Que signifie "se repentir" ?
Dans le langage courant, c'est regretter, avec le désir de ne plus recommencer.
Pour les croyants, cela implique un changement de cœur, d'état d'esprit et de comportement qui nous rapproche de Dieu.
« Aussi, repentez-vous et changez de comportement afin que vos péchés soient effacés. » (Actes 3.19)
Le changement de comportement, ou conversion, doit accompagner la repentance et ouvre la porte du pardon divin.
1. Du repentir au pardon.
Passer du repentir au pardon suppose au préalable que l'individu prenne conscience de la nécessité de se repentir.
Or, certains n'y parviennent pas ... ou ne veulent pas !
1.1. Pourquoi se repentir ?
La première figure qui apparaît dans l'Evangile selon Marc est celle de Jean le baptiste dont il est dit :
« Il baptisait dans le désert et proclamait le baptême de conversion pour la rémission des péchés. » (Marc 1.4 - Matthieu 3.6 - Luc 3.3)
Et il proclamait aussi :
« Convertissez-vous ; car le Royaume des cieux s'est approché. » (Matthieu 3.2)
Ou encore ...
« Produisez donc un fruit digne de la conversion. » (Matthieu 3.8)
Car il ne suffit pas de se repentir par des déclarations, il faut aussi porter du fruit, c'est-à-dire changer concrètement de comportement.
Quand Jésus s'est engagé sur la voie de la prédication, Il a aussi repris les paroles de Jean le baptiste en disant à sont tour :
« Convertissez-vous ; car le royaume des cieux s'est approché. » (Matthieu 4.17)
Marc nous livre une autre version :
« Convertissez-vous, et croyez en l'Evangile ! » (Marc 1.15)
Nous franchissons alors une étape : certes le Royaume des cieux s'est approché par l'incarnation du Christ, mais il importe d'y croire et de proclamer l'Evangile, c'est-à-dire la Bonne Nouvelle.
Mais comment changer de comportement ?
Jésus nous enseigne à ce sujet :
« A vrai dire, si vous ne vous convertissez pour devenir comme des petits enfants, vous n’entrerez sûrement pas dans le Royaume des cieux.
Car celui qui se rendra humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le Royaume des cieux. » (Matthieu 18.3-4)
Un des secrets de la conversion, c'est l'humilité par le repentir, la renonciation aux comportements orgueilleux et ambitieux.
Quand Jésus expose Sa parabole sur les deux fils, Il nous encourage à nous repentir si nous avons désobéi dans un premier temps, comme le premier fils.
Par contre le Seigneur veut nous dissuader de nous comporter comme le second fils qui a eu un comportement hypocrite
« Lequel des deux fit la volonté du père ? » (Matthieu 21.31)
Lequel d'entre nous fait la volonté de Dieu : celui qui se repent avec humilité ou celui qui s'enfonce dans l'orgueil, l'ambition, l'hypocrisie ?
Prenons garde : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles. » (Jacques 4.6)
1.2. Les conséquences positives du repentir.
Le fait de se repentir peut être une source d'allégresse.
Plusieurs paraboles de Jésus expriment la joie qui règne alors dans les cieux.
Comme la parabole du mouton perdu qui conduit à cette conclusion :
« C'est ainsi, je vous le dis, qu'il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion. » (Luc 15.7)
Et Matthieu ajoute :
« Ainsi, la volonté de votre Père céleste est-elle de ne perdre aucun de ces petits. » (Matthieu 18.14)
Cette parabole concerne un disciple qui s'était égaré. Mais d'une façon générale ...
« Je vous dis qu'il y a donc de la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. » (Luc 15.10)
On ne peut parler du repentir sans évoquer la parabole du fils perdu et la joie du père :
« Car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie.
Il était perdu et il est retrouvé. » (Luc 15.25)
Et cet accueil du père face au fils repenti sous-entend qu'il est pardonné !
Car le Seigneur nous invite à pardonner face à quelqu'un qui se repent :
« Si ton frère a péché, réprimande-le, et s'il se repent, pardonne-lui. » (Matthieu 18.15 - Luc 17.3)
Lui-même en fera autant comme Il nous le dit à propos du publicain qui s'est humilié et se repent de ses péchés :
« Je vous le dis, celui-ci retourna justifié dans sa maison, et non l’autre. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé. » (Luc 18.14)
2. Le repentir est indispensable.
2.1. Se repentir peut être douloureux.
Le repentir peut être douloureux ... mais salvateur.
