AVOIR LA FOI EN DIEU ... CROIRE EN JESUS CHRIST


Cet homme nommé Jésus.

Epître aux Hébreux (2.18 ~ Traduit du grec) :

« Ainsi, puisqu'Il a souffert Lui-même

en étant mis à l'épreuve,

Il peut porter secours à ceux qui sont dans l'épreuve. »

LA BIBLE

AU QUOTIDIEN

Lecture du

17 Novembre


La conception d'un Dieu souverain, lointain ... voire hautain dans sa dignité, ne se concilie pas facilement avec celle du Dieu d'amour si proche de nous.

Certains osent à peine s'adresser à Dieu dans leurs prières, d'autres lui disent "Tu", quelques-uns "Papa" tout comme Jésus qui L'appelait "Abba".

Le fait qu'Il se soit abaissé au point de vivre une condition d'homme a rétabli le lien rompu par Adam et Eve entre Dieu le Père et l'humanité déchue dès la Genèse.

Le fossé créé par le retrait de Dieu de la face de l'homme est ainsi comblé par Son Fils unique qui a vécu les souffrances humaines.

Car s'Il doit nous juger, ce sera en connaissance de cause, non comme un juge confortablement assis sur un trône de toute éternité, mais comme un frère qui, ayant partagé nos épreuves, peut dès à présent nous conseiller par le ministère de l'Esprit Saint.

Cette "humanisation" d'un Dieu distant était annoncée dès le Premier (Ancien) Testament en ces termes :

« Car ainsi parle le Très-Haut, dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint :

J'habite dans les lieux élevés et dans la sainteté ; mais je suis avec l'homme contrit et humilié, afin de ranimer les esprits humiliés, afin de ranimer les cœurs contrits. » (Ésaïe 57.15)

Un Dieu tellement élevé, infini, parfait, et pourtant ... si proche de nous ...

Affligé par le comportement de l'humanité, Dieu avait conçu un plan que nul autre que Lui aurait pu concevoir :

Se donner en sacrifice, par Son propre Fils, pour effacer le péché de l'humanité !

Le chapitre 53 du Livre d'Ésaïe expose clairement le plan de Dieu en annonçant ce que serait la vie du Messie souffrant.

Mais bien que cet enseignement prophétique ait été porté à la connaissance de tous, lu et médité pendant des siècles, qui l'a compris au sein du Judaïsme ?

Dieu savait que ce message ne passerait pas !

Et le prophète commence sa prédication en ces termes :

« Qui a cru en ce qui nous était annoncé ? » (Ésaïe 53.1)

Qui aurait pu croire une telle prophétie ?

Ni les Juifs, ni les païens, à en juger par l'incompréhension de l'eunuque éthiopien qui lisait ce rouleau d'Ésaïe.

Lorsque Philippe s'adressa à lui en demandant : « Comprends-tu vraiment ce que tu lis ? »

L'eunuque a répondu : « Mais comment le pourrais-je si personne ne m'éclaire ? » (Actes 8.31)

Oui, qui aurait pu croire que Dieu s'incarne en homme pour souffrir à la place des hommes ?

Qui aurait pu croire une telle folie s'Il n'avait, de plus, envoyé l'Esprit Saint pour nous éclairer afin de transmettre ce message ?

« Dieu a trouvé bon de sauver les croyants par la folie de la prédication. »

(1 Corinthiens 1.21)

Jésus

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Jésus Christ, notre espérance

Epître aux Hébreux

Traduit du grec : versets 2.1 à 2.18

1. C'est pourquoi nous devons d'autant mieux prendre au sérieux ce que nous avons entendu pour ne pas aller à la dérive.

2. Car la parole annoncée par des anges s'est accomplie et toute transgression ou désobéissance ont reçu une juste rétribution.

3. Alors, comment y échapperions-nous, en négligeant un si grand salut, tout d'abord annoncé par le Seigneur, qui nous fut confirmé ensuite par ceux qui L'avaient entendu ?

4. Dieu en a appuyé le témoignage, par des signes et des prodiges, toutes sortes de miracles et de dons de l'Esprit Saint répartis selon Sa volonté.

5. Ce n'est donc pas à des anges qu'Il a soumis le monde habité à venir dont nous parlons.

6. L'attestation en est donnée quelque part quand il est dit : « Qu'est-ce que l'humain pour que tu te souviennes de lui ? Ou le fils de l'homme pour que tu le considères ? »

7. « Tu l'as abaissé quelque peu par rapport aux anges, de gloire et d'honneur tu l'as couronné. » (Psaume 8.5-7)

8. « Tu as tout mis sous ses pieds ! » Car en fait, en lui soumettant toutes choses, Il n'a rien laissé qui puisse lui être insoumis. Pourtant, nous ne voyons pas encore que tout lui a été soumis.

9. En Celui qui fut quelque peu abaissé par rapport aux anges, nous voyons Jésus qui fut couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort dont Il a souffert. Ainsi, par la grâce de Dieu, Il a goûté la mort pour chacun.

10. Il convenait en effet à Celui pour qui et par qui tout existe d'amener à la gloire beaucoup de fils. En menant Ses souffrances jusqu'au bout, Il est l'initiateur de leur salut.

11. Car Lui qui sanctifie, et ceux qui sont en voie de sanctification, sont issus d'un seul Etre. Aussi n'a-t-il pas honte de les appeler "frères".

12. Il dit ainsi : « J'annoncerai ton nom à mes frères, je te louerai au milieu de l'assemblée. » (Psaume 22.23)

13. Et encore : « Moi, je mettrai ma confiance en lui », et aussi : « Me voici, moi et les enfants que Dieu m'a donnés. » (Ésaïe 8.17-18)

14. Puisque les enfants ont en commun le sang et la chair, Il partagea pareillement la même condition humaine, afin de réduire à l'impuissance, par Sa mort, celui qui avait le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable.

15. Il a délivré tous ceux qui, par crainte de la mort, étaient retenus toute leur vie dans la servitude.

16. Car assurément, ce n’est pas à des anges qu’Il vient en aide, mais c’est à la descendance d’Abraham.

17. De ce fait, Il devait se rendre semblable à Ses frères en tous points, afin de devenir un grand prêtre miséricordieux et fidèle au service de Dieu, pour expier les péchés du peuple.

18. Ainsi, puisqu'Il a souffert Lui-même en étant mis à l'épreuve, Il peut porter secours à ceux qui sont dans l'épreuve.

Epître aux Hébreux : 3.1 à 3.19 >>>