Evangile de Jésus Christ

Le Père et le Fils




C'est dans l'Evangile selon Jean que la relation entre le Père et le Fils est le plus souvent mise en évidence.

Elle est aussi révélée dans les trois autres Evangiles mais la proximité de l'auteur de l'Evangile selon Jean lui a permis de mieux discerner la profondeur de cette relation.

En étudiant ces différents textes, nous pourrons à la fois mieux connaître Jésus ... et Son Père qui est aussi notre Père.

1. Qui est Jésus ?

1.1. La révélation.

Avant la naissance de Jésus, la révélation de Son incarnation est annoncée à Marie :

« L'Esprit Saint viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre. C’est pourquoi celui qui est engendré sera saint et appelé Fils de Dieu. » (Luc 1.35)

Jésus, pour Sa part, a pris conscience dès Son enfance de l'immensité des tâches qui Lui incombaient.

Quand Il disparut à l'âge de douze ans, Il répondit à Ses parents qui L'avaient retrouvé :

« Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je me préoccupe des affaires de mon Père ? » (Luc 2.50)

Jésus savait ... mais qui aurait pu comprendre ?

« Mais ils ne comprirent pas ce qu’Il leur disait. » (Luc 2.50)

La révélation de Sa véritable personnalité devient manifeste lors de Son baptême quand une voix descend du ciel :

« Celui-ci est mon fils bien-aimé en qui je me complais. » (Matthieu 3.17 - Marc 1.11 - Luc 3.22 - Jean 1.34)

Le Fils bien-aimé, c'est le Fils de Dieu, et le Père Lui-même le rappelle quand Il dit lors de la transfiguration :

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je me complais : écoutez-le ! » (Matthieu 17.5 - Marc 9.7 - Luc 9.35)

Ecoutez-le, car c'est Lui que le Père a oint pour Le représenter sur terre et s'occuper de Ses affaires.

Une mission qui pouvait être épuisante ...

« Fatigué d'avoir marché, Jésus s'assit près du puits, vers la sixième heure. » (Jean 4.6)

Après Son entretien avec une femme samaritaine, Jésus dit cependant à Ses disciples qui s'inquiétaient de Sa nourriture :

« Ma nourriture, c'est faire la volonté de celui qui m’a envoyé et achever son œuvre. » (Jean 4.34)

Le temps était compté, se reposer, se nourrir était secondaire, le Fils savait qu'Il ne resterait pas indéfiniment sur terre pour témoigner de la volonté du Père :

« Ce sont ces œuvres que je fais qui témoignent à mon sujet que c’est le Père qui m’a envoyé. » (Jean 5.36)


1.2. Le Fils de l'Homme.

Le Fils de l'Homme est une figure de style qui apparaît notamment dans le Livre de Daniel.

Jésus se désigne souvent ainsi quand Il parle de Lui-même ce qui souligne à la fois Son humanité mais aussi le fait que Dieu est Créateur de l'humanité, de l'homme d'en bas (Adam), Elohim étant l'Homme d'en haut.

L'humanité de Jésus ne Lui aurait pas permis de réaliser tous Ses miracles. Pour ce faire, il Lui fallait une puissance qui vienne de l'Homme d'en haut :

« Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir sur terre de remettre les péchés, Il dit alors au paralytique :

En te levant prends ta civière et va dans ta maison. » (Matthieu 9.6 - Marc 2.10 - Luc 5.24)

Cette autorité venant du Père, le Fils a également autorité sur ce que le Père a institué, comme le repos du septième jour : le sabbat.

« Le Fils de l'homme est aussi Seigneur du sabbat. » (Matthieu 12.8 - Marc 2.28 - Luc 6.5)

L'Homme d'en haut s'étant incarné dans le Fils, il allait pourtant manifester une humilité surprenante ...

« De même le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. » (Matthieu 20.28 - Marc 10.45)

Mais ce serviteur qui donnera Sa vie sera aussi vainqueur aux côtés de ceux qui L'auront suivi :

« Et je dispose du Royaume pour vous comme mon Père en a disposé pour moi.

