Dominique Strauss-Kahn, ancien directeur du Fonds Monétaire International, estimait le 10/03/2009 que la crise économique actuelle était sans précédent depuis soixante ans.
Il appelait la communauté internationale à ne pas oublier l'Afrique, en première ligne pour faire les frais de la tempête économique.
Le FMI a finalement prévu une récession à l'échelle mondiale en 2009, et non plus une croissance nulle comme précédemment.
Les signes de reprise à la fin de l'été 2009 ont permis d'envisager une reprise de l'économie mondiale.
Toutefois, la fin de la récession mondiale n'empêchera pas le chômage d'augmenter.
Le Secrétaire Général de l'O.N.U., M. Ban Ki-Moon, déclarait en 2009 :
" Un an après, certains estiment que la fin de la crise pointe son nez, mais nos chiffres révèlent un tableau différent. Nous ne sommes pas encore sortis de l'ornière - et la crise [économique] vient s'ajouter à la crise alimentaire et la pandémie [de grippe H1N1]. "
En effet, la crainte d'une épidémie de grippe A qui pourrait faire chuter le PIB mondial de 3,5 %, soit une perte de 2500 milliards de dollars, planait sur notre terre.
Le tourisme était le plus menacé : les pertes de l'industrie du tourisme dues au virus H1N1 pouvaient atteindre jusqu'à 2200 milliards de dollars en 2009 et 2010 !
Un choc deux fois et demie plus sévère que la récession 2008-2009.
Puis la grippe H1N1 s'est envolée comme la grippe aviaire auparavant. Nos prévisionnistes en économie ou en épidémiologie, comme dans d'autres disciplines, sont souvent arrogants ... mais bien décevants !
« Quelles sont les prédictions que jadis vous avez faites ? Dites-le, pour que nous y prenions garde, et que nous en reconnaissions l'accomplissement ; ou bien, annoncez-nous l'avenir. Dites ce qui arrivera plus tard, pour que nous sachions si vous êtes des dieux ... » (Ésaïe 41.22-23)
Que faut-il en penser ? Qui faut-il croire ?