Après avoir renié Jésus, quand le coq chanta trois fois, Pierre « sortit au dehors pour pleurer amèrement. » (Matthieu 26.75 - Luc 22.62 - Marc 14.72)
Le repentir de Pierre a pu trouver une issue car il demeurait profondément attaché au Seigneur qui lui demandera par la suite :
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » (Jean 21.16)
Répétée trois fois, cette question du Seigneur vient effacer les trois reniements de Pierre car tous deux étaient restés profondément attachés l'un à l'autre malgré la défection passagère de Pierre.
Celui-ci savait qu'il pourrait toujours compter sur son Seigneur et aller vers Lui.
A l'inverse, le repentir de Judas fut sans effet :
« Il se retira et s'en alla se pendre. » (Matthieu 27.5)
Après avoir trahi Jésus, Judas ne s'est pas repenti en se tournant vers son Seigneur pour être pardonné mais il est allé voir les grands-prêtres et les anciens :
« Il dit : "J'ai péché en livrant un sang innocent."
Ceux-ci répondirent : "Pourquoi venir nous le dire ? C'est à toi de voir." » (Matthieu 27.4)
Il n'y avait aucune sollicitude à attendre de leur part et Judas s'est retrouvé seul face à ses remords.
Le repentir et la confession de nos péchés auprès du Seigneur sont indispensables pour vivre en paix.
Aussi, lorsque l'on interrogea Jésus sur la mort de plusieurs Galiléens, Il leur répondit :
« Mais si vous ne vous repentez pas, tous, vous périrez de même. » (Luc 13.3)
Jésus n'évoquait pas notre mort terrestre mais la mort éternelle qui nous attend si nous nous complaisons dans nos péchés sans nous en repentir auprès de Lui afin qu'Il nous pardonne.
2.2. Le choc de la conversion.
Quand Jésus expira sur la croix ...
« Le centurion, quand il vit ce qui était arrivé, glorifia Dieu en disant :
"Assurément, cet homme était un juste."
Et tous ceux qui avaient accouru en foule pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s’en retournèrent en se frappant la poitrine. » (Luc 23.47-48)
Après avoir savouré le spectacle ... la foule choquée s'est repentie.
Le centurion, un païen, va plus loin dans sa conversion en proclamant selon Matthieu et Marc :
« Vraiment, cet homme était Fils de Dieu. » (Matthieu 27.54 - Marc 15.39)
Il faut un choc dans notre vie, une expérience sans précédent, pour vivre une véritable conversion.
Heureux ceux qui ont connu cet inoubliable instant, et heureux ceux qui vont le connaître.
Car il n'est jamais trop tard, certains ouvriers de la dernière heure se sont convertis au terme de leur vie, comme cet homme qui s'est repenti sur la croix aux côtés de Jésus :
« Pour nous, ce n’est que justice, car nous recevons ce que nos actes ont mérité. Mais lui n’a rien fait de mal.
Et il dit : "Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne."
Il lui répondit : "A vrai dire, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis." » (Luc 23.41-43)
On ne naît pas chrétien, on le devient !
Que l'on soit issu ou non d'une famille attachée à une tradition religieuse nécessite tôt ou tard une conversion par une réelle prise de conscience de nos péchés et un désir profond de changer de comportement.
Ce faisant, si vous avez grandi dans un milieu où règne une culture religieuse, vous pouvez avoir une meilleure connaissance des bases de la foi si les enseignements reçus ne vous en ont pas écarté.
Que le Seigneur vous ouvre les yeux sur la nécessité de franchir le pas du repentir qui vous conduira à la conversion.
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Texte mis à jour le 26/10/2023
Or, certains n'y parviennent pas ... ou ne veulent pas !
1.1. Pourquoi se repentir ?
La première figure qui apparaît dans l'Evangile selon Marc est celle de Jean le baptiste dont il est dit :
« Il baptisait dans le désert et proclamait le baptême de conversion pour la rémission des péchés. » (Marc 1.4 - Matthieu 3.6 - Luc 3.3)
Et il proclamait aussi :
« Convertissez-vous ; car le Royaume des cieux s'est approché. » (Matthieu 3.2)
Ou encore ...
« Produisez donc un fruit digne de la conversion. » (Matthieu 3.8)
Car il ne suffit pas de se repentir par des déclarations, il faut aussi porter du fruit, c'est-à-dire changer concrètement de comportement.