Ainsi, vous mangerez et boirez à ma table dans mon Royaume, et vous siégerez sur des trônes pour juger les douze tribus d'Israël. » (Luc 22.29-30)


1.3. Le Fils de Dieu.

La promesse de Jésus envers Ses apôtres va bien au-delà de ceux qui L'ont suivi de Son vivant :

« Car Dieu a tellement aimé le monde qu'il a donné son Fils, l'Unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse mais qu'il ait la vie éternelle. » (Jean 3.16)

Le Fils de l'Homme est le Fils de Dieu, l'Unique, le seul qui puisse garantir la vie éternelle à ceux qui croient en Lui.

Ses premiers disciples l'ont bien compris après avoir vu Jésus marcher sur l'eau :

« Dans la barque, ils se prosternèrent devant Lui en disant :

Vraiment, Tu es Fils de Dieu. » (Matthieu 14.33)

Peu après, Pierre va Lui donner différents qualificatifs que les évangélistes nous ont restitués.

Il est tout à la fois « le Christ » (Marc 8.29) ; « le Christ, le Fils du Dieu vivant » (Matthieu 16.16) ; « Le Messie de Dieu » (Luc 9.20) ou encore « le Saint de Dieu. » (Jean 6.69)

Les premiers disciples étaient tous Juifs, mais dès la mort de Jésus un premier païen s'est converti :

« Le centurion qui était en face de Lui, voyant comment Il avait expiré, dit :

Vraiment, cet homme était Fils de Dieu. » (Matthieu 27.54 - Marc 15.39)

Et bien d'autres suivront ensuite en croyant que le Christ est bien le Fils de Dieu ...

« Jésus accomplit bon nombre d'autres signes devant Ses disciples, lesquels n'ont pas été écrits dans ce livre.

Ceux-ci ont été écrits pour que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et afin que, en croyant, vous ayez la vie en Son nom. » (Jean 20.30-31)

Etre le Fils de Dieu suppose une relation personnelle que Jésus décrit comme suit :

« Tout m'a été donné par mon Père, personne ne connaît le Fils sinon le Père, et nul ne connaît le Père sinon le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. » (Matthieu 11.27 - Luc 10.22)

Cette relation personnelle peut s'élargir à ceux « à qui le Fils veut le révéler. »

Cette révélation était déjà implicite dans un verset de l'Ancien Testament :

« Car David lui-même dit dans le livre des Psaumes :

Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite ! Jusqu'à ce que je fasse de tes ennemis un escabeau sous tes pieds. » (Matthieu 22.41-46 - Marc 12.36 - Luc 20.42-43)

Le Seigneur (le Père) dit à mon Seigneur (le Fils) « Assieds-toi à ma droite ! » ... et c'est bien ce qui s'est produit :

« Après leur avoir parlé, le Seigneur Jésus fut pour sa part enlevé dans le ciel pour s'asseoir à la droite de Dieu. » (Marc 16.19)


1.4. Quand les démons identifient le Fils de Dieu.

Si les proches de Jésus ont compris qu'ils avaient le Fils de Dieu face à eux, bon nombre de Ses contemporains ne l'ont pas admis.

Par contre, les forces démoniaques savaient à quoi s'en tenir ...

==> « Les esprits impurs, quand ils Le voyaient, se prosternaient devant Lui en criant :

Toi, tu es le Fils de Dieu. » (Marc 3.11)

==> « Des démons sortirent aussi de beaucoup de personnes en criant. Ils disaient :

Toi, tu es le Fils de Dieu ! » (Luc 4.41)

==> « Qu’y a-t-il entre nous et toi, Fils de Dieu ? Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant terme ? » (Matthieu 8.29 - Marc 5.7 - Luc 8.28)

Il semble évident que les forces occultes sont bien mieux informées que le commun des mortels sur ce qui se passe dans l'univers spirituel ... et sur ce qui les attend !

« Tu crois que Dieu est unique ?

