AVOIR LA FOI EN DIEU ... CROIRE EN JESUS CHRIST


Melchisédek.

Epître aux Hébreux (7.1 ~ Traduit du grec) :

« Melchisédek, roi de Salem, prêtre du Dieu Très-Haut,

est allé au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait

du combat contre les rois, et il le bénit. »

LA BIBLE

AU QUOTIDIEN

Lecture du

22 Novembre


Dès les premiers temps de l'ère chrétienne, les disciples ont compris, à la lecture du Premier Testament, combien l'incarnation de Jésus avait pu être annoncée de multiples façons.

L'apparition du personnage de Melchisédek au chapitre 14 du Livre de la Genèse constitue ce que l'on appelle un "type" de Christ ou préfiguration.

Cette typologie a pris forme au gré des textes bibliques.

Ainsi en Genèse 14.18, passage repris en Hébreux 7.1, il est seulement dit de Melchisédek qu'il était « prêtre du Dieu Très-Haut ».

Par la suite, le Psaume 110.4 évoque l'existence d'un personnage qui est qualifié de « prêtre pour l'éternité à la manière de Melchisédek » (cité en Hébreux 7.17).

Ceci laisse entendre :

- que Melchisédek disposait déjà de l'éternité,

- que le personnage évoqué au Psaume 110 en dispose de même.

Or seul Dieu dispose de l'éternité.

De ce fait, le Psaume 110 annonçait avec Melchisédek une préfiguration du Messie qui allait ensuite se révéler en Jésus Christ, Fils de Dieu.

Sans ascendance humaine, Melchisédek est identifié comme suit :

« Sans père, sans mère, sans généalogie, ni commencement pour ses jours, ni fin pour sa vie ... » (Hébreux 7.3)

Il en sera de même pour Jésus qui, en Sa qualité de Fils de Dieu, existe de toute éternité indépendamment de Son incarnation terrestre.

L'auteur de l'épître aux Hébreux a identifié Melchisédek comme étant « roi de justice et ... de paix. » (verset 2)

Il est ainsi détenteur d'un pouvoir à la fois spirituel et temporel.

Il représente donc la puissance de Jésus et symbolise, de plus, le don du corps et du sang au travers des symboles du pain et du vin :

« Melchisédek, roi de Salem, apporta du pain et du vin, lui, le prêtre du Dieu suprême. » (Genèse 14.18)

En retour, Abram lui apporte la dîme, le dixième de ses biens :

« Alors il lui donna la dîme de tout. » (Genèse 14.20)

Tout ceci se passe bien avant que les Hébreux aient reçu la Loi, bien avant l'exil en Egypte ... Abraham se nommait encore Abram !

C'est la première fois dans la Bible que l'association symbolique du pain et du vin est annoncée suivie de la dîme.

L'organisation d'un culte chrétien respecte souvent le même déroulement.

Dans un premier temps, c'est la présentation de la Cène et le partage du pain et du vin entre les fidèles.

Ensuite, l'assemblée est appelée à donner ce que bon lui semble, ce qui est nécessaire au fonctionnement de l'Eglise.

Ce qui est donné à l'Eglise, c'est à Jésus que nous le confions, en allouant les moyens financiers utiles à la proclamation de l'Evangile.

Nous pouvons ainsi attribuer un sens à nos dons matériels, à nos œuvres en ce monde, avant même que la Loi fut instituée, en nous référant à cet enseignement de la Genèse sur Melchisédek.

La dîme, comme tout autre don, c'est le prolongement logique de la foi en réponse au don de la vie éternelle que Jésus nous accorde par Son sacrifice.

C'est l'expression de notre reconnaissance, de notre gratitude.

