L'injustice s'oppose à la justice quand le monde entre en opposition avec le plan de Dieu.
Si nous étudions d'abord la justice, nous devrons finir par l'injustice.
Or, la finalité du Créateur c'est la justice universelle.
Nous devons donc d'abord examiner l'injustice mentionnée dans les Evangiles afin que se profile la justice qui nous attend.
1. L'injustice.
1.1. Vous qui êtes injustes ...
A qui s'adresse Jésus quand Il dit :
« Beaucoup me diront en ce jour : "Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? En ton nom, n’avons-nous pas jeté des démons au dehors ? Et en ton nom, n’avons-nous pas fait de nombreux miracles ?"
Alors je leur répondrai : "Jamais je ne vous ai connus ! Ecartez-vous de moi, vous qui êtes injustes." »
(Matthieu 7.22-23)
Est-ce à des païens, des incrédules ?
Non, ce sont des chrétiens, des hommes et des femmes convertis, qui ont reçu de puissants dons de l'Esprit au point d'accomplir des miracles, d'expulser des démons dans le nom de Jésus.
Et pourtant « vous qui êtes injustes », Jésus refusera de vous soutenir au jour du jugement !
Vous êtes injustes parce que vous vous êtes comportés comme des Pharisiens :
« Malheureux êtes vous, scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous acquittez la dîme de la menthe, du fenouil et du cumin mais vous délaissez ce qui est le plus important dans la loi : la justice, la miséricorde et la foi. Celles-ci devaient être pratiquées sans négliger les autres. » (Matthieu 23.23)
Luc 11.42 nous dit : « vous passez à côté de la justice et de l'amour de Dieu. »
Vous êtes injustes car, tout en vous acquittant de votre dîme, vous négligez la miséricorde qui manifeste l'amour de Dieu.
Or, sans l'amour, les dons que vous avez reçus de l'Esprit ne valent rien !
« Si je parle les langues des hommes, et même celles des anges, mais sans amour, je ne suis rien de plus qu'un bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit.
Et si j'ai le don de prophétie et la science de tous les mystères et de toute connaissance, même si j'ai la foi au point de transporter des montagnes, mais sans l'amour ... je ne suis rien !
Quand bien même je partagerais tous mes biens et livrerais mon corps pour me vanter, sans l'amour, je ne sers à rien. »
(1 Corinthiens 13.1-3)
Et le Seigneur ajoute :
« Eloignez-vous de moi, vous tous qui œuvrez dans l'injustice. » (Luc 13.27)
Ont-ils la foi ceux que Jésus traitera ainsi ?
Oui, mais une foi sans âme, sans amour, une foi issue des traditions religieuses qui ne permet pas de franchir la porte étroite (Luc 13.24).
« Mes frères, a quoi bon dire que l'on a la foi s’il n’y a aucune œuvre ? Cette foi peut-elle sauver quelqu'un ? » (Jacques 2.14)
1.2. La justice des hommes.
Au vu de ces verstes, il semble donc que ceux qui auront affiché une foi superficielle ne vaudront pas mieux aux yeux du Seigneur que ceux qui vivent suivant les règles de la justice des hommes.
La parabole du gérant malhonnête démontre à quel point les gens du monde savent s'entendre pour faire régner leur justice ... qui n'est qu'injustice.
Jésus conclut cette parabole en ces termes :
« Celui qui est fidèle pour peu de choses l’est aussi pour beaucoup. Et celui qui est injuste pour peu l’est aussi pour beaucoup de choses.
Si donc vous n’avez pas été fidèles pour les richesses de l'injustice, qui vous confiera le véritable bien ?
Et si vous n’êtes pas fidèles pour le bien d'autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? »
(Luc 16.10-12)
Il nous a ainsi livré les règles de conduite à suivre, ou à ne pas suivre, pour ne pas sombrer dans les richesses de l'injustice.
Car celles-ci peuvent nous conduire à condamner des justes ... et à laisser courir ceux qui ne le sont pas.
C'est ce que fit Pilate sous la pression des grands-prêtres et de la foule :
« Il est d'usage chez vous que je vous relâche quelqu'un lors de la Pâque. Voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ?
Ils hurlèrent alors en disant : "Non, pas lui, mais Barabbas !" Barabbas était un brigand. »
(Matthieu 27.17 - Marc 15.12 - Luc 23.18 - Jean 18.39-40)
Ce monde est profondément injuste, et nous en sommes les artisans.
2. La justice.
2.1. Œuvrer pour la justice.
Cependant, il y a en ce monde des hommes et des femmes épris de justice auxquels Jésus s'adresse :
« Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. » (Matthieu 5.6)
Et le combat qu'ils mènent face aux injustices leur apportera dans l'immédiat plus de tourments que de récompenses ...