Tu fais bien, les démons le croient aussi, et ils tremblent ! » (Jacques 2.19)

2. Connaître Dieu.

Il ne suffit pas de croire que Dieu existe, il faut croire en Ses enseignements et les respecter.

Les démons, les adversaires de Dieu, les ignorants ne l'entendent pas ainsi ...


2.1. Adversité et ignorance.

Nous avons vu que les démons identifiaient immédiatement le Fils de Dieu.

Il serait donc logique que Satan, leur maître, en sache autant. Pourtant, lorsque Jésus fut poussé dans le désert, Satan met en doute la filiation de Jésus :

« Si tu es fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains. » (Matthieu 4.3 - Luc 4.3)

Jésus va lui répondre notamment :

« Il a été dit : Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur, ton Dieu. » (Luc 4.12)

Il se posait au-dessus de Satan, comme Seigneur et comme Dieu, auquel même Satan doit le respect.

Puis le diable s'est retiré, espérant que la condition humaine de Jésus permettrait de trouver une autre occasion pour le déstabiliser.

Déstabiliser les consciences afin qu'elles s'écartent des voies du Seigneur est une arme favorite de l'adversaire.

Il s'en est servi dès le commencement avec le premier couple humain afin qu'il désobéisse à Elohim en transgressant l'interdiction de manger du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.

Depuis, l'humanité vit dans la confusion et dans le doute ... « Nous avons appris par la Loi que le Christ demeurerai pour l'éternité. Aussi, comment peux-tu dire qu'il faut que le Fils de l'homme soit élevé ?

Qui est donc ce Fils de l'homme ? » (Jean 12.34)

==> Il y a ceux qui s'interrogent et doutent ... il y a ceux qui critiquent :

« Voici le Fils de l'homme, qui mange et qui boit, et ils disent :

Cet homme, glouton et ivrogne, est un ami des collecteurs d'impôts et des pécheurs. » (Matthieu 11.19 - Luc 7.34)

==> Il y a ceux qui critiquent ... et ceux qui contestent :

« De quelle autorité fais-tu cela ? Et qui t'a donné l'autorité de le faire ? » (Matthieu 21.23 - Marc 11.28 - Luc 20.2)

==> Il y a ceux qui contestent ... et ceux qui tendent des pièges :

« Je t’adjure, par le Dieu vivant, de nous dire si tu es le Christ, le Fils de Dieu. » (Matthieu 26-63 - Marc 14.61)

... et il y a Jésus, qui n'a jamais douté de Sa paternité :

« Désormais, le Fils de l'Homme siégera à droite du Dieu puissant. » (Luc 22.69)

Du doute à la critique, en passant par la contestation qui conduit à tendre des pièges, on finit par en arriver au crime, un crime prémédité, donc un assassinat.

Quand Jésus raconta la parabole des vignerons qui annonce comment ceux-ci finirent par tuer le fils bien-aimé :

« Alors les scribes et les grands prêtres cherchèrent à mettre la main aussitôt sur Lui, mais ils eurent peur du peuple. Car ils avaient compris que c’était pour eux qu'Il avait dit cette parabole. » (Matthieu 21.45 - Marc 12.12 - Luc 20.19)

Ce faisant, en tuant le Fils, ils n'ont pas compris qu'ils tuaient aussi le Père.

En effet : « Celui qui me hait, hait aussi mon Père. » (Jean 15.23)

Car le Père et le Fils vivant en symbiose, ne pas reconnaître le Fils conduit à méconnaître le Père :

« Et ils le feront parce qu’ils n’ont connu ni le Père, ni moi. » (Jean 16.3)


2.2. Révélation et connaissance.

Avant Jésus il y avait la Parole, et les écrits de l'Ancien Testament nous ont abondamment livré ce que Dieu voulait exprimer.

Mais ce n'était pas suffisant pour avoir une pleine connaissance du plan qu'Il voulait révéler à l'humanité. Alors :

« La Parole est devenue chair, et Elle a habité parmi nous. Nous avons contemplé Sa gloire, une gloire comme celle d'un Fils unique auprès du Père, pleine de grâce et de vérité. » (Jean 1.14)

Pour ce faire, le Créateur devait s'incarner, se manifester aux yeux du monde sous une forme humaine car la Parole ne suffit pas aux humains : ils ont besoin de voir et de toucher pour croire !

