
Mais cette Gloire doit se manifester aux yeux du monde :
« Car le jour du Fils de l'homme sera comme l'éclair qui jaillit dans le ciel et brille au travers. » (Luc 17.24)
Le retour du Fils de Dieu permettra alors d'étendre Sa Gloire sur ce monde :
« Alors on verra le Fils de l'homme venir dans des nuées, avec beaucoup de puissance et de gloire. » (Marc 13.26 - Matthieu 24.30 - Luc 21.27)
Un retour qui annonce le jugement de l'humanité :
« Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire, avec tous les anges, il s’assiéra sur son trône de gloire.
Toutes les nations s'assembleront devant lui et il séparera les uns des autres, comme le berger sépare les brebis des chevreaux. » (Matthieu 25.31-32)
Ainsi s'achève cette étude en s'appuyant sur 165 versets des Evangiles ... combien ont été oubliés ?