Le pardon, ou miséricorde, est un enseignement fondamental de la Bible.
Une vingtaine de versets des Evangiles abordent ce sujet afin de le mettre en pratique dans la vie courante.
1. Le pardon est-il un privilège de Dieu ?
1.1. Pardonner est d'abord un attribut du Seigneur.
La miséricorde est une forme de compassion pour le malheur d'autrui à laquelle s'ajoute la notion de générosité, de bonté gratuite, mais aussi la pitié par laquelle on pardonne à celui qui est pourtant fautif.
Dans les religions abrahamiques, la miséricorde est une caractéristique de Dieu et l'expression de Sa grâce.
Le cantique de Marie nous dit à ce sujet :
« Sa miséricorde va de génération en génération pour ceux qui Le craignent. » (Luc 1.50)
Le cantique de Zacharie en l'honneur du Seigneur va dans le même sens :
« Il pardonne à nos pères et se souvient de Sa sainte alliance. » (Luc 1.72)
Selon la tradition religieuse seul Dieu pouvait pardonner les péchés :
« Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés ? » (Luc 7.49)
Ils n'avaient pas reconnu en Jésus le Fils de Dieu !
Ignorant que Dieu est amour, ils ne pouvaient concevoir que Son pardon puisse toucher n'importe qui, comme cette femme, probablement une prostituée, qui a répandu un parfum de grande valeur sur le Seigneur.
Aussi, Jésus dit à Simon, chez qui a eu lieu cet évènement :
« Tu n’as pas versé d’huile sur ma tête. Elle, au contraire, a versé du parfum sur mes pieds.
A cause de cela, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés, car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu, aime peu. »
(Luc 7.46-47)
L'amour et le pardon vont de pair ...
1.2. Il nous invite à en faire autant.
Les humains doivent s'inspirer de la miséricorde divine pour conduire leur vie.
Ecoutons Jésus dans Son sermon sur la montagne ...
« Heureux les miséricordieux, car ils auront miséricorde. » (Matthieu 5.7)
La miséricorde de Dieu envers nous dépendra donc de notre capacité à pardonner.
« En effet, vous serez jugés du jugement par lequel vous jugez, et vous serez mesurés de la mesure par laquelle vous avez mesuré. » (Matthieu 7.2)
Luc nous restitue cette parole du Seigneur dans des termes similaires :
« Ne jugez pas pour ne pas être jugés. Ne condamnez pas pour ne pas être condamnés. Acquittez et vous serez tenus quitte. » (Luc 6.37)
Acquitter celui qui est cependant fautif, c'est lui pardonner !
Jésus nous invite à combattre la colère, à éviter les conflits, les tribunaux ... « Mets-toi vite d'accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, le juge à son subordonné, et que tu ne sois jeté en prison. » (Matthieu 5.25)
Accordons-nous, pardonnons !
Jésus tient des propos similaires en Luc 12.57-59.
1.3. Il nous invite à prier pour qu'il en soit ainsi.
Combien de fois avons-nous récité "Notre Père" ?
Combien de fois avons-nous répété ce verset, sous cette forme ou sous une autre :
« Et remets nos dettes comme nous avons remis à nos débiteurs. » (Matthieu 6.12)
Sommes-nous bien conscients de ce que nous demandons au Seigneur et, de ce fait, de ce qu'Il est en droit d'attendre de nous ?
Jésus a tenu à préciser ceci :
« En effet, si vous pardonnez leurs fautes aux hommes, votre Père céleste vous les remettra aussi. » (Matthieu 6.14)
Jésus n'était pas certain que les disciples aient bien compris ce qui était attendu du Père.
Luc, quand il nous restitue cette prière, semble plus confiant envers la nature humaine :
« Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous les pardonnons à nos débiteurs, et ne nous emporte pas dans l'épreuve. » (Luc 11.4)
Pour Luc, il est acquis que nous savons pardonner.
1.4. Mais beaucoup ne savent pas pardonner.
Quand les contemporains de Jésus Lui amenèrent une femme adultère, il ne s'agissait pas de pardonner mais de lapider.
« Dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider de telles femmes. Et toi, que dis-tu ? » (Jean 8.5)
Face à cette femme, le Seigneur a illustré Sa bonté et Il va conclure la discussion en ces termes :
« Et moi je ne te condamne pas. Va, et désormais, ne pèche plus ! » (Jean 8.11)
Le pardon du Seigneur ne nous invite pas pour autant à recommencer les mêmes erreurs.