Aussi, le Père a engendré le Fils afin de faire tomber le voile qui nous séparait de Lui.

« Personne n’a jamais vu Dieu. Le Fils unique, qui est Dieu dans le sein du Père, est Celui qui L’a dévoilé. » (Jean 1.18)

Dans le Temple de Jérusalem, le voile séparait le lieu saint du lieu très saint, mais le monde avait contaminé le Temple aux yeux de tous.

Jésus s'est indigné :

« Otez cela d’ici, ne faites pas de la maison de mon Père un lieu de commerce. » (Jean 2.16)

Un lieu de prière n'est pas compatible avec des pratiques commerciales et les voies qui conduisent à la Maison spirituelle ne sont pas celles du mercantilisme.

« Il y a de nombreuses demeures dans la maison de mon Père. Sinon, vous aurais-je dit que j'allais vous préparer une place ? » (Jean 14.2)

Pour trouver et suivre le chemin de la Maison du Père, il ne faut pas douter comme Philippe auquel Jésus répliqua :

« Ne crois-tu pas que je suis dans le Père et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même, car c'est le Père qui demeure en moi et accomplit Ses œuvres.

Croyez que je suis dans le Père et le Père en moi. Ou, du moins, croyez à cause de Ses œuvres.

Oui, à vrai dire, celui qui croit en moi, celui-là fera aussi les œuvres que je fais. Il en fera de plus grandes que celles-ci, parce que je vais au Père. » (Jean 14.10-12)

En disant cela, Jésus venait d'affirmer l'unité entre le Père et le Fils.


2.3. L'unité du Père et du Fils.

L'unité du Père et du Fils s'exprime de multiples façons, essentiellement dans l'Evangile selon Jean.

Le Père aime le Fils qui gère Ses affaires :

« Car celui que Dieu a envoyé dit les paroles de Dieu qui lui donne l’Esprit sans mesure.

Le Père aime le Fils, et il a tout remis entre ses mains. » (Jean 3.34-35)

Le Père a notamment remis au Fils le pouvoir de juger :

« De même que le Père porte la vie en Lui, Il a donné au Fils de porter la vie en Lui.

Et il Lui a donné le pouvoir de juger parce qu'Il est le Fils de l'homme. » (Jean 5.26-27)

Fort de cette unité, Jésus pouvait affirmer :

« Moi et le Père nous sommes un. » (Jean 10.30)

Fort de cette unité, le Père a envoyé le Fils :

« Moi, je Le connais, parce que je viens d'auprès de Lui et qu'Il m'a envoyé. » (Jean 7.29)

Tout ceci se déroule dans une confiance réciproque.

« Moi, je me rends témoignage, et le Père qui m'a envoyé me rends aussi témoignage. » (Jean 8.18)

Plusieurs fois, la volonté commune du Père et du Fils est rappelée ...

==> « Car je suis descendu du ciel, non pour faire ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. » (Jean 6.38)

==> « C'est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi si cela ne lui a été donné par le Père. » (Jean 6.65)

==> « Comme le Père me connaît et comme je connais le Père, je donne ma vie en faveur des brebis. » (Jean 10.15)

... cependant la volonté commune du Père l'emporte sur celle du Fils, notamment quand Il prie dans le jardin de Gethsémané confronté à Sa dimension humaine :

« Abba, Père, tout est possible pour toi. Eloigne cette coupe loin de moi ! Mais ... non, pas ce que je veux, mais ce que tu veux ! » (Matthieu 26.39 - Marc 14.36 - Luc 22.42)

Le Père demeure aux commandes :

« Car je n’ai pas parlé de moi-même. Le Père, qui m’a envoyé, m’a commandé lui-même ce que je dois dire et annoncer. » (Jean 12.49)

Le Père passe par le Fils pour se révéler :

« Tout ce qui est au Père est aussi mien, c'est pourquoi j'ai dit qu'Il prend de moi pour vous l'annoncer. » (Jean 16.15)

Il passe aussi par le Fils pour transmettre la vie éternelle aux disciples :

« Comme le Père qui est vivant m'a envoyé, et puisque je vis par le Père, celui qui me consomme vivra aussi par moi. » (Jean 6.57)

Ce processus s'est mis en place par une extraction temporaire du Fils :

« Car le Père Lui-même vous aime parce que vous m'avez aimé et avez cru que je suis sorti de Dieu.