Quand Jésus s'est engagé sur la voie de la prédication, Il a aussi repris les paroles de Jean le baptiste en disant à sont tour :
« Convertissez-vous ; car le royaume des cieux s'est approché. » (Matthieu 4.17)
Marc nous livre une autre version :
« Convertissez-vous, et croyez en l'Evangile ! » (Marc 1.15)
Nous franchissons alors une étape : certes le Royaume des cieux s'est approché par l'incarnation du Christ, mais il importe d'y croire et de proclamer l'Evangile, c'est-à-dire la Bonne Nouvelle.
Mais comment changer de comportement ?
Jésus nous enseigne à ce sujet :
« A vrai dire, si vous ne vous convertissez pour devenir comme des petits enfants, vous n’entrerez sûrement pas dans le Royaume des cieux.
Car celui qui se rendra humble comme ce petit enfant est le plus grand dans le Royaume des cieux. » (Matthieu 18.3-4)
Un des secrets de la conversion, c'est l'humilité par le repentir, la renonciation aux comportements orgueilleux et ambitieux.
Quand Jésus expose Sa parabole sur les deux fils, Il nous encourage à nous repentir si nous avons désobéi dans un premier temps, comme le premier fils.
Par contre le Seigneur veut nous dissuader de nous comporter comme le second fils qui a eu un comportement hypocrite
« Lequel des deux fit la volonté du père ? » (Matthieu 21.31)
Lequel d'entre nous fait la volonté de Dieu : celui qui se repent avec humilité ou celui qui s'enfonce dans l'orgueil, l'ambition, l'hypocrisie ?
Prenons garde : « Dieu résiste aux orgueilleux, mais Il fait grâce aux humbles. » (Jacques 4.6)
1.2. Les conséquences positives du repentir.
Le fait de se repentir peut être une source d'allégresse.
Plusieurs paraboles de Jésus expriment la joie qui règne alors dans les cieux.
Comme la parabole du mouton perdu qui conduit à cette conclusion :
« C'est ainsi, je vous le dis, qu'il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n'ont pas besoin de conversion. » (Luc 15.7)
Et Matthieu ajoute :
« Ainsi, la volonté de votre Père céleste est-elle de ne perdre aucun de ces petits. » (Matthieu 18.14)
Cette parabole concerne un disciple qui s'était égaré. Mais d'une façon générale ...
« Je vous dis qu'il y a donc de la joie parmi les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se convertit. » (Luc 15.10)
On ne peut parler du repentir sans évoquer la parabole du fils perdu et la joie du père :
« Car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie.
Il était perdu et il est retrouvé. » (Luc 15.25)
Et cet accueil du père face au fils repenti sous-entend qu'il est pardonné !
Car le Seigneur nous invite à pardonner face à quelqu'un qui se repent :
« Si ton frère a péché, réprimande-le, et s'il se repent, pardonne-lui. » (Matthieu 18.15 - Luc 17.3)
Lui-même en fera autant comme Il nous le dit à propos du publicain qui s'est humilié et se repent de ses péchés :
« Je vous le dis, celui-ci retourna justifié dans sa maison, et non l’autre. Car quiconque s'élève sera abaissé, et celui qui s'abaisse sera élevé. » (Luc 18.14)
2. Le repentir est indispensable.
2.1. Se repentir peut être douloureux.
Le repentir peut être douloureux ... mais salvateur.
Après avoir renié Jésus, quand le coq chanta trois fois, Pierre « sortit au dehors pour pleurer amèrement. » (Matthieu 26.75 - Luc 22.62 - Marc 14.72)
Le repentir de Pierre a pu trouver une issue car il demeurait profondément attaché au Seigneur qui lui demandera par la suite :
« Simon, fils de Jean, m’aimes-tu ? » (Jean 21.16)
Répétée trois fois, cette question du Seigneur vient effacer les trois reniements de Pierre car tous deux étaient restés profondément attachés l'un à l'autre malgré la défection passagère de Pierre.
Celui-ci savait qu'il pourrait toujours compter sur son Seigneur et aller vers Lui.
A l'inverse, le repentir de Judas fut sans effet :
« Il se retira et s'en alla se pendre. » (Matthieu 27.5)
Après avoir trahi Jésus, Judas ne s'est pas repenti en se tournant vers son Seigneur pour être pardonné mais il est allé voir les grands-prêtres et les anciens :
« Il dit : "J'ai péché en livrant un sang innocent."