Cependant le manque d'indulgence de Ses contemporains Le révoltait :
« Malheureux êtes vous, scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous acquittez la dîme de la menthe, du fenouil et du cumin mais vous délaissez ce qui est le plus important dans la loi : la justice, la miséricorde et la foi. Celles-ci devaient être pratiquées sans négliger les autres. » (Matthieu 23.23)
Nous voici face à des religieux contemporains de Jésus ... ou face à nos contemporains car les religieux hypocrites existent toujours.
Ils savent prier, se rendre au culte, s'adonner à toutes sortes de rituels mais se révèlent incapables de faire preuve de miséricorde.
Est-ce par indifférence, ou du fait de colères résiduelles qui seraient la source de ce comportement ?
2. Peut-on pardonner sans limites ?
2.1. Le pardon du Seigneur va très loin.
Sur la croix, Jésus s'est adressé à Son Père en disant :
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » (Luc 23.34)
Peu après, nous pouvons lire que Jésus dit au malfaiteur crucifié qui s'est repenti à côté de Lui :
« A vrai dire, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23.43)
Toute sa vie cet homme avait ignoré les principes de la Loi qui enseigne de ne pas tuer, ne pas voler ... mais il a cru en Jésus, en son sauveur !
Quand Jésus traverse la Samarie, des disciples préconisent d'anéantir les Samaritains qui ne les ont pas reçus parce qu'ils allaient à Jérusalem. (Luc 9.51-56)
Depuis mille ans, Juifs et Samaritains s'ignoraient, voire se détestaient, car leurs pratiques religieuses avaient divergé depuis le schisme qui divisa les douze tribus après la mort de Salomon.
Jésus a pardonné aux Samaritains comme Il pardonnera aux païens.
Car l'ignorance peut conduire celui dont les yeux s'ouvrent jusqu'au pardon :
« Dieu, dépassant les temps de l’ignorance, commande maintenant à tous les hommes, en tous lieux, de se repentir. » (Actes 17.30)
2.2. Jusqu'où peut aller notre pardon ?
Dans la parabole du fils perdu (Luc 15.11-32), le père pardonne sans hésitation à ce fils indigne qui était parti pour dilapider tous ses biens.
Au retour, c'est une grande fête que le père organise pour ce fils retrouvé ... sous le regard jaloux du frère qui était resté à travailler auprès de son père.
Le "fils perdu" est retrouvé - et pardonné - mais que deviendra le frère enfermé dans son amertume s'il ne pardonne pas à son frère ?
Car Jésus nous enseigne ceci :
« Si ton frère a péché, réprimande-le, et s'il se repent, pardonne-lui. » (Luc 17.3)
En effet : « tout ce que vous lierez sur la terre sera lié au ciel et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. » (Matthieu 18.18)
N'est-ce pas inquiétant de savoir que ce que nous n'avons pas pardonné restera en instance de jugement dans le ciel ?
Oui, certes, mais combien de fois allons-nous devoir pardonner ?
« Et le jour où il pèche sept fois contre toi et revient sept fois en te disant : "Je me repens", pardonne-lui. » (Luc 17.4)
Sept fois ? Et pourquoi pas plus ?
« Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à sept fois soixante-dix fois. » (Matthieu 18.22)
En fait, notre capacité à pardonner ne doit pas avoir de limites.
Et maintenant, qu'allons-nous faire ?
Dieu peut pardonner les péchés, Jésus aussi ... et nous ?
« Recevez l'Esprit Saint.
Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. »
(Jean 20.22-23)
La première manifestation du don de l'Esprit sur les disciples, avant même la Pentecôte, c'est la faculté de pardonner.
Jésus nous a donné une délégation de pouvoir que nous pouvons exercer par la puissance de l'Esprit Saint et en Son Nom envers nos proches.
Cette délégation a une portée limitée sans commune mesure avec la puissance universelle dont dispose le Seigneur.
Mais ce n'est déjà pas si mal ...
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Texte mis à jour le 10/10/2023
Dans les religions abrahamiques, la miséricorde est une caractéristique de Dieu et l'expression de Sa grâce.
Le cantique de Marie nous dit à ce sujet :
« Sa miséricorde va de génération en génération pour ceux qui Le craignent. » (Luc 1.50)
Le cantique de Zacharie en l'honneur du Seigneur va dans le même sens :
« Il pardonne à nos pères et se souvient de Sa sainte alliance. » (Luc 1.72)
Selon la tradition religieuse seul Dieu pouvait pardonner les péchés :
« Qui est celui-ci, qui pardonne même les péchés ? » (Luc 7.49)
Ils n'avaient pas reconnu en Jésus le Fils de Dieu !
Ignorant que Dieu est amour, ils ne pouvaient concevoir que Son pardon puisse toucher n'importe qui, comme cette femme, probablement une prostituée, qui a répandu un parfum de grande valeur sur le Seigneur.