« Heureux les persécutés à cause de la justice, car le Royaume des cieux est à eux. » (Matthieu 5.10)
La perspective du Royaume des cieux leur est offerte avec l'appui de l'Esprit Saint qui les guidera dans leurs œuvres :
« Par sa venue, Il convaincra le monde au sujet du péché, de la justice et du jugement. » (Jean 16.8)
Car le monde païen commença à découvrir la justice avec le sacrifice de Jésus ...
« Le centurion, quand il vit ce qui était arrivé, glorifia Dieu en disant :
Assurément, cet homme était un juste. »
(Luc 23.47)
2.2. De la justification au salut.
Jésus venait d'être crucifié face à ce centurion romain qui a pris conscience de l'injustice.
A côté de Jésus, un autre homme venait de reconnaître que si la justice des hommes avait pu le condamner à la croix, la justice de Dieu pouvait le sauver par la foi :
« Pour nous, ce n’est que justice, car nous recevons ce que nos actes ont mérité. Mais lui n’a rien fait de mal.
Et il dit : "Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne." »
(Luc 23.41-42)
La réponse de Jésus est sans équivoque : cet homme était justifié par sa foi !
« A vrai dire, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23.43)
Jésus allait vers les pécheurs, afin de leur apporter la grâce en les justifiant de leurs fautes par la foi, cette foi qui conduit au salut par nos œuvres.
Zachée était sur la bonne voie ...
« Voila, Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres et si j'ai extorqué quelqu'un, je lui rends quatre fois plus.
Jésus lui dit alors : "Aujourd'hui, le salut est venu sur cette maison, parce que lui aussi est un fils d'Abraham." »
(Luc 19.8-9)
Mais pour un juste comme Zachée, combien ont commis d'injustices notamment envers des hommes et des femmes de foi ?
« Et Dieu ne vengerait pas ses élus qui patientent en l'implorant jour et nuit ?
Je vous dis qu'il leur fera justice bien vite. Mais quand viendra le Fils de l'homme, trouvera-t-il la foi sur terre ? »
(Luc 18.7-8)
Question délicate que celle posée par Jésus.
Dans le christianimse, la foi a cédé le pas face aux traditions religieuses ... comme dans le judaïsme.
Le Seigneur sentait venir cette dérive. Aussi, le jugement tel qu'il nous est annoncé en Matthieu 25.31-46 mérite que l'on s'y attarde.
D'un côté les justes, ceux dont les œuvres se sont révélées conformes à leur foi :
« En effet, j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger. J’ai eu soif et vous m’avez donné à boire. J’étais étranger et vous m’avez recueilli.
J’étais nu et vous m’avez vêtu. J’étais malade et vous m’avez rendu visite. J’étais en prison et vous êtes venus vers moi. »
(Matthieu 25.35-36)
De l'autre côté, ceux dont les œuvres ont révélé leur manque de foi :
« Car j’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger. J’ai eu soif et vous ne m’avez pas donné à boire.
J’étais étranger et vous ne m’avez pas recueilli. J’étais nu et vous ne m’avez pas vêtu. J’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas rendu visite. »
(Matthieu 25.42-43)
De quel côté serons-nous ?
C'est à chacun d'en décider ...
« Beaucoup me diront en ce jour : "Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? En ton nom, n’avons-nous pas jeté des démons au dehors ? Et en ton nom, n’avons-nous pas fait de nombreux miracles ?"
Alors je leur répondrai : "Jamais je ne vous ai connus ! Ecartez-vous de moi, vous qui êtes injustes." »
(Matthieu 7.22-23)
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Texte mis à jour le 03/11/2023
« Beaucoup me diront en ce jour : "Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? En ton nom, n’avons-nous pas jeté des démons au dehors ? Et en ton nom, n’avons-nous pas fait de nombreux miracles ?"
Alors je leur répondrai : "Jamais je ne vous ai connus ! Ecartez-vous de moi, vous qui êtes injustes." »
Est-ce à des païens, des incrédules ?
Non, ce sont des chrétiens, des hommes et des femmes convertis, qui ont reçu de puissants dons de l'Esprit au point d'accomplir des miracles, d'expulser des démons dans le nom de Jésus.
Et pourtant « vous qui êtes injustes », Jésus refusera de vous soutenir au jour du jugement !
Vous êtes injustes parce que vous vous êtes comportés comme des Pharisiens :
« Malheureux êtes vous, scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous acquittez la dîme de la menthe, du fenouil et du cumin mais vous délaissez ce qui est le plus important dans la loi : la justice, la miséricorde et la foi. Celles-ci devaient être pratiquées sans négliger les autres. » (Matthieu 23.23)
Luc 11.42 nous dit : « vous passez à côté de la justice et de l'amour de Dieu. »
Vous êtes injustes car, tout en vous acquittant de votre dîme, vous négligez la miséricorde qui manifeste l'amour de Dieu.