Je suis sorti du Père pour venir dans le monde. Maintenant je quitte le monde et retourne au Père. » (Jean 16.27-28)

De ce fait, Jésus, l'envoyé du Père, peut parfaitement s'identifier au Père :

« Oui, à vrai dire, avant qu'Abraham ne soit, moi "Je suis". » (Jean 8.58)

En disant "Je suis", Jésus se qualifie dans des termes similaires au Père qui s'est révélé à Moïse en disant :

« Je suis celui que je serai. » (Exode 3.14)

"Je serai" implique une projection dans le futur de "Je suis" et pouvait annoncer l'incarnation dans le Christ.

« Croyez que je suis dans le Père et le Père en moi. » (Jean 14.11)

Et cette incarnation va se répercuter sur les disciples :

« En ce jour-là, vous connaîtrez que je suis en mon Père, vous en moi, et moi en vous. » (Jean 14.20)

De disciples en disciples, c'est une réaction en chaîne qui doit se mettre en place, glorifiant ainsi le Père, initiateur de cette réaction :

« Ainsi mon Père est glorifié quand vous portez du fruit en abondance en devenant mes disciples. » (Jean 15.8)

Le Fils est bien sûr associé à la glorification du Père :

« Cette maladie ne conduit pas à la mort, mais elle vise à la gloire de Dieu, afin que le Fils de Dieu soit ainsi glorifié. » (Jean 11.4)

Une glorification qui doit cependant s'exprimer aux yeux du monde par la mort et la résurrection :

« Père, l’heure est venue ! Glorifie ton Fils, afin que ton Fils te glorifie. » (Jean 17.1)

Avec cette espérance que l'Eglise se glorifie par son unité à l'image du Père et du Fils :

« Que tous soient dans l'Unité comme Toi, Père, en moi, et moi en Toi, afin qu'ils soient aussi en nous. Ainsi le monde croira que Tu m'as envoyé. » (Jean 17.21)

Une unité qui a malheureusement fait défaut dans le monde chrétien et qui a largement affecté la croissance de la foi.

Une fois Sa mission accomplie, Jésus s'en est allé ...

« Père, je remets mon esprit entre tes mains. » (Luc 23.46)

Puis, ayant rejoint le Père par l'Esprit, le Fils a pris place à Ses côtés, après s'être adressé à Marie de Magdala en ces termes :

« Mais va voir mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père, qui est votre Père, mon Dieu et votre Dieu. » (Jean 20.17)


2.4. Il y a un temps pour tout !

Le Fils a rejoint le Père, et maintenant ?

Son retour est attendu depuis près de deux mille ans mais Jésus, dans Sa conditon humaine, n'a pas été en mesure de révéler quand cela se produirait.

« Au sujet de ce jour et de cette heure, personne ne sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais seulement le Père. » (Matthieu 24.36)

Jésus a comparé Son avènement au Déluge :

« On ne sut rien jusqu’à ce que le déluge vienne et les enlève tous. Il en sera ainsi de l’avènement du Fils de l’homme. » (Matthieu 24.39 - Luc 17.30)

Il y a un temps pour tout, un temps pour la révélation, un temps pour l'accomplissement ...

« Alors le signe du Fils de l'homme se manifestera dans le ciel et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine. Elles verront le Fils de l'homme venir sur les nuées du ciel en puissance et pleine gloire.