Aussi, Jésus dit à Simon, chez qui a eu lieu cet évènement :
« Tu n’as pas versé d’huile sur ma tête. Elle, au contraire, a versé du parfum sur mes pieds.
A cause de cela, je te le dis, ses nombreux péchés ont été pardonnés, car elle a beaucoup aimé. Mais celui à qui on pardonne peu, aime peu. »
L'amour et le pardon vont de pair ...
1.2. Il nous invite à en faire autant.
Les humains doivent s'inspirer de la miséricorde divine pour conduire leur vie.
Ecoutons Jésus dans Son sermon sur la montagne ...
« Heureux les miséricordieux, car ils auront miséricorde. » (Matthieu 5.7)
La miséricorde de Dieu envers nous dépendra donc de notre capacité à pardonner.
« En effet, vous serez jugés du jugement par lequel vous jugez, et vous serez mesurés de la mesure par laquelle vous avez mesuré. » (Matthieu 7.2)
Luc nous restitue cette parole du Seigneur dans des termes similaires :
« Ne jugez pas pour ne pas être jugés. Ne condamnez pas pour ne pas être condamnés. Acquittez et vous serez tenus quitte. » (Luc 6.37)
Acquitter celui qui est cependant fautif, c'est lui pardonner !
Jésus nous invite à combattre la colère, à éviter les conflits, les tribunaux ... « Mets-toi vite d'accord avec ton adversaire pendant que tu es en chemin avec lui, de peur qu’il ne te livre au juge, le juge à son subordonné, et que tu ne sois jeté en prison. » (Matthieu 5.25)
Accordons-nous, pardonnons !
Jésus tient des propos similaires en Luc 12.57-59.
1.3. Il nous invite à prier pour qu'il en soit ainsi.
Combien de fois avons-nous récité "Notre Père" ?
Combien de fois avons-nous répété ce verset, sous cette forme ou sous une autre :
« Et remets nos dettes comme nous avons remis à nos débiteurs. » (Matthieu 6.12)
Sommes-nous bien conscients de ce que nous demandons au Seigneur et, de ce fait, de ce qu'Il est en droit d'attendre de nous ?
Jésus a tenu à préciser ceci :
« En effet, si vous pardonnez leurs fautes aux hommes, votre Père céleste vous les remettra aussi. » (Matthieu 6.14)
Jésus n'était pas certain que les disciples aient bien compris ce qui était attendu du Père.
Luc, quand il nous restitue cette prière, semble plus confiant envers la nature humaine :
« Pardonne-nous nos péchés, car nous-mêmes nous les pardonnons à nos débiteurs, et ne nous emporte pas dans l'épreuve. » (Luc 11.4)
Pour Luc, il est acquis que nous savons pardonner.
1.4. Mais beaucoup ne savent pas pardonner.
Quand les contemporains de Jésus Lui amenèrent une femme adultère, il ne s'agissait pas de pardonner mais de lapider.
« Dans la Loi, Moïse nous a prescrit de lapider de telles femmes. Et toi, que dis-tu ? » (Jean 8.5)
Face à cette femme, le Seigneur a illustré Sa bonté et Il va conclure la discussion en ces termes :
« Et moi je ne te condamne pas. Va, et désormais, ne pèche plus ! » (Jean 8.11)
Le pardon du Seigneur ne nous invite pas pour autant à recommencer les mêmes erreurs.
Cependant le manque d'indulgence de Ses contemporains Le révoltait :
« Malheureux êtes vous, scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous acquittez la dîme de la menthe, du fenouil et du cumin mais vous délaissez ce qui est le plus important dans la loi : la justice, la miséricorde et la foi. Celles-ci devaient être pratiquées sans négliger les autres. » (Matthieu 23.23)
Nous voici face à des religieux contemporains de Jésus ... ou face à nos contemporains car les religieux hypocrites existent toujours.
Ils savent prier, se rendre au culte, s'adonner à toutes sortes de rituels mais se révèlent incapables de faire preuve de miséricorde.
Est-ce par indifférence, ou du fait de colères résiduelles qui seraient la source de ce comportement ?
2. Peut-on pardonner sans limites ?
2.1. Le pardon du Seigneur va très loin.
Sur la croix, Jésus s'est adressé à Son Père en disant :
« Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » (Luc 23.34)
Peu après, nous pouvons lire que Jésus dit au malfaiteur crucifié qui s'est repenti à côté de Lui :
« A vrai dire, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23.43)
Toute sa vie cet homme avait ignoré les principes de la Loi qui enseigne de ne pas tuer, ne pas voler ... mais il a cru en Jésus, en son sauveur !