Or, sans l'amour, les dons que vous avez reçus de l'Esprit ne valent rien !
« Si je parle les langues des hommes, et même celles des anges, mais sans amour, je ne suis rien de plus qu'un bronze qui résonne ou une cymbale qui retentit.
Et si j'ai le don de prophétie et la science de tous les mystères et de toute connaissance, même si j'ai la foi au point de transporter des montagnes, mais sans l'amour ... je ne suis rien !
Quand bien même je partagerais tous mes biens et livrerais mon corps pour me vanter, sans l'amour, je ne sers à rien. »
Et le Seigneur ajoute :
« Eloignez-vous de moi, vous tous qui œuvrez dans l'injustice. » (Luc 13.27)
Ont-ils la foi ceux que Jésus traitera ainsi ?
Oui, mais une foi sans âme, sans amour, une foi issue des traditions religieuses qui ne permet pas de franchir la porte étroite (Luc 13.24).
« Mes frères, a quoi bon dire que l'on a la foi s’il n’y a aucune œuvre ? Cette foi peut-elle sauver quelqu'un ? » (Jacques 2.14)
1.2. La justice des hommes.
Au vu de ces verstes, il semble donc que ceux qui auront affiché une foi superficielle ne vaudront pas mieux aux yeux du Seigneur que ceux qui vivent suivant les règles de la justice des hommes.
La parabole du gérant malhonnête démontre à quel point les gens du monde savent s'entendre pour faire régner leur justice ... qui n'est qu'injustice.
Jésus conclut cette parabole en ces termes :
« Celui qui est fidèle pour peu de choses l’est aussi pour beaucoup. Et celui qui est injuste pour peu l’est aussi pour beaucoup de choses.
Si donc vous n’avez pas été fidèles pour les richesses de l'injustice, qui vous confiera le véritable bien ?
Et si vous n’êtes pas fidèles pour le bien d'autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? »
Il nous a ainsi livré les règles de conduite à suivre, ou à ne pas suivre, pour ne pas sombrer dans les richesses de l'injustice.
Car celles-ci peuvent nous conduire à condamner des justes ... et à laisser courir ceux qui ne le sont pas.
C'est ce que fit Pilate sous la pression des grands-prêtres et de la foule :
« Il est d'usage chez vous que je vous relâche quelqu'un lors de la Pâque. Voulez-vous donc que je vous relâche le roi des Juifs ?
Ils hurlèrent alors en disant : "Non, pas lui, mais Barabbas !" Barabbas était un brigand. »
Ce monde est profondément injuste, et nous en sommes les artisans.
2. La justice.
2.1. Œuvrer pour la justice.
Cependant, il y a en ce monde des hommes et des femmes épris de justice auxquels Jésus s'adresse :
« Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés. » (Matthieu 5.6)
Et le combat qu'ils mènent face aux injustices leur apportera dans l'immédiat plus de tourments que de récompenses ...
« Heureux les persécutés à cause de la justice, car le Royaume des cieux est à eux. » (Matthieu 5.10)
La perspective du Royaume des cieux leur est offerte avec l'appui de l'Esprit Saint qui les guidera dans leurs œuvres :
« Par sa venue, Il convaincra le monde au sujet du péché, de la justice et du jugement. » (Jean 16.8)
Car le monde païen commença à découvrir la justice avec le sacrifice de Jésus ...
« Le centurion, quand il vit ce qui était arrivé, glorifia Dieu en disant :
Assurément, cet homme était un juste. »
(Luc 23.47)
2.2. De la justification au salut.
Jésus venait d'être crucifié face à ce centurion romain qui a pris conscience de l'injustice.
A côté de Jésus, un autre homme venait de reconnaître que si la justice des hommes avait pu le condamner à la croix, la justice de Dieu pouvait le sauver par la foi :
« Pour nous, ce n’est que justice, car nous recevons ce que nos actes ont mérité. Mais lui n’a rien fait de mal.
Et il dit : "Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne." »
(Luc 23.41-42)
La réponse de Jésus est sans équivoque : cet homme était justifié par sa foi !
« A vrai dire, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23.43)
Jésus allait vers les pécheurs, afin de leur apporter la grâce en les justifiant de leurs fautes par la foi, cette foi qui conduit au salut par nos œuvres.
Zachée était sur la bonne voie ...
« Voila, Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres et si j'ai extorqué quelqu'un, je lui rends quatre fois plus.
Jésus lui dit alors : "Aujourd'hui, le salut est venu sur cette maison, parce que lui aussi est un fils d'Abraham." »
(Luc 19.8-9)
Mais pour un juste comme Zachée, combien ont commis d'injustices notamment envers des hommes et des femmes de foi ?
« Et Dieu ne vengerait pas ses élus qui patientent en l'implorant jour et nuit ?