Il enverra ses anges avec la grande trompette et, des quatre vents, ils rassembleront ses élus d'une extrémité à l'autre des cieux. » (Matthieu 24.30-31 - Marc 13.26-27 - Luc 21.27)

Bien que le Père et le Fils soient profondément unis, le Fils ne pouvait avoir une pleine connaissance dans Sa condition humaine.

Il va de soi que notre propre condition nous impose une connaissance limitée.

Mais puisque l'enlèvement de l'Eglise nous est annoncé, il faut avoir cet enseignement en mémoire :

« Car nous connaissons en partie et nous prophétisons en partie.

Mais que vienne la perfection, et ce qui est partiel sera aboli.

Car à présent, nous voyons comme dans un miroir, d’une manière confuse, mais alors ce sera face à face.

A présent, je connais en partie, mais alors je connaîtrai en vérité comme j’ai été connu. » (1 Corinthiens 13.9-10 et 12)

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Récapitulatif

des versets cités

dans leurs contextes

1 ... Luc 1.26-38

2 ... Luc 2.41-52

3 ... Matthieu 3.13-17

4 ... Marc 1.9-11

5 ... Luc 3.21-22

6 ... Jean 1.29-34

7 ... Matthieu 17.1-3

8 ... Marc 9.1-13

9 ... Luc 9.28-36

10 ... Jean 4.1-42

11 ... Jean 5.31-36

12 ... Matthieu 9.1-8

13 ... Marc 2.1-12

14 ... Luc 5.17-26

15 ... Matthieu 12.1-8

16 ... Marc 2.23-28

17 ... Luc 6.1-5

18 ... Matthieu 20.20-28

19 ... Marc 10.35-45

20 ... Luc 22.24-30

21 ... Jean 3.14-21

22 ... Matthieu 14.22-33

23 ... Matthieu 16.13-17

24 ... Marc 8.27-31

25 ... Luc 9.18-22

26 ... Jean 6.65-69

27 ... Matthieu 27.45-56

28 ... Marc 15.33-41

29 ... Jean 20.30-31

30 ... Matthieu 11.25-30

31 ... Luc 10.21-24

32 ... Matthieu 22.41-46

33 ... Marc 12.35-37

34 ... Luc 20.41-44

35 ... Marc 16.19-20

36 ... Marc 3.7-12

37 ... Luc 4.40-44

38 ... Matthieu 8.28-34

39 ... Marc 5.1-20

40 ... Luc 8.26-39

41 ... Matthieu 4.1-11

42 ... Luc 4.1-13

43 ... Jean 12.27-36

44 ... Matthieu 11.1-19

45 ... Luc 7.18-35

46 ... Matthieu 21.23-27

47 ... Marc 11.27-33

48 ... Luc 20.1-8

49 ... Matthieu 26.57-68

50 ... Marc 14.53-65

51 ... Luc 22.63-71

52 ... Matthieu 21.33-46

53 ... Marc 12.1-12

54 ... Luc 20.9-19

55 ... Jean 15.18-27

56 ... Jean 16.1-4

57 ... Jean 1.1-14

58 ... Jean 1.15-28

59 ... Jean 2.13-22

60 ... Jean 14.1-14

61 ... Jean 3.22-36

62 ... Jean 5.18-30

63 ... Jean 10.22-42

64 ... Jean 7.10-53

65 ... Jean 8.12-20

66 ... Jean 6.22-50

67 ... Jean 6.60-66

68 ... Jean 10.7-21

69 ... Matthieu 26.36-46

70 ... Marc 14.32-42

71 ... Luc 22.39-46

72 ... Jean 12.37-50

73 ... Jean 16.5-15

74 ... Jean 6.51-59

75 ... Jean 16.16-33

76 ... Jean 8.31-59

77 ... Jean 14.1-14

78 ... Jean 14.14-31

79 ... Jean 15.1-17

80 ... Jean 11.1-57

81 ... Jean 17.1-26

82 ... Luc 23.44-49

83 ... Jean 20.1-18

84 ... Matthieu 24.36-44

85 ... Luc 17.26-37

86 ... Matthieu 24.15-35

87 ... Marc 13.14-31

88 ... Luc 21.20-33