Quand Jésus traverse la Samarie, des disciples préconisent d'anéantir les Samaritains qui ne les ont pas reçus parce qu'ils allaient à Jérusalem. (Luc 9.51-56)
Depuis mille ans, Juifs et Samaritains s'ignoraient, voire se détestaient, car leurs pratiques religieuses avaient divergé depuis le schisme qui divisa les douze tribus après la mort de Salomon.
Jésus a pardonné aux Samaritains comme Il pardonnera aux païens.
Car l'ignorance peut conduire celui dont les yeux s'ouvrent jusqu'au pardon :
« Dieu, dépassant les temps de l’ignorance, commande maintenant à tous les hommes, en tous lieux, de se repentir. » (Actes 17.30)
2.2. Jusqu'où peut aller notre pardon ?
Dans la parabole du fils perdu (Luc 15.11-32), le père pardonne sans hésitation à ce fils indigne qui était parti pour dilapider tous ses biens.
Au retour, c'est une grande fête que le père organise pour ce fils retrouvé ... sous le regard jaloux du frère qui était resté à travailler auprès de son père.
Le "fils perdu" est retrouvé - et pardonné - mais que deviendra le frère enfermé dans son amertume s'il ne pardonne pas à son frère ?
Car Jésus nous enseigne ceci :
« Si ton frère a péché, réprimande-le, et s'il se repent, pardonne-lui. » (Luc 17.3)
En effet : « tout ce que vous lierez sur la terre sera lié au ciel et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. » (Matthieu 18.18)
N'est-ce pas inquiétant de savoir que ce que nous n'avons pas pardonné restera en instance de jugement dans le ciel ?
Oui, certes, mais combien de fois allons-nous devoir pardonner ?
« Et le jour où il pèche sept fois contre toi et revient sept fois en te disant : "Je me repens", pardonne-lui. » (Luc 17.4)
Sept fois ? Et pourquoi pas plus ?
« Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à sept fois soixante-dix fois. » (Matthieu 18.22)
En fait, notre capacité à pardonner ne doit pas avoir de limites.
Et maintenant, qu'allons-nous faire ?
Dieu peut pardonner les péchés, Jésus aussi ... et nous ?
« Recevez l'Esprit Saint.
Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. »
(Jean 20.22-23)
La première manifestation du don de l'Esprit sur les disciples, avant même la Pentecôte, c'est la faculté de pardonner.
Jésus nous a donné une délégation de pouvoir que nous pouvons exercer par la puissance de l'Esprit Saint et en Son Nom envers nos proches.
Cette délégation a une portée limitée sans commune mesure avec la puissance universelle dont dispose le Seigneur.
Mais ce n'est déjà pas si mal ...
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Texte mis à jour le 10/10/2023
2.2. Jusqu'où peut aller notre pardon ?
Au retour, c'est une grande fête que le père organise pour ce fils retrouvé ... sous le regard jaloux du frère qui était resté à travailler auprès de son père.
Le "fils perdu" est retrouvé - et pardonné - mais que deviendra le frère enfermé dans son amertume s'il ne pardonne pas à son frère ?
Car Jésus nous enseigne ceci :
« Si ton frère a péché, réprimande-le, et s'il se repent, pardonne-lui. » (Luc 17.3)
En effet : « tout ce que vous lierez sur la terre sera lié au ciel et tout ce que vous délierez sur la terre sera délié dans le ciel. » (Matthieu 18.18)
N'est-ce pas inquiétant de savoir que ce que nous n'avons pas pardonné restera en instance de jugement dans le ciel ?
Oui, certes, mais combien de fois allons-nous devoir pardonner ?
« Et le jour où il pèche sept fois contre toi et revient sept fois en te disant : "Je me repens", pardonne-lui. » (Luc 17.4)
Sept fois ? Et pourquoi pas plus ?
« Je ne te dis pas jusqu’à sept fois, mais jusqu’à sept fois soixante-dix fois. » (Matthieu 18.22)
En fait, notre capacité à pardonner ne doit pas avoir de limites.
Et maintenant, qu'allons-nous faire ?
Dieu peut pardonner les péchés, Jésus aussi ... et nous ?
« Recevez l'Esprit Saint.
Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. »
La première manifestation du don de l'Esprit sur les disciples, avant même la Pentecôte, c'est la faculté de pardonner.
Jésus nous a donné une délégation de pouvoir que nous pouvons exercer par la puissance de l'Esprit Saint et en Son Nom envers nos proches.
Cette délégation a une portée limitée sans commune mesure avec la puissance universelle dont dispose le Seigneur.
Mais ce n'est déjà pas si mal ...