Je vous dis qu'il leur fera justice bien vite. Mais quand viendra le Fils de l'homme, trouvera-t-il la foi sur terre ? »
(Luc 18.7-8)
Question délicate que celle posée par Jésus.
Dans le christianimse, la foi a cédé le pas face aux traditions religieuses ... comme dans le judaïsme.
Le Seigneur sentait venir cette dérive. Aussi, le jugement tel qu'il nous est annoncé en Matthieu 25.31-46 mérite que l'on s'y attarde.
D'un côté les justes, ceux dont les œuvres se sont révélées conformes à leur foi :
« En effet, j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger. J’ai eu soif et vous m’avez donné à boire. J’étais étranger et vous m’avez recueilli.
J’étais nu et vous m’avez vêtu. J’étais malade et vous m’avez rendu visite. J’étais en prison et vous êtes venus vers moi. »
(Matthieu 25.35-36)
De l'autre côté, ceux dont les œuvres ont révélé leur manque de foi :
« Car j’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger. J’ai eu soif et vous ne m’avez pas donné à boire.
J’étais étranger et vous ne m’avez pas recueilli. J’étais nu et vous ne m’avez pas vêtu. J’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas rendu visite. »
(Matthieu 25.42-43)
De quel côté serons-nous ?
C'est à chacun d'en décider ...
« Beaucoup me diront en ce jour : "Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? En ton nom, n’avons-nous pas jeté des démons au dehors ? Et en ton nom, n’avons-nous pas fait de nombreux miracles ?"
Alors je leur répondrai : "Jamais je ne vous ai connus ! Ecartez-vous de moi, vous qui êtes injustes." »
(Matthieu 7.22-23)
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Texte mis à jour le 03/11/2023
Assurément, cet homme était un juste. »
(Luc 23.47)2.2. De la justification au salut.
Jésus venait d'être crucifié face à ce centurion romain qui a pris conscience de l'injustice.
A côté de Jésus, un autre homme venait de reconnaître que si la justice des hommes avait pu le condamner à la croix, la justice de Dieu pouvait le sauver par la foi :
« Pour nous, ce n’est que justice, car nous recevons ce que nos actes ont mérité. Mais lui n’a rien fait de mal.
Et il dit : "Jésus, souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne." »
La réponse de Jésus est sans équivoque : cet homme était justifié par sa foi !
« A vrai dire, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis. » (Luc 23.43)
Jésus allait vers les pécheurs, afin de leur apporter la grâce en les justifiant de leurs fautes par la foi, cette foi qui conduit au salut par nos œuvres.
Zachée était sur la bonne voie ...
« Voila, Seigneur, je donne la moitié de mes biens aux pauvres et si j'ai extorqué quelqu'un, je lui rends quatre fois plus.
Jésus lui dit alors : "Aujourd'hui, le salut est venu sur cette maison, parce que lui aussi est un fils d'Abraham." »
Mais pour un juste comme Zachée, combien ont commis d'injustices notamment envers des hommes et des femmes de foi ?
« Et Dieu ne vengerait pas ses élus qui patientent en l'implorant jour et nuit ?
Je vous dis qu'il leur fera justice bien vite. Mais quand viendra le Fils de l'homme, trouvera-t-il la foi sur terre ? »
Question délicate que celle posée par Jésus.
Dans le christianimse, la foi a cédé le pas face aux traditions religieuses ... comme dans le judaïsme.
Le Seigneur sentait venir cette dérive. Aussi, le jugement tel qu'il nous est annoncé en Matthieu 25.31-46 mérite que l'on s'y attarde.
D'un côté les justes, ceux dont les œuvres se sont révélées conformes à leur foi :
« En effet, j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger. J’ai eu soif et vous m’avez donné à boire. J’étais étranger et vous m’avez recueilli.
J’étais nu et vous m’avez vêtu. J’étais malade et vous m’avez rendu visite. J’étais en prison et vous êtes venus vers moi. »
De l'autre côté, ceux dont les œuvres ont révélé leur manque de foi :
« Car j’ai eu faim et vous ne m’avez pas donné à manger. J’ai eu soif et vous ne m’avez pas donné à boire.
J’étais étranger et vous ne m’avez pas recueilli. J’étais nu et vous ne m’avez pas vêtu. J’étais malade et en prison, et vous ne m’avez pas rendu visite. »
De quel côté serons-nous ?
C'est à chacun d'en décider ...
« Beaucoup me diront en ce jour : "Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé en ton nom ? En ton nom, n’avons-nous pas jeté des démons au dehors ? Et en ton nom, n’avons-nous pas fait de nombreux miracles ?"
Alors je leur répondrai : "Jamais je ne vous ai connus ! Ecartez-vous de moi, vous qui êtes injustes." »