Melchisédek : roi de justice et de paix

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Melchisédek, une figure de Christ

Epître aux Hébreux

Traduit du grec : versets 7.1 à 7.28

1. En effet, ce « Melchisédek, roi de Salem, prêtre du Dieu Très-Haut, est allé au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait du combat contre les rois, et il le bénit. » (Genèse 14.18-19)

2. « Abraham lui remit la dîme de tout ». D’abord, son nom se traduit "roi de justice", et il est ensuite « roi de Salem », c’est-à-dire roi de paix. (Genèse 14.20)

3. Sans père, sans mère, sans généalogie, ni commencement pour ses jours, ni fin pour sa vie, il est assimilé au Fils de Dieu et demeure prêtre à perpétuité.

4. Contemplez la grandeur de celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme de la meilleure part du butin !

5. Or, ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont pour ordre, d’après la loi, de lever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire sur leurs frères, qui sont pourtant issus des reins d’Abraham.

6. Et lui, sans lien généalogique avec eux, a soumis Abraham à la dîme et a béni celui qui avait les promesses.

7. Or, sans aucune contestation, c'est l’inférieur qui est béni par le supérieur.

8. Ici, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels, mais là, c’est celui dont il est attesté qu’Il est vivant.

9. Et pour tout dire, même Lévi qui perçoit la dîme, lui a été soumis par Abraham.

10. Car il était encore dans les reins de son ancêtre lorsque Melchisédek alla au-devant d’Abraham.

11. Par conséquent, si le sacerdoce lévitique avait été un parfait accomplissement, celui-ci étant à la base de la législation donnée au peuple, pourquoi un autre prêtre aurait-il dû se lever « dans la ligne de Melchisedek » au lieu de le désigner dans la ligne d'Aaron ? (Psaume 110.4)

12. Car un changement de sacerdoce suscite nécessairement un changement de loi.

13. Et celui dont il est question appartenait à une autre tribu dont aucun membre ne s'est occupé de l'autel.

14. Car il est notoire que notre Seigneur est issu de Juda, tribu pour laquelle Moïse n'a rien dit au sujet des prêtres.

15. C'est d'autant plus évident si l'autre prêtre suscité est du même ordre que Melchisédek.

16. Et Il ne l'est pas devenu selon un commandement de loi humain, mais selon la puissance d'une vie indestructible.

17. Car il y a ce témoignage : « Tu est prêtre pour l'éternité à la manière de Melchisédek. » (Psaume 110.4)

18. Ainsi, la prescription antérieure a été abrogée du fait de son impuissance et de son inutilité.

19. Car la loi n'a permis aucun accomplissement, d'où l'introduction d'une espérance meilleure par laquelle nous approchons de Dieu.

20. Pour autant, cela ne s'est pas réalisé sans prestation de serment. Quant aux autres prêtres, ils le sont devenus sans prestation de serment.

21. Pour Lui, la prestation de serment vient de Celui qui Lui a dit : « Le Seigneur l'a juré, et il ne se dédiera pas : Tu es prêtre pour l'éternité. » (Psaume 110.4)

22. Par conséquent, Jésus est devenu le garant d'une meilleure alliance.

23. Quant aux autres, ils furent nombreux à devenir prêtres puisque la mort les empêchait de rester.

24. Mais Lui, comme Il demeure pour l'éternité, possède un sacerdoce exclusif.

25. C'est pourquoi Il est capable de sauver définitivement ceux qui s'approchent de Dieu par Lui, car Il est toujours vivant pour intercéder en leur faveur.

26. Tel est bien le grand prêtre qui nous convenait : saint, innocent, immaculé, séparé des pécheurs puis élevé au-dessus des cieux.

27. Il n'a pas besoin chaque jour, comme les grands prêtres, d'offrir des sacrifices d'abord pour ses propres péchés, ensuite pour ceux du peuple, car Il l'a fait une fois pour toutes en s'offrant Lui-même.

28. En effet, la loi établit comme grands prêtres des hommes qui demeurent faibles. Mais après la loi, la parole du serment établit un Fils pour l'éternité qui est parvenu au parfait accomplissement.

Epître aux Hébreux : 8.1 à 8.13 >>>