Qui n'a jamais ressenti de la crainte à l'idée de perdre un être cher ?
Qui n'a jamais ressenti de l'affliction après la perte d'un être cher ?
A celui ou celle qui a cette crainte, Jésus peut dire :
« Ne crains pas, crois seulement ! » (Marc 5.36)
Et pour être plus précis :
« Ne crains pas, crois seulement, et elle sera sauvée ! » (Luc 8.50)
Il s'agissait de la fille du chef de la synagogue.
Dans ce cas précis, Jésus savait qu'elle n'allait pas mourir.
Dans d'autres cas, qui peuvent nous concerner, nous sommes invités à prier dans la foi afin que le Seigneur laisse cette personne en vie.
Et si nos prières n'aboutissent pas à ce résultat, n'oublions pas que le fait d'être "sauvé" sur terre n'a de sens qu si nous sommes "sauvés" au ciel par la persévérance dans la foi qui nous ouvre les portes de la vie éternelle.
C'est pourquoi Jésus dit à tous ceux qui sont dans l'affliction :
« Heureux les affligés, car ils seront consolés. » (Matthieu 5.4)
Et celui qui nous consolera nous est envoyé par Jésus qui dit à Ses disciples affligés à l'idée de Son départ :
« Mais moi, je vous dis la vérité : il est préférable pour vous que je parte. Car si je ne pars pas, le Défenseur ne viendra pas à vous. Mais si je pars, je vous L'enverrai. » (Jean 16.7)
Il faut parfois connaître les larmes avant de découvrir une joie plus profonde ...
« Oui, à vrai dire, vous pleurerez et vous lamenterez, vous, mais le monde se réjouira. Vous serez affligés, mais votre tristesse se transformera en joie. » (Jean 16.20)
Il arrive aussi que l'on pleure pour une raison qui n'est pas la bonne :
« Filles de Jérusalem, ne pleurez pas pour moi, mais pleurez pour vous-mêmes et pour vos enfants. » (Luc 23.28)
Jésus disait cela aux femmes de Jérusalem affligées pas Sa mort.
Mais Il savait qu'il fallait plutôt se lamenter sur l'avenir du peuple juif qui ne s'était pas repenti et pour tous ceux qui allaient subir des tribulations.
2. L'affliction du Fils de Dieu.
« Heureux les affligés, car ils seront consolés. » (Matthieu 5.4)
Certes, mais il n'est pas pour autant interdit de pleurer quand on est affligé.
Et Jésus, dans Sa nature humaine, a ainsi exprimé ce qu'Il ressentait devant le tombeau de Lazare ...
« Jésus pleura. » (Jean 11.35)
Le Fils de Dieu savait pleurer, le Fils de Dieu pouvait aussi redouter la souffrance et vouloir s'en dispenser :
« Il leur dit : "Mon âme est tellement triste, à en mourir. Restez ici, et veillez."
Puis, Il s'avança un peu, tomba à terre, et pria afin que, s’il était possible, cette heure passe loin de Lui. » (Matthieu 26.38-39 - Marc 14.34-35 - Luc 22.41-42)
L'affliction est un sentiment naturel chez les êtres humains et Jésus a vécu la même expérience.
Mais si le Fils fut affligé, peut-il en être de même pour le Père ?
« Et il regretta, JHVH, d’avoir fait l’humanité sur la terre et son cœur fut peiné. » (Genèse 6.6)
Est-ce donc si surprenant que Dieu Lui-même puisse être affligé puisqu'Il nous a conçus à Son image ?
Un Dieu si lointain ... et pourtant si proche de nous !
Texte mis à jour le 09/11/2023