Ceux-ci répondirent : "Pourquoi venir nous le dire ? C'est à toi de voir." » (Matthieu 27.4)
Il n'y avait aucune sollicitude à attendre de leur part et Judas s'est retrouvé seul face à ses remords.
Le repentir et la confession de nos péchés auprès du Seigneur sont indispensables pour vivre en paix.
Aussi, lorsque l'on interrogea Jésus sur la mort de plusieurs Galiléens, Il leur répondit :
« Mais si vous ne vous repentez pas, tous, vous périrez de même. » (Luc 13.3)
Jésus n'évoquait pas notre mort terrestre mais la mort éternelle qui nous attend si nous nous complaisons dans nos péchés sans nous en repentir auprès de Lui afin qu'Il nous pardonne.
2.2. Le choc de la conversion.
Quand Jésus expira sur la croix ...
« Le centurion, quand il vit ce qui était arrivé, glorifia Dieu en disant :
"Assurément, cet homme était un juste."
Et tous ceux qui avaient accouru en foule pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s’en retournèrent en se frappant la poitrine. » (Luc 23.47-48)
Après avoir savouré le spectacle ... la foule choquée s'est repentie.
Le centurion, un païen, va plus loin dans sa conversion en proclamant selon Matthieu et Marc :
« Vraiment, cet homme était Fils de Dieu. » (Matthieu 27.54 - Marc 15.39)
Il faut un choc dans notre vie, une expérience sans précédent, pour vivre une véritable conversion.
Heureux ceux qui ont connu cet inoubliable instant, et heureux ceux qui vont le connaître.
Car il n'est jamais trop tard, certains ouvriers de la dernière heure se sont convertis au terme de leur vie, comme cet homme qui s'est repenti sur la croix aux côtés de Jésus :
« Pour nous, ce n’est que justice, car nous recevons ce que nos actes ont mérité. Mais lui n’a rien fait de mal.
Et il dit : "Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne."
Il lui répondit : "A vrai dire, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis." » (Luc 23.41-43)
On ne naît pas chrétien, on le devient !
Que l'on soit issu ou non d'une famille attachée à une tradition religieuse nécessite tôt ou tard une conversion par une réelle prise de conscience de nos péchés et un désir profond de changer de comportement.
Ce faisant, si vous avez grandi dans un milieu où règne une culture religieuse, vous pouvez avoir une meilleure connaissance des bases de la foi si les enseignements reçus ne vous en ont pas écarté.
Que le Seigneur vous ouvre les yeux sur la nécessité de franchir le pas du repentir qui vous conduira à la conversion.
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Texte mis à jour le 26/10/2023
2.2. Le choc de la conversion.
Quand Jésus expira sur la croix ...
« Le centurion, quand il vit ce qui était arrivé, glorifia Dieu en disant :
"Assurément, cet homme était un juste."
Et tous ceux qui avaient accouru en foule pour ce spectacle, voyant ce qui était arrivé, s’en retournèrent en se frappant la poitrine. » (Luc 23.47-48)
Après avoir savouré le spectacle ... la foule choquée s'est repentie.
Le centurion, un païen, va plus loin dans sa conversion en proclamant selon Matthieu et Marc :
« Vraiment, cet homme était Fils de Dieu. » (Matthieu 27.54 - Marc 15.39)
Il faut un choc dans notre vie, une expérience sans précédent, pour vivre une véritable conversion.
Heureux ceux qui ont connu cet inoubliable instant, et heureux ceux qui vont le connaître.
Car il n'est jamais trop tard, certains ouvriers de la dernière heure se sont convertis au terme de leur vie, comme cet homme qui s'est repenti sur la croix aux côtés de Jésus :
« Pour nous, ce n’est que justice, car nous recevons ce que nos actes ont mérité. Mais lui n’a rien fait de mal.
Et il dit : "Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne."
Il lui répondit : "A vrai dire, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis." » (Luc 23.41-43)
On ne naît pas chrétien, on le devient !
Que l'on soit issu ou non d'une famille attachée à une tradition religieuse nécessite tôt ou tard une conversion par une réelle prise de conscience de nos péchés et un désir profond de changer de comportement.
Ce faisant, si vous avez grandi dans un milieu où règne une culture religieuse, vous pouvez avoir une meilleure connaissance des bases de la foi si les enseignements reçus ne vous en ont pas écarté.
Que le Seigneur vous ouvre les yeux sur la nécessité de franchir le pas du repentir qui vous conduira à la conversion.